Quantcast
Channel: Stanley Lucas Santinèl Pèp La
Viewing all 58 articles
Browse latest View live

Calendrier d’Exécution de l’Accord pour la Continuité Institutionnelle en Haiti par Stanley Lucas

$
0
0
Conformement a l'Accord entre L'Executif et le Legislatif voici le calendrier d'execution:
1. Adresse du Président Michel Martelly relatif à la fin de son mandat et de son départ du pour voir. (7 Février 2016)

2. Jocelerme Privert, Président Nationale constate le vide Présidentiel. (7 Février 2016)

3. Le Premier Ministre gère les affaires courantes pour l’Exécutif. (7 Février 2016)

4. Annonce de l’Election d’un Président Provisoire par l’Assemblée Nationale. (7 Février 2016)

5. Mise en place de la Commission Bicamérale chargée de définir les procédures à suivre pour ces joutes électorales qui doivent être inclusives et honnêtes. 8 Février 2016

6. Election du Président Provisoire 14 Février 2016

7. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016

8. Consultations avec les partis politiques représentés au parlement et la société civile pour recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences pour exercer la fonction de Premier Ministre. Du 14 au 18 Février 2016

9. Lettre du Président Provisoire aux différents secteurs ayant délégué des représentants au précédent Conseil Electoral Provisoire aux fins de confirmer ou de designer de nouveaux membres, 16 Février 2016

10. Consultation avec les Présidents des deux chambres autour du choix du Premier Ministre, 18 Février 2016

11. Nomination du Premier Ministre, 19 Février 2016

12. Les différents secteurs ayant délégué des représentants au Conseil Electoral Provisoire confirme ou délègue de nouveaux membres, 19 Février 2016

13. Le parlement confirme l’éligibilité du Premier Ministre de Consensus  23 Février 2016

14. Le Premier Ministre se présente au parlement en séance plénière afin de recevoir le vote de confiance sur la déclaration de politique générale de 120 jours. 24 Février 2016

15. Le Président Provisoire nomme par Arrêté les nouveaux membres du Conseil Electoral Provisoire 25 Février 2016

16. Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) évalue les étapes déjà franchies et la mise en application de la Commission d’Evaluation Electorale. 26 Février au 2 Mars

17. Finalisation et proclamation des résultats des élections Municipales, 6 Mars 2016

18. Organisation du deuxième tour de l’élection Présidentielle et  du deuxième tour des Législatives partielles 24 Avril 2016

19. Proclamation des résultats définitifs 6 Mai 2016

20. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016 (120 jours)

21. Prestation du Président élu de la République, 14 Mai 2016

Pour comprendre la défaite du 20 Mars de Jocelerme Privert au Parlement par Stanley Lucas

$
0
0
Le  14 Février 2016 Jocelerme Privert devenait le Président par intérim d’Haïti suite à un vote de l’Assemblée Nationale.  Ceci est le résultat d’un accord signé entre les pouvoirs Législatif et Judiciaire, le 6 Février à la fin du mandat du Président constitutionnel Michel Joseph Martelly. Cet accord donnait à Monsieur Privert une seule mission: La finalisation des élections de 2015 pour garantir l’installation d’un Président constitutionnel le 14 Mai 2016.

Les détails du vote du 14 Février de l’Assemblée
Les trois candidats briguant la Présidence Provisoire sont  tous des anciens Présidents de l’Assemblée Nationale : Edgard Leblanc, Dejean Belizaire et Jocelerme Privert. Au premier tour Edgard Leblanc gagnait au niveau de la Chambre des Députés et Jocelerme Privert, le Senat. Suite à ces résultats, un huis clos fut sollicité.  Au cours des échanges, un compromis fut trouvé. M. Leblanc et les groupes parlementaires étaient d’accord pour voter M. Privert, qui de son côté choisirait son concurrent comme Premier Ministre.  Ceci permit de doubler le nombre de votes de M. Privert au second tour. 

Le Président intérimaire Privert et le choix du Premier Ministre
Dans le cadre de l’accord du 6 Février, J. Privert rencontra les partis politiques représentés au Parlement ainsi que les partis non représentés et différents secteurs de la société, y compris la société civile. Quinze noms figuraient sur la liste des premiers ministrables. Apres maintes discussions trois noms figuraient sur la liste finale (Leblanc, Manigat et Pierre) Pour ce qui est d’Eric Pierre, le consensus au parlement était qu’il ne passerait pas le cap de la ratification, parce qu’il était trop fidèle a Préval. Vu qu’il avait été rejeté deux fois par le Parlement, il ne pourrait pas être neutre pour finaliser les élections parce que faisant partie de ce cartel qui veut absolument mettre Jacky Lumarque Président.

Enfin, Mme Mirlande Manigat n’avait aucune chance, parce qu’elle était opposée à l’organisation des élections en Haïti au cours des quatre dernières années. Le consensus était que le Sénateur Leblanc, un homme modéré, trouverait les votes pour devenir Premier Ministre.  Le Président intérimaire confirma les trois noms sur la liste finale, en accord avec le Président de la Chambre des Députés qui communiqua l’information aux groupes parlementaires.

Quelle ne fut pas la surprise quand le citoyen nommé fut M. Fritz Alphonse Jean qui ne figurait pas sur la liste. Selon une opinion très partagée, il était recommandé par l’Initiative Citoyenne du Cap-Haïtien et par une organisation de droits humains. Un sentiment de trahison traversa une majorité de parlementaires, et en conséquence, la perception que Fritz Jean émanait du même secteur politique que le Président Privert diminua ses chances de ratification. L’accord du 6 Février prônait un premier ministre de consensus pour éviter toute tentative partisane d’influencer les élections de la part du gouvernement. De fait J. Privert a créé les conditions pour renvoyer Fritz Jean au Parlement. Ce qui a été fait le 20 Mars. Cette attitude soulève des questions légitimes. Privert veut-il faire passer le temps pour ne pas organiser les élections ? Ou Est-ce une politique d’usure de Privert pour affaiblir le pouvoir Législatif et tenter de le dissoudre ? Cette approche mènera-t-elle à la perte de Privert ? Une chose est certaine la stratégie médiatique de Privert pour discréditer le parlement a échouée a cause des alliances politiques mis a jour par ses nominations au Palais.

Jocelerme Privert s’est trahi
Les trois conférences de presse de J. Privert, son discours bilan et plusieurs décisions politiques ont révélé clairement qu’il n’est pas intéressé à finaliser les élections. Le refus de nommer les membres du Conseil Electoral Provisoire, alors qu’il a les noms depuis dix jours est impardonnable. Sans parler de ses manipulations de nombreux secteurs pour désigner des gens à lui au CEP.  Vingt-huit organisations de droits humains ont voté pour choisir un des trois candidats  pour les représenter au CEP. Le premier désigné a obtenu dix-huit votes, le second dix votes et le troisième candidat M. Sainthubert a reçu zéro vote.

Au lieu de designer le premier, Privert a joué avec le POHDH (Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains) pour choisir Sainthubert. Il a fait la même chose avec les syndicats et quatre autres secteurs relevant de l’article 289 de la Constitution désignant les secteurs qui doivent déléguer des membres au CEP.  Quand dans son discours M. Privert a déclaré qu’il « voulait combler le vide à la Cour de Cassation », nombreux sont ceux qui ont compris sa manœuvre politique pour consolider son pouvoir.  Des quinze ministres nommés dans le cabinet ministériel, 13 sont du parti Vérité et 3 proches de Fanmi Lavalas, loin du consensus recherche.

En résumé, la crédibilité du Président intérimaire Jocelerme Privert a été sérieusement discréditée par les comportements suivants : les manœuvres de politisation de la Police Nationale, les interférences dans le pouvoir judiciaire, les anomalies dans les consultations avec les Présidents des deux chambres pour choisir le PM, les violations répétées de l’autorité constitutionnelle du Premier Ministre Evans Paul et des membres de son gouvernement, les demandes d’argent dans les ministères et la banque centrale violant les lois sur la fonction publique et ainsi que sa tentative visant a créer un environnement favorable à une chasse aux sorcières. Par ailleurs, outre toutes ces manipulations dont personne n’est dupe, un autre élément explique son échec au Parlement. Il s’agit de son insistance à mettre en place un Conseil Electoral Provisoire parallèle portant le nom de Commission de Vérification, dans le but inavoué d’annuler les élections et de générer un nouvel accord qui lui permettrait de rester au pouvoir pour deux ans, changer la Constitution et nommer Jacky Lumarque Président.

Les Options de Privert ?
Pour rétablir la confiance, le Président intérimaire Jocelerme Privert peut faire trois choses :

Premièrement, il peut nommer aujourd’hui lundi 21 mars, par arrêté, les neuf membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP) chargé de finaliser les élections.
Deuxièmement il peut consulter les trois groupes parlementaires de la Chambre des Députés et les deux groupes du Sénat pour rapidement statuer sur le choix d’un Premier Ministre de consensus que le parlement ratifierait en quarante-huit heures.

Troisièmement : Demander une prolongation de deux semaines pour rattraper le temps perdu.


En dehors de ces options Privert, tout effort pour essayer de négocier un nouvel accord politique avec deux ou trois proches de sa famille politique, pour rouler tout le monde, il sera force de démissionner et laisser la Présidence. Il faut aussi constater le manque de jugement du leadership politique de la MINUSTAH qui a accompagné Privert dans ce forcing suicidaire. Quelque chose doit changer à ce niveau. En attendant il est fort possible que les deux candidats a la Présidence qualifies pour le second tour lancent leur campagne ce Jeudi 24 Mars conformément a l'accord du 6 Février, un mois avant les élections.

CEP : Le leadership de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains (POHDH) est-il corrompu ? Par Stanley Lucas

$
0
0
Le plaidoyer permanent pour la défense des droits humains est vital pour l’avancement du processus démocratique en Haïti.  Les vingt-huit organisations travaillant dans le secteur des Droits Humains doivent bénéficier d’une aide. Elles contribuent chaque jour au respect de nos droits et militent pour responsabiliser ceux qui violent les Droits Humains en Haïti. C’est une cause honorable qu’il faut encourager et promouvoir.

Une neutralité nécessaire à la crédibilité
Pour mieux contribuer à l’avancement de la démocratie, les organisations et militants de Droits Humains doivent fonctionner suivant un principe de neutralité. Ces structures ne peuvent en aucun cas suivre un agenda politique partisan, appuyer un parti politique, ou, pire encore, participer à des fraudes.  C’est cette neutralité qui donne à ces organisations la légitimité et la crédibilité nécessaires pour promouvoir le respect des droits et responsabiliser les bourreaux.

Le 9 Mars 2016 vingt-huit organisations de Droits Humains ont convenu d’une réunion pour élire le délégué devant représenter leur secteur au prochain Conseil Electoral Provisoire (CEP).  Les organisations ont voté pour les trois candidats en compétition. Madame Ketly Julien a reçu dix huit (18) votes, M. Edmée Remy a reçu dix (10) votes et Jean Simon St Hubert zéro (0) vote.  Un procès verbal des résultats de l’élection fut rédigéet un mandat fut donné au Secrétaire Exécutif de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains (POHDH), Me. Joseph Maxime Rony, pour communiquer à la présidence le nom de Madame Ketly Julien.  Quand ce secteur fut informé que M. Rony avait plutôt communiqué le nom de St Hubert, ce fut un véritable choc pour eux. M. Jean Simon St Hubert choisi serait un opérateur politique du MOPOD. Selon eux Me. Samuel Madistin, candidat malheureux aux dernières élections présidentielles, serait à la base de cette manipulation du secteur des Droits Humains qu’il utilise comme un instrument politique.  Nombreux sont ceux qui croient que le Secrétaire Général du Palais National M. Anthony Barbier a participe dans ces manipulations avec un responsable du Réseau National des Droits Humains (RNDDH). L’organisation de droits humains GARR dans une lettre a protestécontre la fraude. Il en est de même pour le candidat qui est place deuxième M. Edmee Remy qui s’est révoltécontre cette fraude. Cet acte de corruption a un impact tellement négatif sur l’ensemble du secteur Droits Humains que de nombreuses personnes se posent la question suivante : est-ce que leur rapport sur les élections du 25 Octobre 2015 du POHDH a été fabriqué par le MOPOD et Madistin pour défendre leurs intérêts politiques ? Une enquête devrait être menée là-dessus pour découvrir la vérité.

Actes de fraude, fabrication de rapports et manipulations
On se souvient qu’après les élections du 25 Octobre Madistin, éliminé au premier tour, était le plus bavard sur les radios de la capitale. M. Edmee Rémy a écrit au coordonnateur de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains (POHDH) pour lui demander des explications sur cette fraude. La dernière déclaration de Ketly Julien sur radio Caraïbes a reconfirméla fraude. Depuis la fabrication du rapport Lancet en faveur du parti Fanmi Lavalas, un doute plane sur certains rapports de Droits Humains en Haïti. La confusion qui existe à l’Institut Démocratie et Justice (IDH) où des avocats et lobbyistes d’Aristide se posent comme des activistes de la démocratie et des Droits Humains, alors qu’ils exécutent un agenda politique Lavalas partisan, préoccupent les militants intègres des Droits Humains en Haïti.

Les solutions souhaitables
La grande question qui demeure sans réponse est celle-ci : qui sont les acteurs politiques et partisans du secteur des Droits Humains qui observent la neutralité que requièrent leurs professions ? Pour le moment, pour garder sa crédibilité, le secteur Droits Humains doit faire 4 démarches citoyennes :
1.     Faire la lumière sur cet évènement
2.     Demander la démission du leadership du POHDH
3.     Rendre publiques les sanctions prises contre les fraudeurs
4.     Organiser un séminaire pour garantir que le secteur des Droits Humains ne travaille pas en faveur d’un clan politique ni ne fabrique de rapports en fonction de leurs intérêts politiques.


Jean Bertrand Aristide aurait ordonne l’assassinat de Mireille Durocher Bertin par Stanley Lucas

$
0
0
"Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable c'est renier la démocratie, c'est la réduire à un simulacre."

Le témoignagepublic du chef de la sécurité de l’ancien Président Aristide Oriel Jean sur l'exécution du journaliste Jean Dominique avait relance en 2015 le dossier de l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin et Eugene Ballairgeau. Ca fait vingt et un ans. Cette contribution au débat sur la justice expose les criminels et les voleurs qui règnent comme des maitres sur Haïti. Ils tuent, volent les biens de l’état, les propriétés prive d’honnêtes citoyens, enlèvent et menacent. Ils défient la justice et la police tout en redéfinissant les règles du jeu démocratique. Avec quelques complicités médiatiques les assassins deviennent des persécutés et des prisonniers politiques. La violence est synonyme d’immunité politique devant les tribunaux. De Mireille Durocher Bertin à Jean Dominique en passant par les autres victimes politiques, la justice haïtienne dans ses tentatives de réparer le mal et les injustices est humiliée. L’égalité des citoyens devant la loi semble être un rêve lointain devant la puissance de l’argent, de la force politique violente et quelques responsables de l’état qui sont des lâches. La nouvelle règle semble être que l’homme et sa violence sont au dessus des lois, de la justice et de la constitution. Ceux qui luttent pour le triomphe de la justice, de la loi sont l’objet de menaces, d’attaques et propagandes diffamatoires.

Les mandats, les preuves de ces crimes ne veulent plus rien dire, c’est la force de la violence qui fait peur aux témoins qui devient la règle. Les témoignages des victimes, Madame Bernard Lauturedont le mari a été assassine suite aux ordres d’Aristide, d’Euvonie Georges, qui a décrit les assassinats des jeunes du Cap Haïtien par un dirigeant national de Fanmi Lavalas, Oriel Jeanqui clairement défini la responsabilité d’Aristide et de ses hommes et femmes de mains dans les assassinats du pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique et Ovil Duverseau qui était présent lors de l’assassinat de son fils Frantzi Duverseau sont politiquement eliminés. Les juges courageux et leurs familles sont menaces, intimides et sujets d’une propagande politique vicieuse tendant à salir leur personnalité. C’est l’imposition de la violence sur la loi. Les criminels sont la loi. C’est ca l’environnement judiciaire vingt et un an après l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin qui se battait pour le respect de la constitution et des lois de la république.


Le 28 Mars 1995 Mireille Durocher Bertin était assassine par des officiels et des sbires au service du gouvernement Haïtien sous le contrôle d’Aristide et de Lavalas. Selon les informations disponibles suite a un rapportconfidentiel du FBI rendu public, la planification et les ordres pour l'exécution de Me. Bertin venait directement du Président constitutionnel de la république M. Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate mère de 4 enfants en bas âge fut tuée par quinze balles. Eugene Junior Ballairgeau, un client de l’avocate, qui était aussi dans le véhicule fut crible de balles.
  
Mireille Durocher était une avocate brillante et une militante politique très active. Patriote, elle luttait pour le respect des lois de la république et de la constitution d'Haïti. En 1994, Mireille Durocher Bertin publiquement plaidait pour le respect de la souveraineté nationale violée par le débarquement des militaires américains et  la CIA pour réinstaller au pouvoir le Président Jean Bertrand Aristide. Bertin a demande aux instances de notre république et particulièrement au Président constitutionnel de la république Jean Bertrand Aristide de lui expliquer les références constitutionnelles qui l’autorisait a demander officiellement le débarquement et l’intervention des militaires des Etats Unis et de la CIA pour le réinstaller au pouvoir en Haïti en 1994?


Aristide savait a l'avance que les démarches de Mireille Durocher Bertin sur l'illégalité de sa demande officielle d'intervention militaire de 1994 ainsi que sa demande d'imposition d'un embargo économique sur le pays en 1992 seraient condamnes par devant les tribunaux Haïtiens comme des actes inconstitutionnels et illégaux.  Aristide serait aussi convoque par devant la Haute Cour de Justice pour être juge pour trahison et crimes contre la constitution et contre l'humanité pour les enfants, femmes et citoyens tues par l'embargo économique qu’il avait aussi impose sur son peuple. Jean Bertrand Aristide voulut immédiatement enterrer cette démarche légale et politique de Me. Bertin.

C'est dans ce contexte que le complot pour l'assassinat de Mireille Durocher Bertin prit naissance au palais national. Aristide voulait fermer définitivement la bouche de Me. Mireille Durocher Bertin et bloquer toute possibilité de débat public et légal sur la question qui allait provoquer le lancement d'une  procédure judiciaire contre lui. La voix de Me. Bertin était crédible. Membre du barreau des avocats, de la société civile et proche du secteur prive, elle défendait les femmes marchandes gratuitement devant les tribunaux qui représentent 82% du secteur informel et les droits des enfants victimes du système RESTAVEK .

Le complot pour la tuer fut immédiatement  mis en œuvre au Palais National. La responsabilité pour exécuter le plan macabre fut déléguée au Ministre de l'Intérieur, Mondesir Beaubrun.  L'enquête du FBI publier plus tard sur l'internet révélera que le ministre de l'intérieur Beaubrun, le coordonnateur de l'assassinat de madame Bertin, suivait a la lettre les instructions données par Jean Bertrand Aristide. L'exécution de Bertin provoqua un scandale et une révolte.

Suite a l'enquête du FBI, a cause de l'implication directe dans l'assassinat de Bertin, le Ministre Mondesir Beaubrun fut écartée durant la visite officielle du Président William Jefferson (Bill) Clinton en Haïti sur demande de l'administration américaine le 30 Mars 1995. L'enquête sur l'assassinat identifia les frères Eddy et Patrick Moise, anciens membres du SSP comme les tueurs employés par le ministère de l'Intérieur pour exécuter Mireille Durocher Bertin. Les armes utilisées par les frères Moise ont été enregistrées et fournies par le ministère de l'Intérieur ainsi qu'un véhicule tout terrain Izuzu Trooper de couleur grise. Beaucoup de ressemblances avec les assassinats du Pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique. Les frères Moise avaient aussi en leur possession des cartes d'identification du Ministère de l’Intérieur. Cette découverte des enquêteurs sur l'implication des frères Moise dans l'assassinat de Bertin suscita des inquiétudes au palais. Aristide décida immédiatement d'exécuter les deux frères Moise pour éviter qu'ils parlent devant un tribunal.

L'exécution des frères Moise aura lieu a Léogane. Ils furent assassines dans leur sommeil a 5:00 am par le régime, selon les témoignages de plusieurs policiers de la Swatt team. Le trio tout puissant qui contrôlait les assassinats politiques au sein de la police à l'époque coordonnait l'exécution. Les instructions données pour cette opération de la SWATT team : Ne ramenez pas les frères Moise vivants!

Le ministre de la justice en poste Jean Joseph Exumequi était l'un des conseillers privilégies d'Aristide en sait long sur cette affaire. Aucune question d'aucune institution, ni de la presse. Il n'a jamais rien dit sur la mort de ce collègue qu’était Me. Mireille Durocher Bertin. Exume veut oublier ou peut être a-t-il peur de parler pour ne pas connaitre les sorts de Venel Josephou d’Oriel Jean?

Vingt ans après, le dossier de l’assassinat de Me. Durocher Bertin est relance par le témoignage du chef de la sécurité de Jean Bertrand Aristide. Vingt ans après les citoyens se demandent pourquoi aucune enquête, aucune condamnation, pourquoi aucune procédure judiciaire ? La grande question, POURQUOI, restée sur les lèvres est relancée a travers onze questions de Madame Anne-Rose Schoen:

1. En effet, Maitre Mireille Durocher Bertin, personnage public, était encouragée dans ces prises de position par plusieurs secteurs de la société haïtienne. Cependant ces mêmes entités n’ont pas jugées bon de condamner sa mort. Je me demande : POURQUOI ?
2. Maitre Mireille Durocher Bertin, femme, épouse et mère de 4 enfants, n’a pas non plus bénéficiée de la condamnation de son assassinat par les multiples associations féminines, qui militent sur le terrain et dont elle a été la fondatrice d’au moins une. Ces organisations des femmes vaillantes, ces « poto mitan » de la société sont restées muettes jusqu’à aujourd’hui? Je me demande : POURQUOI ?
3. Maitre Mireille Durocher Bertin, de son vivant, travaillait souvent gratuitement pour les associations de marchandes, leur expliquant leurs droits et devoirs et défendant certaines gratuitement au Parquet de Port-au-Prince. Pourtant, aucune association ou fédération du secteur informel n’a élevé la voix pour condamner ce crime crapuleux. Je me demande : POURQUOI ?
4. Maitre Mireille Durocher Bertin défendait passionnément les droits de l’enfant, s’opposant contre le fléau du système restavec, contre les abus dans les procédures anarchiques d’adoption en Haïti et contre le trafic de ce que nous appelons aujourd’hui communément l’Esclavage Moderne. Bizarrement, aucune association de droit de l’homme, de la femme ou de l’enfant n’a jugé bon, même 18 années après, de condamner ce qui est arrivé. Je me demande : POURQUOI ?
5. Maitre Mireille Durocher Bertin, avocat, membre du Barreau de l`Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été assassinée avec son client en plein exercice de ses fonctions, jusqu'à date, le Barreau est resté silencieux. Je me demande : POURQUOI ?
6. La société civile, ainsi que ses associations qui œuvrent pour l’installation de la démocratie, pour un progrès socio-économique et pour un état de droit pour tous et toutes en Haïti, n’a pas non plus montré son désaccord par rapport à cette disparition subite et terrible d’une force vive et engagée de son propre milieu. Je me demande : POURQUOI ?
7. Les associations patronales, qui comptaient et qui comptent toujours parmi elles beaucoup de clients de Maitre Durocher Bertin, ont préféré de mettre leurs têtes dans le sable ou imiter la fameuse sculpture des trois singes qui ne voient rien … n’entendent rien… ne disent rien…Je me demande : POURQUOI?
8. Une organisation internationale de défense des droits de l’homme me déclarait par la suite et durant une conversation téléphonique en décembre 1995, qu’elle ne comptait pas défendre le cas d’un des amis de Mireille incarcéré illégalement, car il avait et je cite « politiquement la mauvaise couleur » et qu’elle ne pouvait pas se permettre en 1995 de défendre le cas d’un mulâtre en Haïti…Je me demande : POURQUOI ?
9. Partout ou le nom de Maitre Mireille Durocher Bertin surgit, les intervenants utilisent l’exemple à leurs propres fins ou tournent tout simplement le dos, en déclarant qu’elle aurait dû s’arrêter … se taire, quand elle en avait encore le temps. Je me demande : POURQUOI ?
10. Personne ne s’est mis à manifester au grand jour en criant « plus jamais » - comme cela a été le cas pour tant d’autres victimes d’un crime violent. Je me demande : POURQUOI ?
11. Nous sommes restés muets et nous restons toujours muets, prétendant que cet assassinat n’a jamais eu lieu ou qu’il fait partie de la chronique des faits divers. Je me demande : POURQUOI ?

Anne-Rose Schoen ajoutes: "Ce sont là mes réflexions personnelles sur une situation qui perdurent depuis trop longtemps … 18 longues années, et qui devrait, à mon sens, révolter la conscience de plus d’un. Quelle organisation, institution, association, fédération privée ou publique condamnera finalement l’assassinat de cet être humain, commis il y a 18 années déjà ? Lui rendant ce minimum de respect dont toute personne devrait bénéficier de nos jours ? Tous les crimes se doivent d’être condamnés, y compris celui de Mireille et celui-ci ne l’a toujours pas été… Je me demande : POURQUOI ? Quelqu’un pourra-t-il un jour me répondre … ? POURQUOI ?"

Mireille Durocher Bertin, Brignol Lindor, Pasteur Antoine Leroy, Jacques Fleurival, Jacques Roche, Senateur Yvon Toussaint, Michel Gonzalez, le General Mayard, Jean Dominique, le Père ti Jean, Venel Joseph, Oriel Jean, Bernard Lauture et tant d'autres mentionnes dans la lettre du Sénateur Irvelt Cheryfont partie d'une longue liste de citoyens exécutés par Aristide et les criminels du mouvement Lavalas pour des raisons politiques. Antoine Izmery, Lovinsky Pierre Antoine, Guy Malary, etc. doivent recevoir la justice qui leur sont dus. Leurs familles souhaitent des actions de la  justice malgré les menacées, la peur et les assassinats des témoins clefs. Les bourreaux sont toujours puissants, ils continuent de défier les autorités judiciaires, de marcher et de cracher sur les victimes. Récemment avez-vous constater avec quelle facilite ces bourreaux ont tue devant sa résidence l'ancien gouverneur de la Banque Centrale Venel Joseph et le chef de la sécurité d’Aristide Oriel Jean qui voulaient témoigner devant la justice sur les crimes et la corruption ? Avez-vous constate l’agressivité avec laquelle trois journalistes traitaient des témoignages qui mèneraient a l’incarcération des criminels qui ont tue leur confrère Jean Dominique a cause de leurs affiliations politiques?


Que faire vingt ans après l’assassinat de Me. Durocher Bertin et un mois après l’assassinat d’un témoin clef dans l’assassinat du journaliste Jean Dominique? Pour qu'il y ait justice nous devons conforter et sécuriser les familles victimes et les témoins. Nous devons supporter le travail des juges courageux pour que l'égalité des citoyens devant la loi devienne une réalité. Nous devons nous battre pour traduire les bourreaux, sans abus, devant la justice.

Est-ce que le prochain Conseil Electoral d’Haïti de 2016 sera partisan? Par Stanley Lucas

$
0
0

Caricature du Nouvelliste



















Jocelerme Privert a prêté serment comme Président provisoire depuis le 14 février 2016. Sa mission, conformément à l’Accord du 6 Février 2016, est de finaliser le processus électoral en vue de la prestation de serment d’un Président constitutionnel, le 14 Mai. Un Premier Ministre de consensus M. Enex J. Jean-Charles a été ratifié par le Parlement puis installé le 28 mars. Les neuf membres du Conseil Electoral Provisoire devraient être aussi installés sous peu. Ce conseil électoral sera-t-il partisan ?

Conspirations et manipulations
Depuis quelques semaines, certaines actions du Secrétaire Général de la Présidence Anthony Barbier sont plutôt inquiétantes. Bien que les syndicats aient choisi démocratiquement de confirmer leur candidat, Madame Edith Lourdes Joseph pour le CEP, le Secrétaire Général essaie de faire un choix personnel n’émanant pas vraiment du secteur syndical. C’est ce genre de manipulations de Préval et de l’Inite qui avaient permis à Jacques Belzin d’être aux cotes de Gaillot Dorsinvil au CEP de 2010 avec les résultats qui s’en suivirent. Le secteur syndical a écritdeux lettres au Président intérimaire Privert sur ces manipulations. Il en est de même au niveau des organisations de Droits Humains. Vingt-huit organisations ont voté pour choisir leur délégué. La personne élue avec dix-huit votes est Madame Ketly Julien, pourtant le Secrétaire Général du Palais National avec une personnalité de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains ont choisi Jean Simon St Hubert qui a reçu zéro vote le jour des électionsdu secteur Droits Humains. La même chose s’est reproduite avec les organisations de femmes. Le Secrétaire Général du Palais National, Anthony Barbier, a ignoré les organisations de femmes, et a conspiréavec une organisation dénommée SOFA (Solidarite Fanm Ayisien) pour recruter la personne voulue. C’est la même chose pour trois autres secteurs devant déléguer des personnalités au Conseil Electoral Provisoire. Allons-nous assister à la mise en place d’un Conseil Electoral partisan au service du Président provisoire Jocelerme Privert  chargée de manipuler les résultats des élections comme par le passé ?

Le conflit électoral : une source permanente de crises politiques en Haïti
La source de toutes les crises politiques des vingt-cinq dernières années à la base a été un conflit électoral. Depuis 1990 une partie de la classe politique haïtienne, conditionne sa participation aux élections au contrôle sur le Conseil Electoral Provisoire (CEP) chargé d’organiser les élections.  Le CEP ayant organisé les élections de 1990 était totalement à la dévotion de ce secteur. Après les élections, ils furent tous récompenses. Le Président Aristide nomme Jean Casimir Ambassadeur d’Haïti à Washington, Emmanuel Ambroise Ambassadeur au Canada, le Président de ce CEP fut nommé Ambassadeur d’Haïti à Paris, quand le Sénat de la république fit opposition à ce choix, Aristide par Arrêté présidentiel fit de Jean Robert Sabbalat le Ministre des Affaires Etrangères.

Le même scénario fut répété en 1995 avec Anselme Rémy, un proche du secteur Lavalas qui travaillait à l’Université d’Etat. La manipulation des résultats par les responsables du CEP et le boycott des deux tours par les partis ont créé une division de Lavalas, qui a donné lieu à deux partis. L’un de ces partis réunit Aristide et ses partisans, Fanmi Lavalas qui menaient une politique électorale antidémocratique axée sur la violence et la manipulation des résultats. L’autre parti a été formé de l’Organisation Politique Lavalas qui devint l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) dirigée par Gérard Pierre-Charles. Il faut y ajouter les autres partis de l’opposition, c’est-à-dire la Convergence Démocratique, Le Grand Front Centre Droit (GFCD) regroupant le parti Mobilisation pour le Développement National (MDN) et trois autres partis, et plusieurs autres partis politiques.

Le recours au coup d’État électoral
Lors des élections du 6 Avril 1997 avec un CEP sous leur contrôle, Lavalas réalisa un coup d’Etat électoral. L’opposition au coup d’Etat de Lavalas émergea de la primature quand le Premier Ministre Rosny Smarth bloqua aux archives nationales les résultats fabriqués par la présidence. A l’époque René Preval était la doublure d’Aristide. Préval se révoltera contre Aristide au début de son second mandat en 2006. C’est pour cette raison que Préval maintiendra Aristide en exil en Afrique du Sud et va exclure Fanmi Lavalas des elections de 2009. Smarth fut forcé de démissionner mais le faible taux de participation, moins de 3%, la décision de Smarth et les boycott de l’ensemble des partis politiques contribuèrent a l’échec coup d’Etat électoral de Lavalas. Une négociation politique donna naissance a l’Accord du 4 Mars 1999 avec l’Espace de Concertation pour la mise en place d’un CEP équilibré ayant à sa tête Me. Léon Manus un homme intègre et modéré. Il rassura la classe politique et les secteurs variés de la société civile. Le 21 Mai 2000, le taux de participation était de 60%, contrairement au 5% de 1997, l’ensemble des partis était présent, la sécurité était satisfaisante ainsi que la gestion administrative. Une fois encore Aristide tenta un nouveau coup d’Etat électoral en menaçant de mort le président du CEP. Devant ces menaces, Me. Léon Manus, au lieu de répondre aux diktats d’Aristide et publier de nouveaux résultats des élections fabriquées par la présidence en lieu et place des résultats représentant le vote de la population, décida de partir en exil aux Etats-Unis plutôt que de trahir les principes démocratiques. Une lettrerendue publique par Manus donne les détails de cette tranche de notre histoire politique et électorale. Le 26 Novembre 2000 Aristide exécuta un coup d’Etat électoral avec un CEP qui était dans sa poche. Le taux de participation était de 1%. Il se donnera 83% de ce taux de participation. Ce coup d’Etat électoral permit à Aristide de prendre illégalement le pouvoir le 7 Février 2001. Pour sauver sa présidence le Président Bill Clinton délégua à Port-au-Prince son Conseiller National à la Sécurité, M. Anthony Lake qui signa avec Aristide un Accord en huit points pour le retour à l’ordre constitutionnel. Au lieu d’exécuter l’Accord, Aristide sombra dans des violations systématiques de Droits Humains, des assassinats politiques de journalistes, de leaders politiques et de membres de la société civile, incendiant des locaux de partis politiques etc. Toutes ces exactions ont conduit à sa démission en 2004.

De 2004 à 2006 Le Gouvernement Alexandre Latortue créa les conditions pour l’organisation des élections. Ces élections furent acceptables et René Préval devint pour la seconde fois Président d’Haïti. Il y eut des débats autour de la décision du CEP de compter les votes blancs qui permirent à Préval de recevoir 51.2% en lieu et place des 49% qui ouvraient la porte à un second tour.

En 2009 Préval mit en place un CEP à sa solde qui lui permit de nommer de nombreux conseillers et proches sénateurs de la république. Parmi ces conseillers on retrouvait John Joel Joseph, Moïse Jean-Charles, Jocelerme Privert etc...  L’opposition rejeta ce coup d’Etat mais les contestations perdirent leur intensité. Ces parlementaires mal élus gardèrent leurs sièges.

Les manœuvres politiciennes de Préval
En 2010, Préval et ses alliés de LESWA-INITE avec Gaillot Dorsinvil et Pierre-Louis Opont préparèrent un coup d’Etat électoral. L’objectif était de construire un parti unique en Haïti avec le contrôle de l’Exécutif, deux tiers des deux chambres du Parlement. Un amendement constitutionnel contesté en 2009 préparait la route pour ce contrôle absolu. L’amendement constitutionnel de 2009 à 2012 avait été contesté à cause de la falsification opérée par le Sénateur Privert, selon les écrits de plusieurs journaux et des discussions à la radio. Le coup d’Etat électoral de René Préval en 2010 échoua partiellement. Tout en réussissant à voler plusieurs postes à la Chambre des députés et au Sénat, Préval et ses alliés perdirent la Présidence. Malgré tout, en tirant parti de leur mainmise sur le Parlement, Préval et l’INITE imposèrent l’amendement falsifié.

De 2011 à 2014 par des blocages systématiques, une partie de l’opposition empêcha la tenue des élections. L’objectif était le contrôle absolu du conseil électoral. Ce documentprésente ces efforts de blocages de 2011 à 2014. A travers un Accordpolitique, après les violences des rues, ayant pris le contrôle absolu du Conseil Electoral Provisoire et partiel du gouvernement en Janvier 2015, cette opposition  (Lavalas-MOPOD-INITE-FUSION) qui bloquait le processus électoral, décida de se rendre aux élections. Les élections Législatives du 8 Aout 2015 étaient caractérisées par la violence. 85 partis politiques ont participé à cette violence, ainsi qu’aux irrégularités, à l’usage de la fraude et aux déficiences administratives et techniques. Le 25 Octobre 2015 pour le second tour des Législatives et le premier tour des présidentielles ce fut une réussite. Le 27 Octobre des candidats à la présidence, des mauvaisperdants, sans aucune documentation et en utilisant des rumeurs lancèrent une campagne pour discréditer ces élections et demander leur annulation. Cette campagne trouva un écho chez des journalistes qui accompagnaient ces candidats. Le résultat c’est que le processus fut remis en question et une Commission d’Evaluation Electorale fit des recommandationsà appliquer, pour le second tour des présidentielles entre les deux candidats qualifiés, Jovenel Moïse et Jude Célestin.

Le danger des manipulations de Privert : la dégradation du climat politique
Entre temps le mandat du Président Michel Martelly prit fin et grâce à un Accordentre l’Exécutif et le Législatif pour la continuité constitutionnelle, le Président du Sénat Jocelerme Privert fut élu au second degré Président intérimaire d’Haïti pour 120 jours dans le but de finaliser les élections et de s’assurer qu’un Président constitutionnel choisi par le peuple à travers ces élections puisse prêter serment le 14 Mai 2016. Mais Privert semble vouloir fabriquer une machine électorale à sa dévotion.


Il est important que le Conseil Electoral qui sera nommé cette semaine soit indépendant. Si les informations ci-dessus sont confirmées, Haïti s’oriente vers une dégradation rapide de la situation politique et une instabilité chronique.

On the Haitian Presidential Electoral Commission: Is OAS’s Sir Ronald Sanders Undermining Democracy?

$
0
0
The Miami Heraldreported that Sir Ronald Sanders from OAS recommended that Interim President Privert name a Presidential Electoral Verification Commission. That would be a total violation of the February 5, 2016 Accord and the Haitian Constitution. With this statement, Sanders is opening a Pandora’s box that would open Haiti to total chaos and exacerbate the chronic political instability. Why would the OAS propose such a violation of Haiti’s democratic process?

This seems to be the result of Privert’s lobbying to extend his 120 days in office into a two-year transition. That would be a disaster and all the political gains made over the years would be washout. Sanders’ statement reminded Haitians how the violations of the eight point agreement to return to constitutional order between Aristide and National Security Advisor Anthony Lake in November 2000 led to two years of violations of human rights, political parties headquarters burning and chaos. It also reminded Haitians how OAS Luigi Enaudi and Sandra Honore failed to uphold and defend democratic principles when Aristide was killing his political opponents. Failure to defend Haiti’s constitution and the February 5 Accord might lead to the same results. Will OAS, Sir Ronald Sanders and Sandra Honore fail Haiti again?

 After Haiti came out of the Duvalier dictatorship, the framers of the constitution in 1987 wanted to ensure that none of the three branches of Government could interfere with the elections. Particularly the Executive Branch which in Haiti’s recent past used commissions as one of the tricks to change the voters’ choices and install dictatorships. The framers created the electoral tribunal known as Provisional Electoral Council (CEP) under Article 289 of the constitution. All matters related to the elections, evaluations, verifications, contestations, and publications of the results or any other electoral matters are legally under the purview of one institution, the CEP. The framers went as far as not allowing the Judiciary and any other Court to overrule the CEP decisions. When Interim President Jocelerme Privert is trying to name a Presidential Electoral Commission, known as the Verification Commission, he is interfering with the letter and the spirit of Haiti’s constitution, and he is in the path of what the framers forbid in order to prevent an electoral coup. If there is a need for verification, there is only one place it can be done, with the new CEP. Nowhere else.

If Privert moves forward with a Commission, it will create a jurisprudence that will allow future interference of executive power in elections results. It is worth noting that there are no calls to do the same with the Legislative and Municipal election results. In these Legislative and Municipal elections, the candidates followed the process, contested and respected the outcomes. In the presidential elections, the candidates who lost the elections did not follow the process and are no putting forward new rules. Why should this be allowed? Is that the new door that Sanders is opening with the Democratic Charter?

Now, it is time to stop the shenanigans and implement the final chapter of the February 5 Accord. At least most of the members of the Core Group, or the international community groups tasked with supporting Haiti through this turbulent time, are standing for elections and democracy. We should be mindful that Chapter V called for the finalization of the presidential runoff, ensuring that a new constitutional President take office on May 14, six days before the end of the mandate of the interim President, and get Haiti back to stability.

L’OEA refuse de Combattre la Violence Politique en Haïti, par Stanley Lucas

$
0
0
Depuis le mois de Janvier nous avons réclamé la mise en place d’une Mission Permanente de l’OEA pour combattre la violence politique qui constitue la plus grande menace contre le processus électoral et la stabilité politique. Cette mission pourrait aider à identifier les acteurs responsables de la violence politique en Haïti et coopérer avec les institutions policières et judiciaires afin de réduire considérablement la violence politique.

Est-ce que la MINUSTAH protège les sbires de Lavalas et de Pitit Dessalines ?
C’est une perception forte qui existe en Haïti parce que la MINUSTAH n’a pas su protéger les centres de vote en Janvier 2015 conformément au mandat donne par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Dans la nuit du 21 au 22 Janvier 2016, des bandits lourdement armés ont attaqué 18 centres municipaux de vote à travers le pays. Un centre municipal de vote regroupe entre cinq et soixante dix sept bureaux de vote. Après avoir pillé ces centres municipaux de votes, les bandits les ont incendiés. Selon les témoignages des citoyens des communes ciblées, ce crime politique a été commis par des sbires du mouvement Lavalas et de Pitit Dessalines. Qui ne se souvient des appels à la violence du député Danton Leger sur radio Caraïbes avant ces actes criminels ? Le leadership de la MINUSTAH proche de Lavalas a refusé d’enquêter et de produire un rapport sur ces évènements. Malgré le communique du Département d’Etat condamnant ces intimidations,  la violence électorale et la violation de la Charte Démocratique aucun suivi n’a été fait pour punir les responsables de la violence politique. L'inaction de la MINUSTAH contre la violence politique depuis 2012 laisse ouverte une porte faisant croire a certains acteurs politiques que la violence est un outil acceptable sur le terrain de la compétition politique. C'est dangereux pour les récents gains démocratiques.

Crimes politiques et agressions en série : la remacoutisation en marche
Dans le bilan du cycle de la violence politique, on peut citer la tentative d’enlèvement de José Ulysse du parti Ansamb nou Fò, dissident du parti Lavalas et proche du PHTK. Il faut y ajouter les assassinats de Lyonel Prévilon, ancien candidat du PHTK pour la commune de Desdunes criblé de balles et du militant Jeff Pierre Louis assassiné le 13 Mai au cours d’une manifestation pacifique du PHTK. Rappelons aussi les agressions physiques contre Fednel Monchéry et plusieurs militants du parti PHTK ainsi que les persécutionspolitiques du gouvernement Privert contre les membres du PHTK dans l’administration publique, les départements des Nippes, du Nord’Est, du Sud et de l’Ouest à travers la politisation de la justice et des délégués récemment nommes.  Dans la nuit du 15 au 16 Mai, des bandits ont attaqué le Commissariat des Cayes. Deux policiers sont morts. Suite à cet acte odieux deux versions circulent dans l’opinion publique.

1.     Selon le Président Privert ce serait le citoyen Guy Philippe qui serait responsable de cet acte criminel
2.     Tandis que d’autres personnalités politiques parlent d’une machination politique monte par le Palais de Privert et Fanmi Lavalas. Rappelons que le Président provisoire actuel Jocelerme Privert est sur la liste des organisations de droits comme responsable du massacre de Raboteau aux Gonaives en 2004 et dumassacrede la Scierie a Saint Marc durant la même période.

Alliances et mésalliances
La récente conférence de presse du porte-parole de la Présidence a renforcé la deuxième thèse tandis que le Palais national dépêche une commission d’enquête aux Cayes pour faire la lumière sur ces évènements criminels.  Rappelons qu’il existe un contentieux entre Lavalas, dont faisait partie Privert comme Ministre de l’Intérieur en 2004, et Guy Philippe. A cette époque Guy Philippe et Moise Jean-Charles de Pitit Dessalines étaient derrière un mouvement populaire qui a provoqué le départ de Jean Bertrand Aristide et l’éviction de Lavalas du pouvoir. Cette animosité entre Guy Philippe et Lavalas ainsi que son alliance avec Moise Jean Charles de Pitit Dessalines se sont traduites dans un entretien entre Moise Jean-Charles (Pitit Dessalines et ancien Lavalas) et Gérard Gilles, un responsable national du parti Fanmi Lavalas. Ecoutez : https://soundcloud.com/haiticherie/lob-y-ak-joure-nan-fanmi

Le discrédit de la MINUSTAH et la nécessité du rôle régulateur de l’OEA
Plus que jamais l’isolement et la neutralisation des acteurs de la violence politique en Haïti sont une urgence pour la stabilité politique d’Haïti. La perte de crédibilité totale de la MINUSTAH à travers le viol d’un jeune garçon mineur par ses soldats, la non sécurisation des centres de vote le 21 Janvier, la propagation de l’épidémie du choléra par les soldats Népalais et d’autres actes du genre ont déterminé la perception négative et généralisée selon laquelle la MINUSTAH est devenue une mission partisane qui a son favori sur l’échiquier politique.  En conséquence on la considère incapable de faire un travail de suivi sur la violence politique en Haïti et d’exécuter le mandat donne par le Conseil de Sécurité. Il n’y a que l’Organisation des États Américains (OEA), à travers la CIDH (Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme), qui pourrait faire ce travail de lutte contre la violence à travers une commission neutre.

Bilan de Jocelerme Privert , Président Provisoire d’Haïti (14 Février – 14 Juin 2016): Une catastrophe par Stanley Lucas

$
0
0
Le Sénateur Jocelerme Privert avait permis à René Préval de rester au pouvoir jusqu’au 14 Mai 2011.  Comme président du Senat, il trouvera le 5 Février 2015 un accordavec la Présidence pour la continuité de l’État.  Comme en 2011, la solution institutionnelle vient du Parlement qui choisit Privert comme Président Provisoire pour une durée de 120 jours. Son mandat était de finaliser le processus électoral qui avait débuté en 2015. Deux dates étaient importantes dans cet accord : l’organisation du deuxième tour des élections le 24 Avril 2016 et la prestation de serment d’un Président constitutionnel le 14 Mai. Que s’est-il passé en quatre mois ? 14 Juin fin de mandat, Privert a-t-il réussi dans sa mission ? Quel est son bilan ?

Organisation de la Présidence Provisoire Privert
L’organisation concoctée par le Président provisoire se présente comme suit :
- Jean Max Bellerive, un ancien premier ministre de Préval, (VERITE-INITE),  
  directeur de cabinet
- Daly Valet (Ancien Directeur de campagne de Moïse Jean Charles, (Pitit
   Dessalines), conseiller politique
- Schiller Louidor et Yves Cristallin (Fanmi Lavalas) Conseillers Politiques
- Assad Volcy (Pitit Dessalines) Conseiller Politique
- Joanas Gue et Kelly Bastien (VERITE) conseiller
- Gabriel Verret, (Groupe de Bourdon) conseiller informel

Il faut y ajouter d’autres nominations d’activistes venant de Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines et Vérité-INITE. La Présidence Provisoire de Privert est organisée par et pour Cavalas.

Exécution de l’Accord du 5 Février

Nomination du Premier Ministre de Consensus
Le Président provisoire a consulté les parlementaires pour nommer un Premier Ministre. La Présidence et le Parlement s’étaient mis d’accord sur une liste de trois personnalités desquelles devrait sortir le Premier Ministre. Privert nomma unilatéralement Fritz Jean perçu comme venant du secteur Lavalas. Cette nomination envenima ses relations avec le Parlement et une perte de confiance dans la volonté de Privert de finaliser rapidement le processus. Le Parlement ne valida pas la nomination de Fritz Jean. Privert, forcé de reculer, choisit alors Enex Jean-Charles qui fut approuvé par le Parlement. Ce jeu coquin a tout de même duré quarante jours.


Choix et Nomination des membres du Conseil Electoral Provisoire
Les manipulations de Privert et de Anthony Barbier dans la mise en place du Conseil Electoral Provisoire vont encore éroder le minimum de confiance dont bénéficiait Privert. Sept des neuf membres nommés au Conseil Electoral Provisoire ne seront pas les personnes choisies par les secteurs de la société conformément à l’article 289 de la Constitution. Jean Simon St Hubert, qui a obtenu zéro vote dans l’électionà laquelle ont participé 28 organisations de droits humains, n’est pas la personnedésignée pour représenter ce secteur au CEP.  Pourtant c’est lui qui ira siéger. Soixante dix organisations syndicales ont écrit au Président Privert les 20et 25Février pour communiquer le nom de leur délégué au CEP. Privert et Barbier ont fait autrement. Il en est de même pour les secteurs femmes, Vaudou, Presse, paysans et secteur privé que Préval a manipulés. Malgré tout, le CEP partisan de Privert sera installé.

Commission Présidentielle de Vérification Electorale
Refusant d’exécuter l’Accord du 5 Février, à la recherche de subterfuge pour rester le plus longtemps possible, certains disent deux ans, au pouvoir en vue de réaliser un coup d’Etat électoral, Privert nommera une commission Présidentielle de Vérification Electorale. Les membres seront François Benoit, un dirigeant du parti MIDH qui a participé aux dernières élections, Gédéon Jean, un activiste politique proche du MOPOD et du RNDDH, Erick Gaillard, un proche du parti FUSION qui réclamait l’annulation des élections, Mac Donald Jean et Pierre Wilfrid Sanon du secteur Lavalas. Sans grande surprise, cette commission présidentielle politique et partisane exécuta les desideratas du Président Provisoire Privert et demanda, à travers leur rapporttruffé d’erreurs factuelles et juridiques, l’annulation du premier tour des élections présidentielles.

Prenant part au coup d’Etat de Privert, le CEP de Berlanger-Hercule refusa de faire une évaluation technique de ce dit rapport communément appelé rapport présidentiel de falsification électorale. Et pourtant la mission d'observation électorale de l'Union Européenne a identifiéles faiblesses sérieuses, conceptuelles, factuelles, légales et méthodologiques du rapport de la commission Présidentielle  ainsi que sa conclusion, qui a mené le CEP à annuler les résultats du premier tour des élections présidentielles. Deuxièmement, il analyse les problèmes de légitimité de la CIEVE, tant sur le plan constitutionnel, consensuel et le concept, pertinence et fiabilité des voix irrétraçables, dont le rôle est central dans le raisonnement de la CIEVE, ainsi que de sa redéfinition du décret électoral. 

Depuis, les représentants des deux candidats à la présidence qualifiés pour le second tour réclament l’organisation du second tour, tandis que le Parlement dans un communiquéaffirme qu’il n’est en aucun cas lié à la commission de vérification et qu’ils ne reconnaissent pas l’autorité et leur rapport.  Jovenel Moise dont le PHTK a identifié la supercheriede la commission Privert demande l’organisation du second tour et a rejeté le rapport tandis que le Sénateur Anacasis Coordonateur Général de LAPEH réclameun second tour à trois (Jovenel Moise, Jude Célestin et Moise Jean Charles). Privert à travers le rapport de sa commission présidentielle vise aussi la dissolution du Parlement.

Rapports entre Le Conseil Electoral et la Commission de vérification
Bien vite, le nouveau Président du CEP, Léopold Berlanger, prendra la décision politique d’aider Privert à constituer une commission présidentielle de vérification électorale. Cette commission de vérification n’est pas dans l’accord du 5 Février et fait partie d’un outil créé par Privert pour atteindre ses objectifs politiques. Voyant que ses choix politiques sont mis en plein jour par cette décision, Berlanger dans son jeu laloz dira que les recommandations de la commission de vérification ne seront pas imposables au CEP.  Le rapport de cette commission sera remis au CEP. Berlanger sans évaluation des Directions juridique et des Opérations Electorales  du CEP adoptera le rapport de la commission de vérification de Privert en publiant un calendrierélectoral perçu comme un calendrier d’instabilité politique puisque faisant perdurer le provisoire.


Privert et les trois pouvoirs de l’Etat
Durant son mandat, Privert a créé une situation de tension au sein des trois pouvoirs de l’Etat. Il a totalement perdu la collaboration du pouvoir judiciaire à cause de ses intimidations,actes de violences envers les tribunaux pour imposerson agenda politique totalitaire. Il a même réussi à soulevercontre lui les avocats du Barreau de l’ordre des Avocats, suite aux actions violentes de son Commissaire du Gouvernement Danton Léger.  Au sein du pouvoir Législatif dont il est issu, il a perdu le support de la grande majorité parlementaire.  Le choix du Premier Ministre Jean et la modification du décret électoral, par un Arrêté présidentiel sans vote du Parlement, ne sont que de petits indices des dérives de cette relation entre les deux pouvoirs. Au sein du pouvoir exécutif, le Premier Ministre a refusé de cautionner les actes illégaux de violations de droits humains de Privert.  La lettredu Premier Ministre au Ministre de la Justice demandant le respect des conventions sur les droits humains signée par Haïti ne peut être plus claire.


Les efforts de Privert pour affaiblir ses adversaires politiques
Privert a essayé d’intimider les trois représentants du Parti Haïtien Tet Kale lors d’une réunion au palais le 19 Février. Au cours de cette réunion sans documentation, il déclare que le candidat Jovenel Moise, qui a gagné le premier tour des élections présidentielles, est classé cinquième. Le PHTK a rapidement réagi à cette tentative d’intimidation et de manipulation politique.

Privert, pour asseoir son projet politique, a essayé d’affaiblir Pitit Dessalines et Moise Jean Charles en recrutant d’abord Daly Valet, directeur de la campagne électorale de Moise Jean Charles, ensuite Assad Volcy un bras droit de Moise à qui il a donné le Ministère des Affaires Sociales, enfin Levelt Fanfan et un ancien porte parole de Pitit Dessalines comme porte parole adjoint du palais. Cette division a permis à Privert d’affecter Moise Jean Charles a travers les déclarations d’Assad Volcy qui menaçait de dire la vérité sur les FAUX procès- verbaux de Moise si celui ci lui faisait perdre le Ministère des Affaires Sociales. Moise Jean Charles constitue une menace permanente pour Fanmi Lavalas. Aristide a demande à Privert de se débarrasser de Moise.

 Privert a tente de faire de même avec Gérald Germain, directeur de la campagne de Jude Célestin,  à qui il offre la direction adjointe du FAES et quelques avantages à la banque centrale. Le Sénateur Anacasis, coordonnateur de la campagne de Jude Célestin et de LAPEH, a compris la manœuvre. Pour sortir de ce bourbier, il fait une propositionpour organiser le second tour avec trois candidats. Ce qui est un désaveu du projet Privert, un rejet du rapport de la commission de vérification et une reconnaissance que Jovenel Moise a gagné le premier tour des élections.

Privert, les persécutions et la violence politique
Nombreuses ont été les cibles de persécutions politiques et de violations de droits humains systématiques du Gouvernement Privert. Les organisations politiques victimes sont Repons Peyizan, le Parti Haïtien Tèt Kale, le KID, les membres de la Plateforme Viktwa, de nombreux anciens responsables gouvernementaux, les institutions judicaires, des parlementaires et une partie de la société civile.

Le responsable du parti Répons Peyizan Fednel Monchery a échappé de justesse a la mort après une tentative d’assassinat politique. Il en est sorti avec des blessures. La résidence du député Romel Baugé a été mitraillée. Le député XXX Président de la Commission Justice a été agressé par des gardes du corps du Président Privert. Des membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire ont été menacés pour avoir rejeté la nomination illégale de Me. Danton Léger au CSPJ. Le juge qui a convoque le Commissaire du Gouvernement Danton Leger suite aux plaintes de citoyens dont leurs droits ont été violes par lui a été physiquement agressé par des sbires armés du pouvoir. Il en est de même des avocats représentants les intérêts des victimes ce qui a provoqué une réaction du Barreau de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince qui a identifié Me. Léger et la politique répressive de Privert comme une menace pour les institutions démocratiques, l’égalité des citoyens devant la loi et les avocats.

Le Parti Haïtien Tèt Kale a été la cible principale des violences politiques de Privert.  Le commerce de la Présidente du PHTK Ann-Valerie Milfort a été incendié. Voici quelques autres cas :
1.) Des individus à la solde du Palais National ont infiltré une manifestation pacifique, organisée le 14 mai 2016, ces individus ont caillassé le local de stations de radio et perpétré d’autres actes répréhensibles  que les hommes au pouvoir tentent d’attribuer au Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK).
2.) Plusieurs militants ont été victimes dont M. Jeff Louis qui a été lâchement assassiné par balles en marge d’une manifestation pacifique par les sbires du pouvoir en place. Le militant Erntz Louis a été également aussi assassiné quelques jours après.
3.) Une militante du PHTK manifestant pacifiquement le 14 mai 2016 dernier, Madame Nerlande Desir a été violemment battue par des policiers en uniforme.
4.) Au Trou du Nord (Nord-Est), plusieurs centaines de sympathisants du Parti Haïtien Tèt Kale sont persécutés par les autorités locales qui sont à la solde des hommes du Palais National.
5.) Dans la nuit du 16 au 17 mai 2016, des individus armés se sont introduits dans la résidence d’un sympathisant du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) à Thomassin. Cela s’est soldé par le décès d’un des assaillants.
6.) Le membre du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) Samuel Bonheur, vice-délégué de Miragoâne est victime d’une machination politique orchestrée par les hommes du pouvoir dans le but de faire croire que le PHTK participe à des actes de violence. 
7.) Département du Nord, Borgne, plusieurs maisons appartenant à des sympathisants du PHTK ont été incendiées et démolies. De plus, le tronçon du centre ville de Borgne à sa première section communale petit bourg, a été coupé en divers endroits. Un individu qui serait un partisan du Parti Haïtien Tèt Kale serait porté disparu.  La majorité de ces actes de violences ont été orchestrés par des membres de partis hostiles au PHTK notamment Vérité / Kgpb.
a) Jean Baptiste PIERRE : Maison et commerce incendie.
b) Théodore TOUSSAINT : Maison et commerce incendie. 
c) Nicole ALCIME : Maison détruite
d) Ofrandieu JOSEPH : Maison détruite
e) Julienne THOMAS : Maison incendie
f) Mme Michelet FRANÇOIS : Maison incendiée (larat)
g) Mme Gaby JULES : Maison détruite
h) Galine JULES : Bastonnade
i) Nicole St Elus : Maison détruite
j) Mme Sain Dieu CADET : Deux maisons incendiées
k) Jordany JOACHIN : Bastonnade
l) Bernadin FRANÇOIS : Maison incendiée
o) Nael AMY : Bastonnade
p) jean Claude JEAN-PIERRE : Maison détruite
q) Tchade JOSEPH:  assassiné

10.) Tentative d'assassinat contre Me. Kedlaire Augustin, l’un des porte-parole du PHTK suite a sa participation à l’émission Ranmase sur Radio Caraïbes.

11.) Des individus non identifiés ont mitraillés de balles la résidence du député du PHTK, Louis Romel Beauge. Il s’agit la clairement d’une tentative d’intimidation ou d’assassinat sur le représentant de Maissade au Parlement Haïtien, élu sous la bannière du PHTK. Ces actes interviennent après que le Député a sévèrement critiqué dans la presse le rapport de la Commission de vérification.

12.) Maitre Danton Léger, commissaire du gouvernement près le Tribunal de 1ère instance de P-au-P, a adopté une série de mesures d'interdiction de départ contre d'anciens Premiers ministres et d'autres officiels de l'ancienne administration. Aucune loi haïtienne ne reconnait au Commissaire du Gouvernement, autorité de poursuite  le pouvoir  de restreindre la liberté d’un individu en lui interdisant de laisser le pays, sous prétexte de recherches d’informations.

13.) Le dimanche 29 mai, un incendie criminel s’est déclaré au local de la  HPS entreprise appartenant à Mme Ann Valérie Milfort, présidente du PHTK.

14.) Gamall Augustin, commentaire sur Storm TV et Storm Radio, station  considérée comme étant pro-Martelly, a été menacé de mort à l'antenne.

15.) Assassinat de Bouboul, militant du PHTK par des individus armés non loin de sa résidence.

16.) L’ancien Directeur du BMPAD, sous l’administration Martelly, Monsieur Eustache St-Lot vient de passer prés d’une semaine en prison dans le cadre de persécution politique a l’encontre d’ancien fonctionnaire du PHTK sous prétexte qu’une enquête était en cours.

17.) Manœuvre de Partis politiques réputé proche du Président Provisoire Privert pour éliminer de la course présidentielle, le candidat du PHTK Jovenel Moise.

18.) Arrestation arbitraire du Syndicaliste Guy Polynice, utilisant la justice comme un outil Politique. Guy Polynice est accuse à tort d avoir de complot contre la sureté de l’état.

19.) Depuis l’arrivée de ce Gouvernement provisoire, plusieurs membres actif et proches du Parti Haïtien Tèt Kale ont été assassinés, parmi lesquels l’ex-candidat à la Députation pour la commune de Desdunes, Monsieur Yonel Previllon dont le corps a été criblé de balles.

Privert et l’économie
Privert, au cours des quatre derniers mois,  a été un désastre au niveau économique. L’inflation est a 15%. Les recettes fiscales ont considérablement diminué à cause de l’effet de l’instabilité politique causée par le provisoire et son impact sur l’économie. La marmite de riz qui se vendait a $18 en Février coûte $35 en Juin.  Ceux qui vendaient 10.000 feuilles de tôles par semaine en vendent 250 aujourd’hui. Près de 60% des réservations d’hôtels ont été annulées. Les fonds de l’Etat débloqués sont dirigés vers des combines politiques pour le maintien au pouvoir de Privert et non pour répondre aux besoins de la population.  Du montant de 150 millions de gourdes débloqués pour les sinistrés des inondations du département du Nord, seulement dix millions ont été dépensés dans le département. Personne ne sait quelle utilisation a été faite de 500 millions de gourdes débloqués par le Ministère des Finances.  Il semblerait que les 20 millions de la caisse d’assistance sociale et sept millions débloqués pour les restaurants communautaires du Ministère des Affaires sociales ont été remis à un haut fonctionnaire du palais pour des raisons politiques.

Le budget présenté par Privert au parlement réduit de 38.5% le budget du Ministère de l’Agriculture : une priorité du peuple Haïtien. Le monde rural vient de vivre six mois de sécheresse à cause du phénomène El Niño.  Plus de 5.6 millions de paysans sont dans une misère extrême. Ce n’est pas le moment pour Privert de couper le budget de l’Agriculture. Il en est de même du secteur Sante en grève : budget à la baisse.

 Les cartels économiques Groupe de Bourdon et Groupe Blakawout , qui ont payé le vote de sa présidence, veulent le maintenir au pouvoir pour annuler le décret qui démocratise le secteur électricité et renforcer un ensemble de monopoles. Les programmes sociaux de support aux populations vulnérables ne sont plus financés par le gouvernement Privert.

Conclusion
L’arrogance, l’esprit partisan, la partialité de Privert  - qui n’a jamais compris qu’il est un président provisoire  -  ont porté tout le monde à voir clair dans son jeu : la réalisation d’un coup d’Etat électoral en faveur de Fanmi Lavalas qui l’a entrainé  à commettre  des fautes, des gaffes et des erreurs inqualifiables, inadmissibles de la part d’un haut fonctionnaire de l’administration publique haïtienne. Quelle que soit l’issue de cette épreuve de force qu’a engagée Privert avec des secteurs de la vie nationale pour le pouvoir, il sera difficile de normaliser la situation générale du pays sans l’acceptation des règles du jeu politique surtout par les perdants qui peuvent être rapidement convertis en gagnants s’ils consentent à considérer le bien commun, l’intérêt général et l’avenir d’Haïti.  

Can Haitian Stop the Rise of Yet Another Dictator? by Stanley Lucas

$
0
0
The term of Haitian Provisional President Jocelerme Privert ended on June 14. At the opening of the General Session of Haiti’s parliament, the General Assembly confirmed and announced that the mandate of Provisional President Privert was over on June 14. They took the same action at the conclusion of President Michel Martelly’s term on February 7. On June 17, the Judiciary issued a statement also confirming his term was over on June 14 and stating that they do not recognize his authority.

Yet, Privert delivered a speech on June 15 announcing he would remain in office as the interim president in order to maintain stability. Violence has ensued as Haiti heads down the well-trod path of another dictator.

His actions will accomplish anything but stability. In his 120 days in office, Privert failed in his sole mission: organize democratic elections. His mandate was to organize runoff Presidential elections on April 24 so that a new democratically elected President could assume office on May 14. 

Rather than organize the elections, he spent the 120 days using partisan tactics to organize a coup on behalf of his – and former dictator Jean-Bertrand Aristide’s – Lavalas party. It became apparent early in his term that elections were not forthcoming and that this delay tactic would be implemented.

So what is the official process? At the end of Privert’s 120 day term, parliament has the responsibility to replace Privert. The Prime Minister and the cabinet assume a caretaker role for the government. In February, when Martelly departed office as scheduled, it took the Parliament a week to select a provisional President. Parliament has already initiated a set of political consultations to replace Mr. Privert, and, to ensure that non-elected officials do not decide the fate of the country, they have ordered the Prime Minister not to undertake any decisions beyond the daily functioning of the government until parliament ratifies the next steps. This is an automatic process.

The Judiciary also called for a meeting between the three branches of Government, the Prime Minister as the representative of the Executive Branch, the two representatives of the Legislative Branch, the President of the House and the Vice President of the Senate and the President of the Council of Judicial Powers in the perspective to find a solution in case of Privert continue to undermine quorum to prevent the General Assembly in parliament.

But instead of respecting any of Haiti’s institutions, Mr. Privert has decided to make a power grab and remain in office. This sets him up as the defacto President – an action that will most certainly not be tolerated by the Haitian voters.

Privert ignored the Parliament’s order and called for them to take action to extend his term in office. Meanwhile, he is working actively to undermine and dissolve parliament. He has ensured that several senators will not sit for quorum so that the senate is unable to take legal action. The deputies are less amenable to his agenda and are therefore being threatened. Deputy Romel Beauge was already the subject to heavy machine gun fire at his home, and Deputy Price Cyprien President of the Justice Commission was attacked by Privert's personal security.

In anticipation of the coming protests, Privert has imposed a curfew, arrested democratic activists, fired machine guns at the KID party headquarters of Evans Paul, and threatened other political activists. After failing to secure arms shipments from Venezuela and Cuba, he and his acolyte ransacked a National Police walking off with 75 Galil automatic rifles. Those rifles have already been distributed to the so-called chimeres– or hired guns -- working for him.

Around the country Privert’s new Delege local representatives of the President’s office and Commissaire du Gouvernement, local prosecutors, are conducting systematic repression in order to secure the coup. They attacked TV Plurielle because the owner publicly characterized Privert’s inner circle as “scary” in reference to their abysmal track records of human rights violations and violence.

Privert has a history of defaulting to violence when the political winds do not blow his way. In 2004, according to human rights and Haitian justice system records while serving as Minister of the Interior, he was involved in the Raboteau massacre in Gonaives and Lascierie in Saint Marc resulting in the murder of about 85 people.

Before Haiti suffers another Privert sponsored and executed bloodbath, action must be taken. In case of a stalemate the Haitian people will almost certainly take action to prevent the rise of yet another Haitian dictator. What will the international response be? That is one of the critical and decisive factors yet unknown.




Will OAS Secretary General support Privert’s coup in Haiti?

$
0
0
On June 14, the 120-day term of Haiti’s Provisional President Jocelerme Privert officially ended. Haiti’s constitution explicitly prohibits an extension or a new mandate (Articles 98.3 and 134.3). Both the Legislativeand the JudicialBranch have acknowledged the Presidential vacancy. The Interamerican Human Rights Commission has donethe same. Yet Privert illegally hangs on to the Presidency.

Since June 15, like Alberto Fujimori in Peru, Privert is attempting a coup(autogolpe). He is using state institutions, violence, threats, intimidation, and corruption against the Legislative and Judicial Branches of Government as well against his political opponents to desperately cling to power. On June 21, the National Assembly was attacked Privert chimere’s who threw rocks and fired guns at the building and exiting representatives to thwart their attempts to set forth a process to fill the Presidency. Senator Jean Renel Senatus and Deputies Romel Bauge and Rony Celestin – all leading efforts to unseat the illegal President -- escaped assassination attempts. Celestin is the majority leader of the Chamber of Deputies. Eleven political opponents have been killed and 15 had their houses and/or businesses burned to the ground, including the business of Anne Valerie Timothee the President of opposition PHTK party, former President Martelly’s political party.

These tactics are consistent with Privert’s violent record which includes masterminding the massacres in Raboteau and La Scieriewhen he was Minister of the Interior from 2002 -04, according to human rights reports and the Haitian judicial system. His 120-day track record as Provisional President was a complete failure. His one task was to organize free and fair elections, which are nowhere on the horizon.

Parliament through a National Assembly should replace Privert to facilitate the finalization of the 2015 elections. But, first Privert needs to give back the Presidential sash and vacate the National Palace. Without that, the country is heading to more conflict and instability


This is the context in which OAS Secretary General Luis Almagro -- influenced by Privert’s special envoy and behind the scene by Sandra Honore, head of MINUSTAH and former Chief of Staff of OAS Assistant Secretary General -- issued a communique on July 15 putting pressure on the Haitian parliament instead of delegitimizing Privert’s coup. How can the OAS support an illegitimate provisional President organizing a coup in Haiti in violation of the Democratic Charter and Haiti’s constitution while undermining parliament? How can the Interamerican Human Rights Commission understand that Privert’s term ended leaving a Presidential vacuum and not the Secretary General?  If the OAS is a champion of democracy and cares about Haiti’s political stability, they will condemn Privert’s coup and encourage elections.

Huit Superviseurs Electoraux d'Haiti Menacés de Mort: Jocelerme Privert et Sandra Honore Responsables

$
0
0
Chronologie :Demande d’Asile Politique de 8 Superviseurs du
Conseil Electoral Provisoire à l’Ambassade du Venezuela en Haïti

La demande d’asile de 8 superviseurs électoraux, dont la vie est menacée, a provoqué un véritable harcèlement de la part du gouvernement Privert : pressions sur l’Ambassade du Venezuela, tentative d’empoisonnement, proposition suspecte d’un chèque de 5 000 gourdes aux fugitifs par le ministre des Affaires Etrangères… Voici la chronologie des événements.

Background
            Jocelerme Privert apres un vote de l’Assemblee Nationale prete serment le 14 Fevrier 2016 comme President Provisoire de la republique
            14 Juin 2016 fin du mandat de Jocelerme Privert sans la finalisation des elections.
            Les articles 98.3 et 134.3 de la constitution d’Haiti interdisent la prolongation de mandat ou nouveau mandat pour Privert. L’Assemblee Nationale, ne peut en aucun cas statuer sur Privert. L’obligation constitutionnelle de l’Assemblee Nationale est de choisir un nouveau President Provisoire.
            Privert garde la pouvoir illegalement et depense de fortes sommes des fonds publics pour saboter l’Assemblee Nationale tout en mettant en place une machine electorale partisane chargee d’executer un coup d’etat. La violence politique refait surface. Tentatives d’assassinats contre les deputes Rony Celestin, Romel Bauge et le Senateur Jean Renel Senatus et assassinat du journaliste Junior Feurimont de K-Dans TV radio.

      Des hommes du Palais National travaillant pour le Président de facto Jocelerme Privert sont chargés de récupérer les superviseurs électoraux du Conseil Electoral afin de mettre en œuvre un coup d’Etat électoral qu’ils préparent en faveur du parti Fanmi Lavalas

Des superviseurs menacés de mort demandent l’asile politique
      Plusieurs superviseurs électoraux ayant refusé de répondre positivement à la démarche sont menacés de mort par des hommes armés du Palais National et des chimères de Fanmi Lavalas parmi eux Benjamin Jean Roody, Icar Junior John Mary, Charles Henry Greguer, Jean Daniel Franklyn, Dome Morisson Winvin, Dort Roserline.

Vendredi 5 août :
Suite à des menaces, huit superviseurs électoraux, munis des badges du CEP, pour la plupart des jeunes 25-32 ans, décident de demander l’asile politique à l’Ambassade du Venezuela en Haïti le Vendredi 5 Août dans la matinée, pour échapper à un assassinat.
      Apres leur entrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti, l’Ambassadeur Vénézuélien informe les demandeurs que l’asile politique leur sera accordé.
      L’Ambassadeur du Venezuela a tenu au courant le Président de facto Jocelerme Privert
      Selon deux sources du Palais National sur recommandation de Madame Sandra Honore, Representante Speciale du Secretaire General des Nations Unies en Haiti, Privert a contacte Caracas pour leur demander de refuser l’asile politique aux superviseurs electoraux.
      Apres Privert a délégué à l’Ambassade du Venezuela en Haïti Madame Sandra Honoré représentant du Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies en Haïti.

Mépris du droit d’asile : le gouvernement Privert fait pression sur l’Ambassade du Venezuela
      Après la visite de Madame Honoré, l’Ambassadeur du Venezuela a changé d’attitude par rapport aux demandeurs d’asile politique.
      Vers la mi-journée du Vendredi 5 Août, le Ministre des Affaires Etrangères, Pierrot Delienne, et le Ministre de la Justice, Camille Edouard font leur rentrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti. Le Directeur Général par intérim de la Police Nationale, Michel Ange Gédéon, qui les accompagnait avec le BOYD est resté dans la cour de la l’Ambassade. Quinze minutes après Gedeon laissait les lieux, affirmant que ce n’est pas la situation qu’on lui avait décrite.
      Les Ministres Delienne et Edouard, après avoir parlé à l’Ambassadeur du Venezuela ont exercé des pressions sur les employés du CEP demandant l’asile. Avec le soutien de l’Ambassadeur du Venezuela en Haïti, les Ministres ont demandé aux superviseurs du CEP de quitter l’Ambassade.
      Les superviseurs du Conseil Electoral demandeurs d’asile politique ont refusé. Ils ont posé deux conditions pour sortir de l’Ambassade. La présence de la presse et du secteur droits humains.
      Les deux Ministres ont catégoriquement refusé la présence de la presse. Ils ont proposé un représentant des droits humains.
      Les superviseurs électoraux demandeurs d’asile politique ont refusé le médiateur des droits humains proposé par les Ministres parce que jugé trop proche du President defacto Privert.
      Finalement deux autres représentants d’organisations de droits humains furent acceptés par les superviseurs pour accorder la protection requise par les demandeurs d’asile politique.
      Vendredi soir les huit demandeurs d’asile politique quittent l’Ambassade du Venezuela en Haïti et se rendent à l’Hôtel Doux Séjour où ils passeront trois nuits sous la protection des deux représentants des droits humains

Tentative d’empoisonnement des demandeurs d’asile…
Lundi 8 Août
      Au déjeuner, tentative d’empoisonnement des huit demandeurs d’asile politique à travers un jus de fruits. Cinq d’entre eux sont transportés à l’hôpital DASH ou ils recevront du sérum pendant la journée. Ils ont eu la vie sauve de justesse. Leurs cas étaient tellement graves que le représentant du gouvernement a laissé l’hôpital dix minutes après leur arrivée. Le poison n’ayant pas atteint son but, le gouvernement a inventé une autre thèse.
      Les deux représentants des droits humains décident de mettre les superviseurs électoraux demandeurs d’asile à l’hôtel KINAM et essaient de trouver une solution définitive à cette situation dangereuse.
      Le Directeur Général du CEP ment à la nation, en disant que les demandeurs d’asile politique n’ont jamais été des superviseurs du CEP.

Le ministre des Affaires Etrangères propose un chèque aux demandeurs d’asile !
      Le Ministre Delienne qui avait promis de rencontrer les superviseurs du CEP menacés prend ses distances. Il envoie un chèque de cinq mille gourdes aux superviseurs du CEP demandeurs d’asile qui refusent d’accepter le chèque en question. Les superviseurs informent le Ministre qu’ils n’ont pas besoin d’argent mais plutôt de protection pour leurs vies menacées.
      Le Ministre Delienne demande à l’hôtel KINAM d’expulser les demandeurs d’asile. Ils seront éjectés de leurs chambres.
      Depuis lors, pourchassés par les sbires du régime de facto de Privert, les superviseurs du CEP demandeurs d’asile se cachent pour échapper à leur assassinat commandité par le Palais National.


Jean Bertrand Aristide et Jocelerme Privert les hommes des occupants par Stanley Lucas

$
0
0
"Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger"(Antenor Firmin)

Ce 15 Octobre 2016 l’indignation est partout en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand Aristide ont encore une fois souille la terre de Dessalines en invitant en Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire.  

Vingt deux ans après la demande d’occupation d’Haïti par Aristide le 15 Octobre 1994 et quelques jours avant la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre, ces traites viennent d’assassiner une nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation sont Jocelerme Privert du secteur Lavalas, un Président de facto, illégal, sans mandat populaire, le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de Cabinet de Privert, un agent Dominicain.

Aujourd’hui, il y a vingt deux ans Jean Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt-et-unième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt et un ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haïti

 Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée. 
Conze siyen e li rele sa "ti dezod"

La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapportdu FBI.

Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répressioncontre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991. 
Débarquement des marines a PaP en 1994 sur demande D'Aristide

C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil. 

Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.
Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour

Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.
Merci Aristide

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple.
Merci Aristide

 Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une interventionmilitaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA). 


An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman

La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.


2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.



Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéod'Aristide remerciant au Pentagone le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004



Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-14 tout en négociant son retrait définitif.

#Haiti 17 Octobre 2016: Le Traître Jocelerme Privert salit la Mémoire de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines

$
0
0
Il y a plusieurs pays ou les relations historiques font que la possibilité d'une présence militaire peut entrainer une révolte de la conscience nationale. Quelques exemples: Le Pakistan et l'Inde, la Chine et le Japon, la Russie et l'Ukraine et enfin Haïti et la république Dominicaine.

Un Président de la république d’Haïti, même de facto, à moins d’être un traître ne peut pas ignorer l’histoire de notre pays. De la même façon qu'on ne peut pas demander à un General Français de déposer une gerbe de fleur devant la statue de Jean Jacques Dessalines le Grand, Privert ne pouvait en aucun cas demander la présence des soldats Dominicains sur le territoire Haïtien. Même ti René l'avait comprit après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, il avait dit à Leonel Fernandez oui pour l'aide humanitaire et non aux soldats Dominicains. Nous avons fait de notre mieux pour aider les Dominicains après les cyclones de 1930 et 1954 sans nos soldats, il n'y aurait aucun problème qu'ils aident Haïti après l'ouragan Mathieu.

En autorisant les soldats dominicains a pénétrer sur le sol de Dessalines, le Président de facto Jocelerme Privert, sans mandat, a commis un crime de haute trahison, un renoncement à notre souveraineté. Les faits historiques auraient dû peser lourd contre cette décision de notre nouveau Conzé:

- Les incursions du Général Ferrand en 1805 depuis la république Dominicaine pour déstabiliser la jeune république nègre. En effet le général français Ferrand, installé dans la partie espagnole, avait entrepris par décret du 6 janvier 1805 une guerre sournoise contre Haïti, en ordonnant l’enlèvement systématique des Haïtiens vivant près de la frontière, suivi du massacre des adultes et de la vente des adolescents des deux sexes comme esclaves. En février 1805 Dessalines décida de mettre fin à cette menace par une expédition militaire qui le conduisit aux portes de la capitale Santo Domingo au mois de mars de la même année. Il dut repartir cependant, à cause de l’arrivée d’une escadre française dans les eaux du port de Port-au-Prince.
- Le génocide des 30.000 Haïtiens en 1937 par l’armée dominicaine
- La révocation de la nationalité de 250.000 Dominicains d’origine Haïtienne par les institutions de l’État dominicain en violation de leurs obligations internationales
- L’affaire Charlie ou un jeune Haïtien de 21 ans avait été pendu sur une place publique

- La répression systématique de l’armée dominicaine contre les centaines de milliers de sans papiers haïtiens par l’armée dominicaine.



Face à la révolte générale de la conscience citoyenne contre la présence des soldats dominicains en Haïti, le traître Privert réagit en qualifiant ces patriotes de « faux nationalistes et d’hypocrites ». Ces paroles ont été reprises par les autorités dominicaines. Privert a même parle de la présence des soldats des Nations Unies, Etats Unis, du Venezuela et de la Colombie comme prétexte pour justifier sa décision de faire violer le territoire national par des soldats Dominicains. Privert a oublie que c'est son parti Fanmi Lavalas et son cousin Jean Bertrand Aristide qui avait demande et signe pour le débarquement de 22.000 soldats américains en 1994. Aristide avait caractérisé son acte de traitrise de "ti dezod". C'est aussi Aristide qui signera en 1995 l'accord donnant l'immunité a 17.000 soldats des Nations Unies qui ne pourront pas être persécutés par la justice haïtienne pour viols, assassinats et la propagation de l'épidémie du cholera. C’est ce traître Privert, le cousin d'Aristide qui, jouant la comédie d’un patriote consciencieux, s’est rendu en ce jour du 17 Octobre 2017 sur la tombe de Jean-Jacques Dessalines le Grand ! L’audace répugnante du traître Privert sur la tombe l’Empereur est une insulte de plus pour de nombreux Haïtiens. Si mò te gen pouvwa vre kou Privert tap tou kase!

Les Elections du 25 Octobre 2015: Une analyse pour comprendre le blocage des anarcho populistes par Stanley Lucas

$
0
0
En ce 25 octobre 2016, l’heure est propice à une analyse du blocage du processus électoral qui a suivi la fin du mandat légal du président Martelly. Depuis lors un groupe de sénateurs a procédé à une série de blocages électoraux et a développé une stratégie de sabotage des solutions de conciliation. Il en a résulté une dégradation de la situation politique, au milieu des jeux dangereux d’un groupe de politiciens. L’étendue de la tragédie provoquée par le cyclone rend dérisoire ces manipulations et magouilles qui ne correspondent absolument pas aux urgences et aux attentes du pays.

Le processus électoral de 2015 a débuté en 2011 quand Michel Martelly a demandé aux Présidents des deux Chambres du Parlement de participer à la création du Conseil Electoral Permanent (CEP).

Un amendement problématique
À l’époque, les présidents des deux Chambres Simon Desras et Levaillant Louis Jeune réclamaient la publication de la constitution amendée, comme condition pour s’engager dans la formation du CEP.  Plusieurs secteurs de la société étaient opposésà la publication de cet amendement à cause de la falsification réalisée par le Sénateur Jocelerme Privert. L’amendement fut finalement publié le 19 Juin 2012.

 Martelly accepte le CEP d’exception
Quelques jours plus tard le 9 Juillet 2012 le Président Martelly écrit aux Présidents des deux Chambres pour leur demander de communiquer le nom des trois délégués devant représenter le pouvoir Législatif  au CEP.  Simon Desras rétorque que la formation du CEP n’est pas une priorité pour les sénateurs. Un mois plus tard Desras affirme qu’il est opposé à la formation d’un CEP permanent et propose un CEP d’exception, plus précisément un CTCEP (College Transitoire du Conseil Electoral Permanent). Trois journalistes ne donneront jamaisà Martelly le bénéfice du doute.

Martelly acceptera la proposition des sénateurs à travers la signature d’un Accord. Les parlementaires attendront trois mois pour la mise en œuvre de l’Accord, alors que, le 5 Avril 2013, le Pouvoir Judiciaire désigne ses trois membres pour compléter le CEP qui rentrera en fonction le 19 Avril 2013.

Stratégie de blocage électoral de la part de Desras
Malgré tout, le double jeu de Desras contreles élections continue avec la complicité du Sénateur Moïse Jean-Charles à travers deuxdéclarations.  Assoiffé de pouvoir, Desras fera de nouvelles exigencesen échange du vote de la loi électorale.  Martelly acceptera les nouvelles demandes à travers l’Accord El Rancho qui sera signé entre les partis. Ayant respecte sa part de l’Accord, Martelly transmettra au parlement le 31 Mars 2014 les amendements à la loi électorale proposépar le Comité de Suivi de l’Accord d’El Rancho au parlement en vue d’être votés en urgence. Le 2 Avril, les députés votentà l’unanimité l’amendement de la loi électorale comme convenu dans l’Accord d’El Rancho. La loi électorale transmise au Sénat depuis le 4 Avril est bloquée par six sénateurs. Après vingt jours de blocages de la loi électorale, le Président Martelly écrit au Sénat pour encourager le vote de la loi votée a l’unanimité par la Chambre des Députés. Le Président du Sénat, Simon Desras qui avait proposé le CEP d’exception ou CTCEP change encore sa position. Cette fois, afin debloquer et retarder le processus électoral, il propose la formation d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) selon l’article 289 de la constitution.

Martelly répond au Président du Sénat lui rappelant les longues étapes et les concessions consenties depuis 2012 et les engagements pris lors de l’Accord El Rancho. Pas question de retourner en arrière dans l’esprit de bloquer l’organisation des élections.  On apprendra que l’ensemble des manouvres de Desras avait pour objectif de renverser le Président Martelly dans l’espoir qu’il deviendrait Président Provisoire de la république. Le blocage des élections, la demande de soldats Chilien au Président du Senat de ce pays pour renverser le gouvernement constitutionnel, le montage fait sur le cadavre du Juge Jean Serge Joseph et des accusations chaque semaine sans preuve dans la presse font partie de ces efforts.

Martelly résiste au sabotage électoral de certains sénateurs
Conformément à la constitution et à l’Accord d’El Rancho, le Président Martelly, n’ayant reçu aucune objection des deux pouvoirs, confirme leurs membres au CEP à travers un arrêté. Ils seront installés dans leurs fonctions le 9 Mai 2014. Deux nouveaux membres seront installes le 17 Juillet. Nous sommes déjà en Août, cinq mois après le vote de la loi électorale à l’unanimité par la Chambre des députés. C’est le moment que choisissent six sénateurs pour bloquer le vote de la loi électorale au Sénat etpour empêcher l’organisation des élections. Inquiet, le CEP écrit au Président de la république pour l’informer de la nécessité du vote de la loi électorale pour l’organisation des prochaines élections et de la difficulté de respecter la date du 26 Octobre si ce n’est pas fait. De son côté, Desras décide de changer sa tactique politique de blocage. Dans une lettre au Président Martelly le Sénateur Desras reconnaît sa difficulté à faire fonctionner le Sénat et à faire voter la loi électorale. Martelly lui répond qu’il attend un signal clair du Sénat de leur volonté d’organiser les élections à travers le vote de la loi électorale.

Harcèlement sénatorial et dégradation de l’environnement politique
Face à cette guérilla menée par des sénateurs pour bloquer le fonctionnement électoral de l’État,l’environnement politique se dégrade. Parmi de nombreux partis politiques qui voulaient renverserMartelly, trente-cinq partis et regroupements politiques exigent des élections cette année. Bien que six sénateurs soient responsables de ce blocage, des éléments de la presse l’attribuent à Martelly. Le Conseil Permanent de l’Organisation des Etats Américains annonce dans une déclaration que L’Exécutif Haïtien, la Chambre des Députés ont respecté leurs engagements afin de faciliter l’organisation des élections mais que jusqu’à cette date le Sénat n’avait entrepris aucune action. Martelly essaie une énième tentative : il invite les six sénateurs de l’opposition á une rencontre au Palais National le 1er septembre. Dans leur obsessionde blocage du processus électoral les sénateurs ne répondront pas à l’invitation, sauf Desras le malin…

Tentatives de conciliation et concessions gouvernementales
Confrontée à ce blocage, l’Ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies, Samantha Powers fera des déclarations au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour demander au Sénateurs de remplir leurs responsabilités constitutionnelles. Plusieurs chefs de file du Congrès des Etats Unis écriront pour encourager les sénateurs à voter la loi électorale afin de faciliter l’organisation des élections en Haïti. Martelly pour sa part renouvellera son invitation aux sénateurs obstructionnistes. Pour sa part l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) proposera, qu’en échange du vote de la loi électorale, les parlementaires resteront en poste jusqu’au prochaines élections malgré la fin de leur mandat. Finalement, Martelly lance le 22 Septembre une troisième ronde de consultations et dialogue entre les acteurs politiques d’Haïti. Il déclare qu’il est prêt à de nouvelles concessions dans le cadre de ce dialogue avec l’opposition. Ce dialogue durera 10 jours, du 25 septembre au 8 Octobre. Il donnera naissance à deux nouveaux accords : la formation d’un nouveau CEP et le contrôle du gouvernement par l’opposition.

Coup d’État institutionnel et sabordage électoral
Ce coup d’État forcera la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe, sans un vote du parlement et l’installation d’un nouveau Premier Ministre Evans Paul sans ratification. L’opposition prendra aussi le CEP qui aura à sa tête Pierre Louis Opont. C’est le CEP de l’opposition qui organisera les élections du 9 Août et du 25 Octobre 2015. Les élections du 9 Août 2015 étaient caractérisées par des irrégularités, fraudes et la violence de quatre-vingt-cinq partis politiques. Selon les rapports des journalistes et des radios d’Haïti, la journée électorale du 25 Octobre 2015 était, à part quelques petits dérapages, parfaite.  Plusieurs leaders politiques ayant conclu qu’ils n’avaient pas gagné parce qu’ils n’avaient pas reçus de procès verbaux, privilèges réservés aux candidats classés premier et deuxième, conformément au décret électoral, décidèrent de saboter les élections.

 Sans la moindre contestation légale et formelle, une campagne de sabotage des élections fut lancée par Jude Célestin, Moïse Jean Charles et Maryse Narcisse à travers des subterfuges. Ils seront aidés dans cette campagne destructrice par quatre journalistes.

Jude Célestin joue au « qui perd gagne »…
 Jude Célestin a perdu et est classé second à cause de plusieurs erreurs. Jude Célestin et ses alliés décidèrent de prendre le processus en otage en réclamant la mise en place d’une Commission d’évaluation Electorale, ce qui constituaitune demande inconstitutionnelle.  Les constituants de 1987 voulaient à tout prix éviter l’interférence de l’Exécutif dans la gestion du processus électoral. Martelly accepta les desideratas de Jude et ses allies.  Jude utilisa les recommandations de cette commission qu’il réfutait pour faire de nouvelles demandes.  


Le coup mortel fut donné au processus électoral suite aux déclarations de Danton Léger la nuit du 21 au 22 Janvier quand des commandos ont attaqué treize centres de votes qu’ils ont pillés et brûlés, ainsi que le Lycée flambant neuf Anacaona de Léogane.  L’Organisation des Etats Américains (OEA) à travers sa Mission d’Observation Electorale ne fera aucun rapport sur cette violence politique. Face a cette violence Martelly signera un Accord qui ouvrira, sans élections, la porte de la Présidence a l’opposition. Le Calendrier de cet Accord prévoyait l’organisation des élections présidentielles le 14 Mai et la fin de mandat du Président Provisoire le 14 Juin 2016. Dans la nuit du 13 au 14 Février l’Assemblée Nationale organisa une élection au second degré pour choisir un Président provisoire de la république. Les trois candidats Edgard Leblanc, Jocelerme Privert et Dejean Belizaire étaient tous d’anciens présidents de l’Assemblée Nationale.  Apres un deal avec Leblanc, Privert fut élu Président provisoire de la république. Il mit de cote son deal avec Leblanc et décida de saboter l’accord en choisissant un Premier Ministre de sa famille politique, Fritz Jean. Privert fut ramené à la raison par le parlement qui donna un vote de confiance à Fritz Jean. Ce fut une défaite frappante pour Privert qui commençait à réafficher ses tendances antidémocratiques. Privert était implique dans le massacre de la scierie selon des organisations de droits humains, l’armement des gangs du kidnapping en 2004 quand il était le Ministre de l’Intérieur et la falsification de la constitution comme sénateur de la république. Malgré le signal sans équivoque du parlement Privert et le Secrétaire General de la Présidence Anthony Barbier initièrent un processus de manipulation pour prendre le contrôle du nouveau Conseil Electoral qui allait être nomme. Ces manipulations pour construire un CEP partisan débutèrentau sein du secteur droits humains et continua avec plusieurs autres secteurs mentionnes dans l’article 289 de la constitution. Une fois le CEP en place, Privert se servira de LéopoldBélanger, le Président du CEP, pour nommer une Commission Présidentielle de Vérification, communément appelée par la population Commission de Falsification pour manipuler les résultats des élections de 2015. Son objectif politique était d’éliminer le candidat gagnant des élections de 2015. Malgré les manipulations Privert ne réussit pas son coup avec la Commission de Vérification dont le rapport est truffe d’erreurs factuelles et légales. Face a cet échec il décidera unilatéralement avec des complicités de l’Initiative de la Société Civile (ISC), d’annuler les élections espérant qu’a travers la manipulation et les magouilles qu’il pouvait obtenir un résultat diffèrent. Privert plonge dans ses magouilles pour se maintenir au pouvoir n’organisa pas les élections ni le 14 Mai 2011 ni a la fin de son mandat le 14 Juin 2016.  De la manipulation du processus électoral en faveur de son camp politique,  à la corruption, aux abus de pouvoir, aux menaces de violences, l’affaire des Cayes, dut faire faceaux violations des droits humais, aux nominations illégales et à la gestion… de l’état.

Jocelerme Privert, l’homme au bilan catastrophique
Le bilan de Jocelerme Privert à la fin de son mandat le 14 Juin est une catastrophe. Sa corruption de quelques militants de droits humains n’a pas pu enterrer ces violations. Depuis la fin de son mandat le de facto, Privert est l’objet de poursuites judiciaires pour usurpation de titre et violations de la constitution après sa décision de se maintenir au pouvoir au delà de la date constitutionnelle.

 La fin de son mandat n’est pas seulement reconnue par le Corps Législatif et le pouvoir judiciaire mais aussi par la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme. Son dossier est actuellement à la Cour d’Appel. Président illégal et de facto depuis le 15 Juin Privert tire les ficelles pour l’exécution du coup d’État électoral souhaité.  Les menaces sur huit superviseurs électoraux qu’il essayait de récupérer déclenchent la sonnette d’alarme. L’invention du poste « Observateurs Communautaires » non prévu dans le décret électoral  est immédiatement combattu par le PHTK devant les tribunaux et a dû être annulé.

Cafouillage et tripatouillage, comme mode de fonctionnement
La nomination de deux statisticiens de la Commission présidentielle de Vérification, comme Directeur et Directeur adjoint du centre de tabulation du CEP est sans précédent, parce que donnant le contrôle du centre de tabulation des résultats des élections au palais présidentiel. Les magouilles entourant le processus d’authentification de l’ONI estrejeté par le CEP dans le but de voler des centaines de milliers de cartes électorales au bénéfice du candidat favori de Privert qui est en bas dans les sondages.

C’est dans ce contexte que se préparaient les élections du 9 Octobre qui ont dû être annulées à cause de l’ouragan Mathieu. Le dernier sondage  avant le 9 Octobre donnait Jovenel Moise gagnant avec 54% suivi de Jude Célestin 23%, Moise Jean Charles 12% et Maryse Narcisse 7%. Un an plus tard, le 25 Octobre 2016 la victoire de 2015 de Jovenel Moise n’est que renforce. Nombreux sont qui se demandent pourquoi les anarcho populistes ont fait tant de torts aux pays. Les résultats qu’ils espéraient changer demeurent.

Suite à une évaluation réalisée après le passage de l’ouragan Mathieu, de 1567 centres de vote, 194 ont été endommagés, soit 12.5% du total des centres. Sur cette base le CEP de Berlanger avait prévu d’organiser ces élections le 30 Octobre selon l’information qu’il a communiquée aux partis politiques, lors d’une réunion récente. Sous pression politique de Privert, Berlanger a changé la date pour le 20 Novembre.

Bien compté, mal calculé : l’incompréhension des besoins réels d’Haïti

Le fait de ne pas savoir comment changer les chiffres des sondages donne de sérieux maux de tête à Privert. Malgré la publication de l’Arrêté convoquant le peuple dans ses comices, Privert essaie de développer une stratégie du chaos en utilisant le parti Fanmi Lavalas. Ils espèrent qu’en fomentant la violence et l’instabilité politique il y aura moyen d’annuler les élections et de créer un environnement favorable à l’installation d’un gouvernement provisoire pour deux ans, afin de pouvoir changer la Constitution sans le vote du peuple. C’est-à-dire quelque chose qui causerait la révolte générale dans le pays.  Haïti, pour régler ses problèmes urgents et dramatiques a besoin de stabilité et de dirigeants constitutionnels ayant reçu le suffrage populaire que seules les élections peuvent légitimer.

Èske UNICEF ap pwoteje timoun ak demokrasi nan peyi Dayiti ? pa Stanley Lucas

$
0
0
Ayiti siyen Konvansyon Dwa Timoun. Sa vle di ke Ayiti dwe respekte dwa timoun. Ayiti dwe respekte tou plizyè lòt Konvansyon entènasyonal ke li siyen. Sa vle di respekte
1. Chat Demokratik Amerik la ki te siyen nan OEA
2. Konvansyon Entèameriken Dwa Moun
3. Deklarasyon Inivèsèl Dwa moun

Radyo Timoun : pawòl pwazon
Annou konsidere jan radio Lavalas la ki se radio Timoun ak jan chimè Aristide yo ap fè pwomosyon violans, ap menase jounalis, boule, kraze, brize. Pawòl Lavalas nan Radyo Timoun fè nou sonje kijan o Rwanda, Radyo 1000 Collines te chofe yon bann moun na mas pèp la, pou voye yo al masakre Tutsi yo. Non sèlman Aristide ak Lavalas vyole konstitisyon e lwa peyi Dayiti men oganizasyon ki montre klèman ke li se yon oganizasyon kriminèl kap vyole tou 4 konvansyon entènasyonal sa yo ke nou wè la a. Men 3 pwèv ki montre pratik violans radio Timoun ak Lavalas nan peyi Dayiti depi 20 Novam nan aswè:

A. 22 Novembre 9pm: Pou tande pwomosyon violans Lavalas nan radyo timoun klike la: https://www.youtube.com/watch?v=qjF3_yKL8KQ&feature=youtu.be

B. 20 Novembre 9pm: Pou tande pwomosyon violans Lavalas nan radyo timoun, klike la a : https://www.youtube.com/watch?v=yW0JtZrXdM4&feature=youtu.be


C. 21 et 22 Novembre Lavalas menasse pou li touye plizyè jounalis e boule plizyè radyo. Klike la:  http://equilibreur.info/2016/11/22/liliane-pierre-paul-et-dautres-journalistes-sur-une-liste-noire-de-fanmi-lavalas-selon-sos-journalistes/


Haiti Elections 2016 : Le décret electoral un chef d'œuvre contre les voleurs d'élections par Stanley Lucas

$
0
0
Depuis 1995 il y a toujours eu des manipulations des procès verbaux par le CEP ou des BCEN pour manipuler les résultats des élections. Ceci, particulièrement au niveau des résultats des Législatives. Souvent des BCEN partisans sont conçus exprès, afin d’éliminer sans critères des procès verbaux valables de manière à favoriser certains candidats au détriment d'autres qui ont effectivement gagné les élections. Le champion de cette pratique a été le CEP de Gaillot Dorsinvil au profit de l'INITE en 2010. Il faut aussi dire que durant cette période des avocats qui ont des connections avec leurs confrères nommes dans les BCEN profitent pour faire leur beurre.

Seul le CEP est habilité à publier les résultats officiels, mais…
Cette fois il sera pratiquement impossible de le faire à cause de deux choses. La première, l'article 169 du décret électoral qui stipule qu'une fois que le procès verbal est prêt au niveau de chaque bureau de vote, la copie bleue est plaquée sur le mur d'entrée de ce bureau. Cela veut dire que le résultat est immédiatement public et peut être utilisé par n'importe qui pour présenter les tendances de vote de l'électorat, malgré ce que dit le CEP dans son communique No. 17. Leur seul point valable, seul le CEP est habilité à publier les résultats officiels. Dimanche soir, quand les radios du pays ont utilisé l'article 169 pour relayer les résultats plaqués devant chaque bureau de vote, les journalistes ont rendu service à la démocratie et à la transparence des élections, en rendant la tache des manipulateurs presqu'impossible.


 Il n'y a que les putschistes qui voulaient le black-out sur les tendances de vote pour dérailler a l'aide de la propagande politique sans preuve cette belle fête électorale. Ces putschistes aigris et frustrés sont depuis lors à la recherche de la violence. La disponibilité de ces données au grand public rend toute tentative de coup d'Etat électoral quasiment impossible. En ce sens, pour rendre service à la démocratie, la presse doit continuer a présenter les tendances du vote. Cet exercice forcera aussi les médias à mieux s'organiser pour les soirées électorales futures. Cela veut dire trouver des sponsors leur permettant de déployer des correspondants dans le maximum de bureaux de vote, recruter des statisticiens, des avocats et des experts en sciences politiques pour une meilleure présentation au public et couverture de la soirée électorale comme cela se fait aux Etats Unis par exemple. Il faut donner credit a la presse qui a joue un rôle important dans la réussite des opérations électorales de Dimanche. A cause de cette contribution constructive nombreux sont les journalistes et les stations de radios qui reçoivent des menaces du parti Fanmi Lavalas.

​La seconde, c'est la publication de ces mêmes procès verbaux, les versions originales,  sur le site internet du CEP sont disponibles. Ce fait rend pratiquement impossible aux voleurs des BCEN d'éliminer des procès verbaux sans des critères clairement définis par les membres du CEP. L'élection du 20 Novembre semble marquer un pas positif vers l'institutionnalisation des élections en Haiti.


Après la fermeture des bureaux électoraux

La collecte des données le jour des élections forcera aussi les partis politiques et leurs candidats à mieux s'organiser. Comme on le sait, après la fermeture des bureaux de vote, on procède au comptage et à la signature des procès-verbaux par les membres des bureaux de votes et les mandataires. Une copie du procès verbal est remise aux mandataires des deux candidats ayant reçu le plus de votes. Dimanche 20 Novembre, 135.000 mandataires représentant les partis et les candidats étaient déployés. La présence de ces mandataires s’est répartie ainsi : PHTK: 72%, Fanmi Lavalas: 54%, Pitit Dessalines: 39%, LAPEH: 35%, Renmen Ayiti: 19%. Les représentations des autres partis et candidats étaient totalement insignifiants. Ceci dit travaillons a la concrétisation de ce processus qui a débuté depuis 2015.

Haiti Dosye Guy Philippe nan Dwa Ayisien e Ameriken

$
0
0
Men tout sa nou dwe konnen sou ekstradisyon an Ayiti e Lèzetazini

Genyen ampil moun ki voye mande mwen eske mwen kapab eksplike yo selon lalwa peyi Dayiti eske yo kapab ekstrade yon sitwayen Ayisien nan yon lòt peyi etranje, e si wi, kijan yon ekstradisyon dwe fèt ? Nan rechèch mwen sou sa men sa mwen jwenn.

Nan ki kondisyon sa posib ?
Si gen 2 peyi ki genyen trete ou akò pou ekstradisyon fèt, se yon bagay ki posib ke yo voye sitwayen peyi sa a al nan yon peyi etranje, pou li ale repon devan lajistis. Nan ka peyi Dayiti, konstitisyon an, nan atik 41, entèdi pou yo voye yon sitwayen Ayisyen al jije aletranje. Ou kapab voye yon sitwayen etranje al jije lakay li. Pou sa fèt, genyen yon pwosedi legal ki dwe respekte, paske sitwayen sa a genyen pwòteksyon ke konstitisyon an bali pou garanti ke dwa l respekte.

Akò ant Ayiti ak Lezetazini
Eske genyen akò ant peyi Dayiti e Lèzetazini ki pèmèt ekstradisyon fèt ?
Repons la se wi. Men se pou etranje sèlman, se pa pou Ayisyen. Genyen plizyè dokiman legal ki kouvri sa. Trete Ekstradisyon 1904, Akò Preval-Aristide-Albright 1997-2002 ak Lwa sou Blanchiman 2001


Akó ekstradisyon
Lèzetazin e Ayiti te siyen an 1904 akò ekstradisyon. Men akò sa a te byen klè. Nan atik 4 la, akò a di klèlman ke ke Ayiti pa kapab remèt bay Lèzetazini sitwayen peyi Dayiti e Lèzetazini pa kapab yon sitwayen Ameriken remèt bay Ayiti. Pou verifye, klike la a : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/traite-dextradition-entre-haiti-et-les-etats-unis-damerique  Depi plizyè ane, anakopopilis Lavalas yo, san yo pa respekte konstitisyon peyi Dayiti, enstitisyon, lwa ak pwosedi yo, ap depòte abitrèman Ayisyen, san pa genyen okenn kad legal pou sa e nan vyole dwa konstitisyonèl sitwayen Ayisyen sa yo.

Akó Preval Albright
Genyen yon lot akò tou ke Rene Preval te siyen ak Sekretè Deta Ameriken Madeleine Albright sou kowoperasyon pou konbat dwòg an 1997. Palman konteste Lavalas la ki te genyen Yvon Neptune, Prezidan Sena, Gerald Gilles, Premye Sekretè, Youseline Bell, Dezyèm Sekretè, Paul Cottin, Prezidan Chamb Depite te ratifye akò Preval la an Desanm 2000. Prezidan defakto Aristide te pibliye l nan jounal ofisyèl peyi a "Le Moniteur" nimewo 59 an 2002. Pou jwen kopi akò sa klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/dekr-ekstradisyon-palmant-konze-lavalas-gerard-gilles-yvon-neptune-elatrye-te-vote-19-desanm-2000


Ayiti pa kapab remèt yon sitwayen Ayisien bay etranje.
Pa genyen okenn kote nan akò, trete e lwa sa yo  ki pale de ekstradisyon sitwayen Ayisyen nan direksyon Lèzetazini. Kidonk pa genyen okenn kote legalman ke otorite peyi Dayiti kapab remèt yon sitwayen Ayisien bay gouvenman Lèzetazini. Sa k pi rèd la, atik 41 konstitisyon peyi Dayiti di ke nan okenn ka otorite peyi dayiti pa kapab remèt yon sitwayen Ayisien bay etranje. Atik 42 a apiye sa atik 41 di tou. Atik 41 konstitisyon di " Ou pa kapab ekstrade ou depote oken moun ki genyen nasyonalite Ayisien. Ou pa kapab non plis fose l kite peyi a pou kelkeswa rezon an. Ou pa kapab sevi ak rezon politik pou anile dwa jiridik sitwayen Ayisien e nasyonalite li".

Sa k pase, lè yon sitwayen ameriken fè yon krim anayiti
Yon sitwayen ameriken ki an Ayiti e ki fè yon krim, Èske ou kapab remet li bay otorite Lèzetazini ?

 Repons lan se wi, men genyen yon fòm ak kondisyon ki dwe respekte. Premyèman, nan anbasad meriken Pòtoprens, otorite ameriken yo ap fè yon demand ekstradisyon. Dezyèm bagay la gouvènman ameriken an dwe remèt bay gouvènman ayisyen an enfomasyon ak pwèv sou krim sa ke sitwayen ameriken an. Lè gouvènman ayisyen an resevwa pwèv sa yo, l ap voye yo bay dwayen tribinal sivil la k ap oganize yon odyans. Nan odyans sa a l ap, tande akize a, avoka li, sou baz pwèv ke yo montre. Si Dwayen an jije ke pwèv yo valab, l a pran yon òdonans. òdonans sa a l ap voye l bay ekzekitif la. Lè ekzekitif la recevwa òdonans la, l ap konvoke yon konsèy dè Minis. Lè Minis yo fin deside sou baz òdonans sa a an konsèy dè minis, si yo dakò, genyen yon arete k ap pran e se sou baz arete sa a ke yo kapab depòte ou ekstrade sitwayen ameriken sa. Men nan okenn ka sa pa kapab fèt pou yon sitwayen Ayisyen.


Gouvènman Lavalas te konn ekstrade sitwayen ayisyen
Poukisa otorite ekzekitif Lavalas te konn ekstrade kèk Ayisyen, malgre konstitisyon e lalwa pa pèmèt sa?

Desizyon sa yo, se te desiyon abitrè e Conzeyis ke mesye anakopopilis Lavalas yo te konn pran. Se zafè politik pèsonèl li ke Aristide ak ekip li a t ap regle e ki pa t genyen okenn baz legal ou konstitisyonèl. Tout ekstradisyon kite fèt anvan yo te ilegal. Petèt pousa ke Privert ak ekip li a ki nan leta jodi a ret bèbè. E yo pa kapab pale, paske yo pa kapab eksplike baz legal desizyon yo pran apre operasyon 5 Janvye yo. Se petèt pousa tou ke Sena a ak Chamb Depite a konvoke Minis la Jistis la, epi msie  mawon...

Yon bagay ki sèten, tout moun ap gade si Palman an pral kase fèy kouvri sa ou korije kaye ki merite pou korije, apre ke li tabli fè yo. Pou sa rive fèt, Minis ki emplike yo dwe avan yo desann nan 2 chanm yo voye bay palman an tout dokimantasyon, pwèv e papye ke yo siyen sou dosye sa pou ekstradisyon an safèt. Pou konprann sa k ap pase sou dosye sa a nan sitem jiridik Lezetazini, li atik ke jounalis Frandley Julien ekri, klike la: http://www.lenational.org/dossier-guy-philippe-regard-droit-americain/  

Ti papye sa a se yon kontribisyon a edikasyon pèp la, pou demokrasi nou kapab vin pi solid, ranfose enstitisyon nou yo e pou nou tout konnen dwa nou ak devwa nou nan sosyete nou. Li klè ke sa k fèt la e jan lifèt la, endepandaman de fon bagay yo, afebli enstitisyon nou e afekte relasyon peyi Dayiti ak Lèzetazini.


 Kenbela!

Demokrasi e Eleksyon : Maten an 8 Fevrye, Map Salye Kouraj Pèp Ayisien pa Stanley Lucas

$
0
0
Jodia a 8 Fevrye nou leve nan yon anviwonman politik diferan. Nou soti nan yon rejim defakto pou nou chita nan yon rejim demokratik, legal e konstitisyonèl. Rezilta sa a, nou dwe l a vijilans, kouraj e detèminasyon pèp Ayisien, ki malgre tout pikan anakopopilis yo te mete sou wout li, pandan 4 lane. Pèp sa a te konn sa l vle e li goumen san pran souf pou li fè demokrasi a kanpe nan peyi Dayiti. Nou Di Ayibobo pou pèp vanyan sa a !

Eleksyon lib nan peyi Dayiti se yon maswuife
Pou onore pèp sa a, nou pral retounen dèyè pou montre koman pèp sa a ak kouraj li monte maswuife pou fè demokrasi ki te simen ak konstitisyon an donnen toutbon. Oganize eleksyon lib nan peyi Dayiti se yon maswuife. Yon bò ou genyen kèk demokrat ki fè jefò pou jwe jwèt demokratik la e respekte règleman ak prensip yo. Yon lòt bò ou genyen yon lòt kategori aktè ki vle kontwole tout enstitisyon leta yo. Men yo te vle fè sa nan òganize eleksyon ranje, ke pèp la rele koudeta elektoral. Mesye sa yo pòte non anakopopilis. Yo pòte non sa a paske yo kwè nan 2 ideoloji anachism ak popilism.

Si an 2012 pou rive 2014 te genyen dout ke anakopopilis yo pat vle ale nan eleksyon, apre 2014 li vinn klè, pou tout moun ki rezonab, ke pou monte sou teren elektoral la anako yo te bezwen pran kontwòl tout aparèy leta a, sa vle di pran kontwòl pouvwa egzekitif la,  KEP  ak polis nasyonal la. Apre ke anako yo bloke eleksyon pandan 4 lane e sabote eleksyon prezidansyèl 2015 yo, san eleksyon ak panzou, yo pran kontwòl leta avèk Jocelerme Privert a travè yon akò ke li siyen ak Prezidan Martelly kòm Prezidan Sena.

Privert nan gwwo ponyèt
Lè Privert rantre nan Palè Nasyonal le 14 Fevrye 2016 sa pat pran anpil tan pou wè sa l te genyen nan tèt li. Le 19 Fevrye 2016 nan yon reyinyon nan Palè Nasyonal li di reprezantan PHTK yo ke Jovenel Moise pa t premye  toutbon nan eleksyon prezidansyèl 2015 yo. Se senkyèm li te ye. Tout moun alepòk ta p poze tèt yo kesyon ki kote Privert jwen chif sa yo ki pèmèt li di sa paske li pat travay nan KEP. Ampil moun te gentan wè ke Privert sou montaj ak fabrikasyon pa rapò ak objektif politik ke li te genyen. Dezyèm kou ki pral montre sa ki vrèman nan tèt Privert se lè, san konsiltasyon, li nonmen Fritz Jean ki nan menm kan politik avèk li kòm Premye Minis li. Jan Privert fè sa nan gwo ponyèt montre ke li pat soti pou respekte akò ke li te siyen nan chwazi yon Premye Minis de konsansis e li pat soti nonplis pou respekte palman an ki mete l Prezidan. Nan dezòd sa a, anako Privert yo te mal aji ak Premye Minis Evans Paul ki t ap jere zafè kouran.  Se la ke zafè « si w pa konpòze wap dekonpoze » a te sòti. Nou p ap pale de kout ponya nan do ke Privert bay Edgard Leblanc. Devan menas, presyon e kout lajan, palman an voye sou Fritz Jean e voye yon mesaj klè bay Privert, ke yo pa tolere okenn deriv antidemokratik. Tout sosyete a vinn wè ke fòk yo fè atansyon a Privert. Se nan kondisyon sa yo ke Enex Jean Charles, yon moun Preval, vinn Premye Minis.

Privert nan magouy
Nan jefò pou mete kandida pou Prezidan Jovenel Moise deyò nan eleksyon yo, kòm Privert pa t reyisi kaponnen PHTK nan reyinion nan Palè, li pral deklanche yon ansamb de aksyon pou pèsekite militan ak alye politik pati sa a.  Privert pral voye boule biznis Prezidan PHTK a Ann Valerie Timothe, yo pral tiye plizyè militan politik PHTK pandan ke yo t ap sèvi ak lajistis tankou yon zouti, pou fè pèsekisyon politik. Pou travay sa a te fèt, Privert sèvi ak 3 jounalis pou pwente dwèt sou moun ak fo dosye koripsyon e akizasyon bidon. Devan aksyon antidemokratik sa yo, Enex Jean Charles ekri Minis Lajistis Camille Edouard pou di misye ke Ayiti siyen yon seri de konvansyon entènasyonal pou respekte dwa moun e mande l pou rapele komisè gouvènman yo a lòd. Se lèt sa a ki mete dlo nan diven komisè Danton Leger ki te derape a 100 mil a lè nan pèsekisyon politik. Mwen p ap pale de aksyon ki fèt nan komisarya Okay kote jiskaprezan jodi a nou pa konnen si bagay sa a se yon montaj politik ou yon bagay reyèl ke li te ye.


Yon komisyon falsifikasyon
Lè Privert wè li paka mete Jovenel Moise deyò ak pawòl voye monte nan Palè Nasyonal, li deside, ak sipò kèk nèg sosyete sivil e dwazimen ki t ap jwe jwèt politik pa yo, monte yon komisyon prezidansyèl verifikasyon pou analize rezilta eleksyon prezidansyèl 25 Oktob 2015 yo. Pèp la san bat je, rele komisyon sa a komisyon falsifikasyon elektoral. Lè mesye yo analize e yo wè Jovenel genyen toutbon, yo fè yon montaj pou kraze eleksyon yo. Misyon obsèvasyon elektoral unyon ewopeyen nan analiz rapò komisyon falsifikasyon an fè dekouvri yon pakèt erè faktyèl, metodolojik e legal. Malgre tout moun wè ke rapò a se yon rapò politik ki pa t teknik, Privert sèvi ak li pou kraze eleksyon yo. Nan desizyon sa a, Privert ak anako yo fè peyi a pedi 100 milyon dola ameriken.

 Kawòt ak baton
Nan moman sa yo, li te komanse klè pou ampil moun ke Privert t ap travay sou 2 objektif. Premyèman kijan pou l rete o pouvwa pi lontan, paske akò a te di klèman fòk li ale apre 120 jou e dezyèman kijan pou l fè koudeta elektoral la pou remèt Maryse Narcisse pouvwa a kòm Prezidan.  Nan premye objektif la pou pwolonje manda li, Privert sèvi ak kawòt e ak baton. Nan koze kawòt ke li t ap bay, genyen yon seri de palmantè ki nan kan politik li ke li simaye lajan sou yo pou ede l jwenn yon pwolongasyon manda apre 14 Jen 2016 a travè yon Asanble Nasyonal. Nan politik baton an, palmantè ki pa nan kan li resevwa anpil menas pandan ke Privert fè 3 jounalis pali atake palmantè sa yo ampil nan radyo.  Malgre tout jefò e manèv Privert, 14 Jen rive, li pa jwenn pwolongasyon nan men palman an. Se yon Privert frajilize e afebli politikman ki deside l ap rete kòm Prezidan defakto. Sitiyasyon sa a vinn redwui maj de manèv politik Privert pou fè koudeta elektoral.  Malgre tou Privert kontinye ap manipile.


Dega matye
Bagay kapral gate sa nèt, se siklònn Matye. Siklonn sa nan yon sèl aswè detrui preske 5 depatman jeyografik peyi Dayiti. Dega yo evalye a 3 milya dola ameriken e genyen prè de 850 moun ki mouri. Jesyon medyòk Privert ak alye li yo de siklonn nan pral genyen yon gwò empak negatif pou yo nan mitan pèp la. Nan kalamite siklonn sa a pote, anakopopilis ki o pouvwa ak alye yo tankou Jude Celestin, LAPEH, Moise Jean Charles, Pitit Desaline ak Maryse Narcisse, Fanmi Lavalas pral kompòte yo yon jan ki bay pèp la repiyans.

Apre siklònn nan
Premyèman mesye anako yo te absan e yo pa t sou teren an pou ede pèp la, apre katastròf la. Yo pa t reponn toutbon a pèp la ki te nan mizè e ki t ap soufri apre siklònn nan.  Okontrè anako yo pran yon seri de desizyon anti pèp. Yo voye bato ki pote manje tounen, yo vann èd Dominiken bay pou viktim yo nan mache, yo kite solda Dominiken pile tè peyi Dayiti e genyen 2 minis ki bay sena a manti sou sa. Pa t genyen okenn kowòdinasyon serye leta pou ede pèp nan depatman kote siklonn nan kraze. Lavalas ki t ap distribye yon kamyon diri Okay tonbe bat popilasyon an ak kout rigwaz e sentiwon. Jude Celestin fè erè nan zafè pon ke li te vle bay e nan zafè medsen 2 zan. Moise Jean Charles limenm li te disparèt. Lè li vinn reparèt se ak ti bwat alimèt ki pa t ka regle anyen pou soulaje mizè pèp la. An konparezon ak Jovenel Moise ki limenm te byen oganize l, entèvansyon li nan depatman sa yo kote li distribye plis pase 30 kontenè manje, bay peyizan semans pwa nwa, jouwoumou, mayi elatrye. Pou mete abse sou klou kandida anako yo te fèb, yo pat gen ni vizyon ni plan, kidonk pat gen mwayen pou yo kominike ak pèp la.
 Afè vòlè eleksyon an kaba
Se nan kontèks sa a kanpay elektoral la louvri, kandida fè kanpay, pèp al vote. Anakopopilis yo te pare pou vòlè eleksyon yo ankò e, si yo pa kapab, pou yo gate l yon lòt fwa ankò. Fwa sa a genyen 3 bagay ki sove eleksyon yo kont plan malouk antidemokratik anakopopilis yo. Premye a, pèp la vote Jovenel Moise ak PHTK an mass pou pa genyen diskisyon. Jovenel Moise genyen nan tou lè 10 depatman jeografik peyi Dayiti depi nan premye tou e sou 8 senatè PHTK ak alye li yo genyen 7. Dezyèman, jefò jounalis endepandan yo fè jou eleksyon yo apre biwo de vòt fèmen e rezilta a plake sou mi chak biwo de vòt. Lefè ke jounalis endepandan yo bay pwojeksyon rezilta pou chak biwo de vòt  fè ke li pratikman vinn enpòsib pou anakopopilis yo volè eleksyon yo. Twazyèman, desizyon ke KEP pran pou pibliye pwòsè vèbal yo dirèkteman online fè ke li vinn pratikman enposib pou vòlè eleksyon yo. 3 bagay sa yo bloke tout jefò manipilasyon ke anakopopilis te gentan ranje nan sant tabilasyon e nan BCEN. Malgre sa yo reyisi volè 3 pòs depite e 3 pòs majistra. Pandan tout bagay sa yo ap fèt, donne politik yo chanje nan peyi Lèzetazini, kote Madan Clinton ki nan pati demokrat la pèdi eleksyon yo devan repibliken Donald Trump. Sa k pirèd la, repibliken yo pran kontwòl Chamb Depite ak Sena nan Palman Lèzetazini.

Lè Privert gade li wè ke pa genyen mwayen fè anyen nan sant tabilasyon e nan BCEN, limenm ak Preval al rale fil nan dosye UCREF la. Dosye sa a, ke anako yo kreye, genyen 2  objektif.  Premye a se te bloke prestasyon sèman Jovenel Moise, nan pati sa a yo echwe. Dezyèmman, sèvi ak dosye sa a pou sabote l pandan l sou pouvwa a, ampeche l gouvène e domaje lejitimite elektoral e konstitisyonèl li pandan y ap gade kijan pou jete l. Pwen sa a vivan toujou, nou pral gade kisa lajistis pral di sou sa.

Konklizyon
Maten an nou leve 8 Fevrye, se vre ke genyen yon rejim demokratik ki chita, gras a goumen, kouraj e detèminasyon pèp la. Men danje ak defi yo la toujou. Danje yo sèke malfini anakopopilis yo pral kontinye prepare kou, fè montaj e kontinye voye monte ak fabrikasyon manti politik pou mete dezòd. Yon lòt bò, defi ekonomik yo ampil tou. Nou genyen 5.6 milyon Ayisien nan mizè, nou pèdi 3 milyon dola ameriken nan siklònn Matye. Akòz desa goud la pedi 25 pousan valè li, kwasans ekonomik la ap negatif an 2017 e enflasyon an deja a 14.5 pousan. Nou pap pale de leta ki pa genyen resous e ki dwe pandan ke nou okouran ke èd entènasyonal la, ki taka ede nou, plen gagòt ladanl. 8 Fevrye sa a kapab yon renouvo. Pou renouvo sa a tounen yon reyalite fòk nou jere lajan leta a tankou moun kap bat dlo pou fè bè, fòk nou bay konpetans jarèt, fòk nou restriktire èd entènasyonal la, fòk agrkiliti a tounen yon dosye prioritè, fòk nou inove pou kreye travay, fòk nou korije e enstitisyonalize. Pandan ke tout bagay sa yo ap fèt, fòk nou kale je nou anwo e anba, pou nou veye  nouvo danje ak menas ke malfini anakopòpilis yo pral pòte pou nou.


Les Blocs parlementaires : un détournement du vote populaire par Gesler JEAN-GILLES

$
0
0
Haïti a cette manie de se faire ridiculiser aux yeux du monde entier. Elle cultive avec soin cette image peu enviable de pays Tête en bas ou singulier petit pays comme a eu à le désigner un des théoriciens au XIXe siècle, au sens où ce qui est normal à l’étranger devient un phénomène extraordinaire, inaccessible, hors de portée de l’intelligence des politiciens haïtiens. 

 Les élections de 2017 viennent nous rappeler que le vote des électeurs n’y a pas toujours compté et les élections n’ont pas souvent la vertu de départager les acteurs et décider qui doit gouverner. Dans tout pays le moindrement organisé, en régime parlementaire ou semi parlementaire, les élections législatives donnent souvent lieu à une reconfiguration du paysage politique et le parti vainqueur, à défaut d’avoir pu obtenir la majorité des sièges, se voit chargé par le président de la République de chercher auprès de ses alliés cette majorité qui lui permettra de former le gouvernement.

En Haïti le tableau est tout autre. Un parti peut avoir gagné les législatives (le PHTK et alliés en l’occurrence) et ne peut pas former le gouvernement; il se trouve même relégué au troisième ou quatrième rang dans l’ordre des consultations pour le choix et la nomination du Premier ministre. Tout se passe entre les présidents des deux Chambres, les leaders incontestés d’un pouvoir qu’offre une sorte d’unanimisme fragile fabriqué de toutes pièces au Sénat ou à la Chambre des députés; alors que les présidents n’ont pas d’autre qualité que d’en assurer le bon fonctionnement en tenant compte des sensibilités des partis qui composent leur Chambre respective.

Les partis représentés au Parlement qui devraient être les premiers consultés sont carrément ignorés et ce sont les présidents des deux Chambres, les personnages les plus puissants de la République pour l’heure, qui négocient et prennent des décisions à leur place. C’est ainsi que l’on voit les dirigeants d’un petit parti régional, qui ne dispose pourtant que de 2 sénateurs, entre 3 ou 4 députés, prendre le contrôle politique du pays. Sans vouloir minimiser le flair politique du sénateur Youri Latortue, qui est sans aucun doute promis à un destin national, nous pouvons, vu la faible représentation de son parti au Parlement, questionner la mainmise totale de ce groupement politique, dont l’implantation dépasse à peine les limites du département de l’Artibonite.

En France, un parti qui ne parvient pas à faire élire au moins 10 députés n’accède pas au statut de Groupe parlementaire; une situation qui s’accompagne de certains privilèges, entre autres la présidence de certaines commissions ou obtenir le temps de parole déterminé par le nombre de ses élus. Envisager un petit parti prendre les rênes de l’Assemblée nationale (la Chambre des députés) ou le Sénat, relèverait du rêve le plus chimérique.

L’exclusion des partis représentés au Parlement dans le choix et la désignation du Premier ministre, doublée du peu de cas que leur réservent les médias de Port-au-Prince qui s’abstiennent de citer jusqu’à leurs noms, et se retiennent, comme une consigne, d’y faire aucune allusion de peur de ne pas contrarier le plan des faiseurs de roi, fait la preuve de l’échec des Haïtiens à instaurer un régime de partis en Haïti, trente ans après la chute de la dictature. Des forces hostiles à toute velléité d’institutionnalisation du système politique n’ont pas ménagé leurs ardeurs pour affaiblir les partis, les ignorer ou les réduire à la portion la plus congrue, pour ne pas dire caricaturale, au profit d’un assemblage d’individus, élus sous la bannière de partis très éloignés l’un de l’autre sur le spectre politique. Sitôt élues, ces braves personnes se sont empressées d’abandonner leurs partis respectifs et succombent aux sirènes des forces fabricantes de blocs. Ces pirouettes d’appareil n’ont pour seul but que de se fabriquer une majorité qu’ils n’ont pu obtenir aux urnes, en vue de tordre le bras au président de la République et lui imposer, contre toute morale, un Premier ministre. Le Parlement est ainsi transformé en marché aux puces, où le premier parlementaire qui s’y présente, vend au plus offrant son âme et sa conscience, piétinant ses principes (s’il en avait eus) et rejetant la vision du parti (s’il y avait cru) sous la bannière duquel il a mené campagne et gagné les élections.

L’APH, dans le cas qui nous occupe, dirigé par le jeune député de Delmas, Gary Bodeau, n’est pas un parti politique qui a gagné les élections sur la base de ses propositions, de son projet, clairement expliqué, les promesses détaillées, chiffrées et la source de financement identifiée. Donc il n’a pas obtenu du peuple le mandat et la légitimité politique pour former le gouvernement et diriger les affaires de la République. Toute tentative de sa part de se fabriquer la sacrosainte majorité en dehors des élections et sur la base de manœuvres politiciennes en Chambre n’est autre que du déni de la démocratie et un détournement du vote populaire. Et si L’APH était un parti politique, avec ses 64 députés, il allait de soi qu’il pourrait aisément imposer le Premier ministre de son choix au président de la République et former seul son gouvernement. Personne n’en aurait eu rien à redire.  

L’opposition à Jovenel Moïse mise sur le député Bodeau et son bloc pour bloquer la nomination du Premier ministre et infliger un premier revers politique au président. Ce bloc fort, omnipotent, souverain que l’on voudrait hostile à l’Exécutif, comme c’est répandu à dessein dans les médias, n’est pas un pouvoir en soi; le Parlement ne fonctionne que dans sa majorité. Le parti ou l’alliance établie durant la campagne électorale qui détient la majorité, en prend automatiquement le contrôle et décide du calendrier législatif. Ironie du hasard, l’APH comprend, paradoxalement, des élus du PHTK et du KID, deux partis qui ont mené campagne aux côtés de Jovenel Moïse et qui sont manifestement les vainqueurs des dernières législatives. Peut-être que ces partis ont perdu le contrôle de leurs élus sur lesquels ils n’ont aucune prise. Hélas, nous sommes en Haïti où l’invraisemblable est souvent vrai.

Nous osons croire que ces partis qui sont arrivés en tête aux dernières élections, décideront s’ils souhaitent entrer dans un gouvernement dont ils connaissent la vision pour avoir endossé le programme électoral du candidat vainqueur de la présidentielle ou rester dans l’opposition. Car la démocratie c’est aussi la liberté de ne pas soutenir un gouvernement avec qui on est en désaccord tant sur le plan de la vision du développement, de la protection des intérêts d’Haïti que des moyens qui seront mis en œuvre durant le quinquennat. De plus les partis se doivent de défendre la Constitution de 1987 qui consacre le multipartisme et qui fait d’eux le moteur de la vie politique en Haïti. Sur ce point nous nous permettons de convoquer l’OPL, la Fusion, la KID, Fanmi Lavalas, le PHTK et les autres sur le combat à mener pour l’instauration d’un système de partis, lequel devra contribuer à assurer au pays une certaine stabilité politique et mettre une fois pour toutes fin à ce que Sauveur Pierre ÉTIENNE appelle le régime des mandarins ou des barons qui font et défont la politique à Port-au-Prince.


Montréal, le 2 mars 2017

Jean Bertrand Aristide aurait ordonne l’assassinat de Mireille Durocher Bertin par Stanley Lucas

$
0
0

"Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable c'est renier la démocratie, c'est la réduire à un simulacre."

Il y a 22 ans Mireille Durocher, avocat, militant politique, épouse et mère était assassinee, criblée de balles à Port-au-Prince. C’etait un crime politique qui aurait été ordonné par le President Jean Bertrand Aristide.

Le témoignagepublic du chef de la sécurité de l’ancien Président Aristide Oriel Jean sur l'exécutiondu journaliste Jean Dominique avait relance en 2015 le dossier de l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin et Eugene Ballairgeau. Ca fait vingt deux ans. Cette contribution au débat sur la justice expose les criminels et les voleurs qui règnent comme des maitres sur Haïti. Ils tuent, volent les biens de l’état, les propriétés prive d’honnêtes citoyens, enlèvent et menacent. Ils défient la justice et la police tout en redéfinissant les règles du jeu démocratique. Avec quelques complicités médiatiques les assassins deviennent des persécutés et des prisonniers politiques. La violence est synonyme d’immunité politique devant les tribunaux. De Mireille Durocher Bertin à Jean Dominique en passant par les autres victimes politiques, la justice haïtienne dans ses tentatives de réparer le mal et les injustices est humiliée. L’égalité des citoyens devant la loi semble être un rêve lointain devant la puissance de l’argent, de la force politique violente et quelques responsables de l’état qui sont des lâches. La nouvelle règle semble être que l’homme et sa violence sont au dessus des lois, de la justice et de la constitution. Ceux qui luttent pour le triomphe de la justice, de la loi sont l’objet de menaces, d’attaques et propagandes diffamatoires.


Les mandats, les preuves de ces crimes ne veulent plus rien dire, c’est la force de la violence qui fait peur aux témoins qui devient la règle. Les témoignages des victimes, Madame Bernard Lauturedont le mari a été assassinesuite aux ordres d’Aristide, d’Euvonie Georges, qui a décritles assassinats des jeunes du Cap Haïtien par un dirigeant national de Fanmi Lavalas, Oriel Jean qui clairement définila responsabilité d’Aristide et de ses hommes et femmes de mains dans les assassinats du pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique et Ovil Duverseau qui était présent lors de l’assassinatde son fils Frantzi Duverseau sont politiquement eliminés. Il semble que les persecution contre Madame Lauture continuent, on veut sa revocation. Les juges courageux et leurs familles sont menaces, intimides et sujets d’une propagande politique vicieuse tendant à salir leur personnalité. C’est l’imposition de la violence sur la loi. Les criminels sont la loi. C’est ca l’environnement judiciaire vingt dux ans après l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin qui se battait pour le respect de la constitution et des lois de la république.



Le 28 Mars 1995 Mireille Durocher Bertin était assassine par des officiels et des sbires au service du gouvernement Haïtien sous le contrôle d’Aristide et de Lavalas. Selon les informations disponibles suite à un rapportconfidentiel du FBI rendu public, la planification et les ordres pour l'exécution de Me. Bertin venait directement du Président constitutionnel de la république M. Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate mère de 4 enfants en bas âge fut tuée par quinze balles. Eugene Junior Ballairgeau, un client de l’avocate, qui était aussi dans le véhicule fut crible de balles.


Mireille Durocher était une avocate brillante et une militante politique très active. Patriote, elle luttait pour le respect des lois de la république et de la constitution d'Haïti. En 1994, Mireille Durocher Bertin publiquement plaidait pour le respect de la souveraineté nationale violée par le débarquement des militaires américains et  la CIA pour réinstaller au pouvoir le Président Jean Bertrand Aristide. Bertin a demande aux instances de notre république et particulièrement au Président constitutionnel de la république Jean Bertrand Aristide de lui expliquer les références constitutionnelles qui l’autorisait a demander officiellement le débarquement et l’intervention des militaires des Etats Unis et de la CIA pour le réinstaller au pouvoir en Haïti en 1994?



Aristide savait a l'avance que les démarches de Mireille Durocher Bertin sur l'illégalité de sa demande officielle d'intervention militaire de 1994 ainsi que sa demande d'imposition d'un embargo économique sur le pays en 1992 seraient condamnes par devant les tribunaux Haïtiens comme des actes inconstitutionnels et illégaux.  Aristide serait aussi convoque par devant la Haute Cour de Justice pour être juge pour trahison et crimes contre la constitution et contre l'humanité pour les enfants, femmes et citoyens tues par l'embargo économique qu’il avait aussi impose sur son peuple. Jean Bertrand Aristide voulut immédiatement enterrer cette démarche légale et politique de Me. Bertin.

C'est dans ce contexte que le complot pour l'assassinat de Mireille Durocher Bertin prit naissance au palais national. Aristide voulait fermer définitivement la bouche de Me. Mireille Durocher Bertin et bloquer toute possibilité de débat public et légal sur la question qui allait provoquer le lancement d'une  procédure judiciaire contre lui. La voix de Me. Bertin était crédible. Membre du barreau des avocats, de la société civile et proche du secteur prive, elle défendait les femmes marchandes gratuitement devant les tribunaux qui représentent 82% du secteur informel et les droits des enfants victimes du système RESTAVEK .

Le complot pour la tuer fut immédiatement  mis en œuvre au Palais National. La responsabilité pour exécuter le plan macabre fut déléguée au Ministre de l'Intérieur, Mondesir Beaubrun.  L'enquête du FBI publier plus tard sur l'internet révélera que le ministre de l'intérieur Beaubrun, le coordonnateur de l'assassinat de madame Bertin, suivait a la lettre les instructions données par Jean Bertrand Aristide. L'exécution de Bertin provoqua un scandale et une révolte.

Suite a l'enquête du FBI, à cause de l'implication directe dans l'assassinat de Bertin, le Ministre Mondesir Beaubrun fut écartée durant la visite officielle du Président William Jefferson (Bill) Clinton en Haïti sur demande de l'administration américaine le 30 Mars 1995. L'enquête sur l'assassinat identifia les frères Eddy et Patrick Moise, anciens membres du SSP comme les tueurs employés par le ministère de l'Intérieur pour exécuter Mireille Durocher Bertin. Les armes utilisées par les frères Moise ont été enregistrées et fournies par le ministère de l'Intérieur ainsi qu'un véhicule tout terrain Izuzu Trooper de couleur grise. Beaucoup de ressemblances avec les assassinats du Pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique. Les frères Moise avaient aussi en leur possession des cartes d'identification du Ministère de l’Intérieur. Cette découverte des enquêteurs sur l'implication des frères Moise dans l'assassinat de Bertin suscita des inquiétudes au palais. Aristide décida immédiatement d'exécuter les deux frères Moise pour éviter qu'ils parlent devant un tribunal.

L'exécution des frères Moise aura lieu à Léogane. Ils furent assassines dans leur sommeil à 5:00 am par le régime, selon les témoignages de plusieurs policiers de la Swatt team. Le trio tout puissant qui contrôlait les assassinats politiques au sein de la police à l'époque coordonnait l'exécution. Les instructions données pour cette opération de la SWATT team : Ne ramenez pas les frères Moise vivants!

Le ministre de la justice en poste Jean Joseph Exume qui était l'un des conseillers privilégies d'Aristide en sait long sur cette affaire. Aucune question d'aucune institution, ni de la presse. Il n'a jamais rien dit sur la mort de ce collègue qu’était Me. Mireille Durocher Bertin. Exume veut oublier ou peut être a-t-il peur de parler pour ne pas connaitre les sorts de Venel Joseph ou d’Oriel Jean?

Vingt ans après, le dossier de l’assassinat de Me. Durocher Bertin est relance par le témoignage du chef de la sécurité de Jean Bertrand Aristide. Vingt ans après les citoyens se demandent pourquoi aucune enquête, aucune condamnation, pourquoi aucune procédure judiciaire ? La grande question, POURQUOI, restée sur les lèvres est relancée a travers onze questions de Madame Anne-Rose Schoen:

1. En effet, Maitre Mireille Durocher Bertin, personnage public, était encouragée dans ces prises de position par plusieurs secteurs de la société haïtienne. Cependant ces mêmes entités n’ont pas jugées bon de condamner sa mort. Je me demande : POURQUOI ?
2. Maitre Mireille Durocher Bertin, femme, épouse et mère de 4 enfants, n’a pas non plus bénéficiée de la condamnation de son assassinat par les multiples associations féminines, qui militent sur le terrain et dont elle a été la fondatrice d’au moins une. Ces organisations des femmes vaillantes, ces « poto mitan » de la société sont restées muettes jusqu’à aujourd’hui? Je me demande : POURQUOI ?
3. Maitre Mireille Durocher Bertin, de son vivant, travaillait souvent gratuitement pour les associations de marchandes, leur expliquant leurs droits et devoirs et défendant certaines gratuitement au Parquet de Port-au-Prince. Pourtant, aucune association ou fédération du secteur informel n’a élevé la voix pour condamner ce crime crapuleux. Je me demande : POURQUOI ?
4. Maitre Mireille Durocher Bertin défendait passionnément les droits de l’enfant, s’opposant contre le fléau du système restavec, contre les abus dans les procédures anarchiques d’adoption en Haïti et contre le trafic de ce que nous appelons aujourd’hui communément l’Esclavage Moderne. Bizarrement, aucune association de droit de l’homme, de la femme ou de l’enfant n’a jugé bon, même 18 années après, de condamner ce qui est arrivé. Je me demande : POURQUOI ?
5. Maitre Mireille Durocher Bertin, avocat, membre du Barreau de l`Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été assassinée avec son client en plein exercice de ses fonctions, jusqu'à date, le Barreau est resté silencieux. Je me demande : POURQUOI ?
6. La société civile, ainsi que ses associations qui œuvrent pour l’installation de la démocratie, pour un progrès socio-économique et pour un état de droit pour tous et toutes en Haïti, n’a pas non plus montré son désaccord par rapport à cette disparition subite et terrible d’une force vive et engagée de son propre milieu. Je me demande : POURQUOI ?
7. Les associations patronales, qui comptaient et qui comptent toujours parmi elles beaucoup de clients de Maitre Durocher Bertin, ont préféré de mettre leurs têtes dans le sable ou imiter la fameuse sculpture des trois singes qui ne voient rien … n’entendent rien… ne disent rien…Je me demande : POURQUOI?
8. Une organisation internationale de défense des droits de l’homme me déclarait par la suite et durant une conversation téléphonique en décembre 1995, qu’elle ne comptait pas défendre le cas d’un des amis de Mireille incarcéré illégalement, car il avait et je cite « politiquement la mauvaise couleur » et qu’elle ne pouvait pas se permettre en 1995 de défendre le cas d’un mulâtre en Haïti…Je me demande : POURQUOI ?
9. Partout ou le nom de Maitre Mireille Durocher Bertin surgit, les intervenants utilisent l’exemple à leurs propres fins ou tournent tout simplement le dos, en déclarant qu’elle aurait dû s’arrêter … se taire, quand elle en avait encore le temps. Je me demande : POURQUOI ?
10. Personne ne s’est mis à manifester au grand jour en criant « plus jamais » - comme cela a été le cas pour tant d’autres victimes d’un crime violent. Je me demande : POURQUOI ?
11. Nous sommes restés muets et nous restons toujours muets, prétendant que cet assassinat n’a jamais eu lieu ou qu’il fait partie de la chronique des faits divers. Je me demande : POURQUOI ?

Anne-Rose Schoen ajoutes: "Ce sont là mes réflexions personnelles sur une situation qui perdurent depuis trop longtemps … 18 longues années, et qui devrait, à mon sens, révolter la conscience de plus d’un. Quelle organisation, institution, association, fédération privée ou publique condamnera finalement l’assassinat de cet être humain, commis il y a 18 années déjà ? Lui rendant ce minimum de respect dont toute personne devrait bénéficier de nos jours ? Tous les crimes se doivent d’être condamnés, y compris celui de Mireille et celui-ci ne l’a toujours pas été… Je me demande : POURQUOI ? Quelqu’un pourra-t-il un jour me répondre … ? POURQUOI ?"

Mireille Durocher Bertin, Brignol Lindor, Pasteur Antoine Leroy, Jacques Fleurival, Jacques Roche, Senateur Yvon Toussaint, Michel Gonzalez, le General Mayard, Jean Dominique, le Père ti Jean, Venel Joseph, Oriel Jean, Bernard Lauture et tant d'autres mentionnes dans la lettredu Sénateur Irvelt Chery font partie d'une longue liste de citoyens exécutés par Aristide et les criminels du mouvement Lavalas pour des raisons politiques. Antoine Izmery, Lovinsky Pierre Antoine, Guy Malary, etc. doivent recevoir la justice qui leur sont dus. Leurs familles souhaitent des actions de la  justice malgré les menacées, la peur et les assassinats des témoins clefs. Les bourreaux sont toujours puissants, ils continuent de défier les autorités judiciaires, de marcher et de cracher sur les victimes. Récemment avez-vous constater avec quelle facilite ces bourreaux ont tue devant sa résidence l'ancien gouverneur de la Banque Centrale Venel Joseph et le chef de la sécurité d’Aristide Oriel Jean qui voulaient témoigner devant la justice sur les crimes et la corruption ? Avez-vous constate l’agressivité avec laquelle trois journalistes traitaient des témoignages qui mèneraient a l’incarcération des criminels qui ont tue leur confrère Jean Dominique a cause de leurs affiliations politiques?



Que faire vingt deux ans après l’assassinat de Me. Durocher Bertin et un an après l’assassinat d’un témoin clef dans l’assassinat du journaliste Jean Dominique? Pour qu'il y ait justice nous devons conforter et sécuriser les familles victimes et les témoins. Nous devons supporter le travail des juges courageux pour que l'égalité des citoyens devant la loi devienne une réalité. Nous devons nous battre pour traduire les bourreaux, sans abus, devant la justice.
Viewing all 58 articles
Browse latest View live