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Jean Bertrand Aristide et l’Assassinat du Journaliste Jean Dominique par Stanley Lucas

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Cela fait trois ans que le Juge d’instruction Ivickel Dabresil a identifie les neuf personnes proches d’Aristide responsables de l’assassinat du journaliste Jean Dominique. Ce sont : Annette Auguste alias Sô Ann, Gabriel Harold Sévère, Frantz Camille alias Franco Camille, Jeudy Jean Daniel, Markenton Michel, Mérité et Dimsley Milien, Toussaint Mercidieu figurent sur la liste des inculpés.

Malgré le rapport du juge d’instruction rien n’a été fait en trois ans. Aristide continue de menacer les juges se faisant accompagner d’un petit groupe de chimères violents à chaque convocation. La dernière a été la semaine dernière ou il a du comparaitredevant le Juge Dorin dans une affaire de kidnapping e de blanchiment impliquant son chef de garage Anthony Nazaire.

Le travail de la justice haïtienne pour arriver à ces conclusions n’a pas été facile. Les juges ont été l’objet de menaces de mort et d’intimidations pendant 17 années. Nombreux sont les juges qui pour rester en vie ont préfère d’abandonner l’enquête de ce crime.  Revisitons ensemble ce parcours tortueux e dangereux de l’enquête sur l’assassinat de Jean Dominique.

Jean Dominique est un journaliste Haïtien qui a été assassine le 3 Avril 2000.  Pendant treize ans les juges et commissaires du gouvernement qui se sont succèdes sur son dossier judiciaire ont été victimes d’intimidations, de sabotages et de démissions forcées par le pouvoir exécutif sous le contrôle du mouvement Lavalas de Jean Bertrand Aristide. Nous ne parlerons des témoins exécutes. Le débat de cette semaine n'est pas politique mais plutôt judiciaire. Malgré la propagande, les efforts de relations publiques dans la presse étrangère et les diversions de terrain la question centrale demeure: Qui a tué le journaliste Jean Dominique?

Pour la première fois en vingt cinq ans un juge d’instruction de la république d’Haïti Ivickel Dabresil a le courage de mener son enquête et traduire plusieurs responsables de l’état devant la justice pour répondre a ses questions en vue de trouver les assassins de Jeando. C’est dans ce contexte que le juge avait convoque l’ancien Premier Ministre Yvon Neptune, l’ancien Sénateur Danny Toussaint, l’ancien Président de la république René Préval ainsi que Jean Bertrand Aristide qui occupait la meme fonction.

Toussaint, Neptune et Préval avaient répondu paisiblement et séparément a la convocation du juge d’instruction. Chacun a répondu pendant des heures aux questions du juge.

Le Mercredi 8 Mai 2013 était le jour de la première convocation de l’ancien Président Jean Bertrand Aristide. Des le 7 Mai Aristide envoyaquelques uns de ses chimères pour intimider la justice haïtienne et le juge d’instruction dans les rues de Port-au-Prince a travers des actions violentes.

Le juge d’instruction avec courage ne céda pas aux pressions et aux actes d’intimidations et de violences des chimères d’Aristide et de son parti Fanmi Lavalas. Le 8 Mai 2013 accompagné de plusieurs centaines de ses partisans Aristide fut obligé de se rendre aux bureaux du juge Dabresil ou pendant plusieurs heures il a du répondre aux questions. Encore une fois les supporters d’Aristide utilisèrent la violence. Le journaliste Frantz Henry Délice de Radio Télé Ginen fut l’une des victimes des chimères de Jean Bertrand Aristide le 8 Mai 2013. Cet acte de violence contre un membre de la presse a été condamné par l’Association Nationale des Medias Haïtiens (ANMH).

Bien que nous condamnions cette attitude violente de Jean Bertrand Aristide et de ses partisans de Fanmi Lavalas nous n'affirmons pas qu'il soit coupable ou innocent dans cette affaire. C'est à la justice haïtienne d'identifier les coupables et le juge Dabresil a déjà franchi la première étape.

Rappelons que Jean Bertrand Aristide pendant la période de 2000-04 figuraitparmi les 38 présidents considérés comme prédateurs de la presse a travers le monde. Les détailssur la répression du gouvernement de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas sur les journalistes et la presse haïtienne en général durant cette période sont horrifiques. Durant cette période Haïti était 169èm au classement mondial sur la liberté de la presse comparativement a aujourd'hui 2013 ou le pays est classe 52èm.

Le Sénateur de la république d'Haïti Irvelt Chery avait aussi à l'époque envoyé une lettreaux différents commissaires du gouvernement pour leur demander de mettre l'action publique en mouvement pour les différents crimes commis.


Nous souhaitons finalement que la justice haïtienne trouvera et punira les coupables qui ont assassines les journalistes haïtiens Jean Dominique, Brignol Lindor, Jacques Roche et Georges Honorat et ne cédera pas aux menaces des anarchistes. Le peuple Haïtien souhaite que la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme ne restera pas silencieux sur ces crimes politiques et les violences politiques récentes d’Haïti.


Jean Bertrand Aristide, les anarcho populistes et le Groupe Blackout les hommes de l'occupant par Stanley Lucas

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"Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger" (Antenor Firmin)

Ce 15 Octobre 2017 c’est le départ de la MINUSTAH négocié par Michel Martelly et Laurent Lamothe avec le Secrétaire General Ban Ki-moon.

Apres avoir perdu des élections en 2015, les anarcho populistes de Pitit Desalin, MOPOD, une partie de Vérité, le candidat à la présidence de LAPEH et Fanmi Lavalas ont sabote le processus électoral pour prévenir la publication des résultats. Ils espéraient qu’avec la fin du mandat constitutionnel de Michel Martelly le 7 Février 2016, ils auraient pu avec l’installation de l’un des leurs comme Président provisoire defacto  changer, manipulation politique aidant, le résultat final en reprenant ces élections. Sou la Présidence defacto de Jocelerme Privert de Fanmi Lavalas, malgré l’appui subtil d’allies internationaux caches dans l’ombre, les votants d’Haïti à travers un second vote en 2016 reléguaient ces partis anarcho, Lapeh, Fanmi Lavalas, Pitit Desalin dans la minorité. Jovenel Moise et le Parti Haïtien Tet Kale (PHTK) gagnaient ces élections à tous les niveaux, local, municipal, législatif et Présidentiel. Depuis l’annonce du retrait les forces politiques anarcho populistes  et leurs allies économiques qui sont responsables des demandes d’occupations récentes d’Haïti avec la violence ont essaye de maintenir la présence en Haïti de la mission onusienne. Fanmi Lavalas, Pitit Desalin, le MOPOD, une composante du parti Vérité et le Groupe Blackout depuis trois semaines sont engages dans une violence systématique qui n’a rien a voir a celle d’une opposition démocratique. L’excuse du budget n’est pas arrive a cacher leur projet réel de coup d’état contre le régime démocratique sorti des élections de 2015 – 2016. Les négociations et compromis trouves entre le gouvernement et les secteurs sociaux, notamment les syndicats sur les questions budgétaires ont mis a nu le projet putschiste anarcho populiste qui repose totalement sur la violence. Apres avoir échoué dans leurs premières tentatives de coup d’état les anarcho populistes sont-ils à la recherche d’une tutelle?


Malgré les tentatives de violences de ces Conze c’est avec la tète haute que le gouvernement de Jovenel Moise et la cinquantième Législature assument la fermeture de la MINUSTAH et préparent la transition. Pour la première fois depuis 1994 le parlement a demande au pouvoir exécutif de respecter les principes constitutionnels en soumettant a la ratification du parlement l’accord devant permettre a la MINUJUSTH d’être présente en Haïti pour appuyer la reforme de la justice. C’est une bonne première qui évitera au pays l’héritage lourd laisse par la MINUSTAH. Cette mission a laissée une épidémie de cholera qui a tue neuf mille Haïtiens, contamines plus de 900,000 sans parler des viols des enfants, de femmes et d’hommes. Le Secrétaire General des Nations Unies avait promis de dédommager les neuf mille familles qui ont perdu des proches dans l’épidémie, jusqu'à présent rien n’a été fait. Même les fonds promis pour éradiquer cette bactérie tardent à venir. Haïti a même du se battre plusieurs années pour que finalement les Nations Unies reconnaissent leur responsabilité dans la propagation de l’épidémie. Pour ces raisons et à cause de ce jeu hypocrite les Nations Unies sont impopulaires en Haïti. C’est dans ce contexte qu’ils veulent établir la MINUHUSTH qui est déjà appelé par les Haïtiens la Mission de l’Injustice des Nations Unies en Haïti.


Pourtant en 2016, l’indignation était partout en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand Aristide souillaient encore une fois la terre de Dessalines en invitant en Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire. 


Après la demande d’occupation d’Haïti par Aristide le 15 Octobre 1994 et chaque année pendant vingt deux ans durant la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre et le jour de la bataille de Vertières le 18 Novembre, ces traites anarcho populiste, assassinaient une nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation sont Jean Bertrand Aristide, Jocelerme Privert du secteur Lavalas, Moise Jean Charles de Pitit Desalin, le Groupe de Blackout et leurs allies politiques dans le parti Vérité et le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de Cabinet de Privert, un agentDominicain.


Aujourd’hui, il y a vingt quatre ans Jean Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt quatrième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt quatre ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
 
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haïti
Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée.
Conze a siyen CharlemagnePeralteman e li rele sa "ti dezod"
 La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapportdu FBI.

Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répressioncontre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
 
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991.
 
Débarquement des marines a PaP en 1994 sur demande d'Aristide
C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil.
 Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.



Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.

Merci Aristide

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple. 
Merci Aristide

 Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une interventionmilitaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA).


An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman
 La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.


2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.



Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéod'Aristide remerciant au Pentagon le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004

Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-16 tout en négociant son retrait définitif.

15 Octobre 2017 fermeture de la MINUSTAH


24 days after the closing of MINUSTAH the new U.N. Mission in Haiti MINUJUSTH still has no legal status

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According to article 60 of the agreement signed with the United Nations and Haiti’s Executive Branch, the new U.N. mission in Haiti will have legal status when parliament ratifies the agreement. On October 23, Président Jovenel Moïse called both chambers in a special session for the ratification of the agreement.

But in parliament they are reticent to ratify the agreement for the following reasons :

1. There is a perception that the current Secretary General M. Antonio Gutteres is not forthcoming with the 9,000 families that have lost loved ones in the cholera epidemic caused by the UN. They have formally promised to pay raparations to them and nothing has been done. The Secretary General could have use the $40 million left over from the MINUSTAH budget to start the process while trying to find resources to fulfill his commitment. President Jovenel Moise in his speech in September 2017 at the 72nd General Assembly raised the issue but nobody paid attention.

2. The U.N. also did not fulfill its promise to provide financial assistance to Haitians to eradicate cholera.

3. Parliamentarians are also under pressure from their constituencies for the rapes committed by U.N soldiers commited against children, men and women and the manner in which they should have been held accountable.

4. The fact that a career employee of the U.N., Mamadou Diallo, pushed for the official inauguration of the mission without parliament’s prior approval has caused some serious political damages – and undermines Haitian institutions. How can a mission that is coming to help Haiti’s judicial reforms and the strengthening of institutions does not respect the constitution, the laws, the institutions of the country ? Or the articles of the agreement they have signed? Contrary to 2004, there is all three branches of government in place in 2017. These are the questions the parliamentarians are grappling with.

5. The fact that the U.N. is ignoring the formation of Haiti’s New Defense force has also struck a chord among Haitians. This is one of the top three issues important to the country according to various polls. The U.N. military commander in Haiti, Brazilian General Elito, has stated that the country needed an army to provide security and react against the various threats.

6. The consensue emerging is that if parliamentarian touch this agreement without any effort to address these ongoing issues, they will surely lose their next election, particulary those 10 senators who’s two years term expires on January 8, 2018.


The recent cooperation between Haiti and the U.N. through MINUSTAH has not been good. That mission has left a bad taste in the mouth of Haitians who fought for five years to force the U.N., with scientific proof, to admit that there soldiers were the source of the cholera epidemic. The country wants better cooperation with the U.N. Concrete actions from U.N. leadership is expected before moving forward. The editorial written by the Secretary General in the Miami Herald, while in good faith, was not written for Haitians and doesn’t move the ball forward in any way. Only concrete actions by the leadership of the U.N. will help them win hearts and minds in Haiti. The country deserves better.

New York Times against Donald Trump: The Haitian Pawn by Stanley Lucas

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On December 24, the New York Times ran an articlealleging that President Trump characterized all Haitians as having AIDS. The incident supposedly happened during a White House meeting last June about immigration. After the publication White House Spokeswoman Sarah Sanders called the allegation “sad and scandalous”. However, the mere printing of the article in the New York Times – which it should be noted did not source its information – did damage to the Haitian community evoking memories of the 1983 witch hunt in which Haitians were characterized as having an abnormally high incidence of AIDS and were barred even from donating blood. Whether or not the comment was made, the NY Times article made Haiti a pawn to fit the political narrative.

Facts about AIDS
In 1983 the Center for Disease Control (CDC) unscientifically dubbed AIDS “4H” for the four groups they said were at risk: heroin users, hemophiliacs, homosexuals and Haitians. This classification remained until 1985 when the CDC was forced to change the name under pressure by thousands of Haitians marching on the Brooklyn Bridge supported by various sectors of American society including civil rights leaders.

Because of the CDC fabrication, Haitians were outcast worldwide, causing irreparable damages to Haiti’s citizens, economy and its tourism industry that was booming in the Caribbean. Later, it was discovered that patient zero who brought the AIDS virus to Haiti was from the United States.  

Today, AIDS is down more than two-thirds in Haiti. And, there is a higher prevalence of AIDS in Washington, DC than in Haiti.

Haiti, Viruses and Bacteria
The sad fact is that Haiti’s healthcare system is fragile and cannot withstand major diseases. The tolls are catastrophic. We were unable to handle the introduction of AIDS in the 1980s, swine flu from the U.S. in the 2000s, bird flu also from the U.S. in the early 2000s, or most recently the introduction of cholera by a UN peacekeeper in the aftermath of the 2010 earthquake.

These diseases have done untold damage to the Haitian people and cost the economy $14 billion over 30 years.  More than 9,500 Haitians have died from the U.N. cholera, and more than 900,000 are infected. Haiti fought five years for the United Nations to acknowledge their responsibility in spreading the epidemic. Finally, when Secretary General Ban Ki-moon admitted the UN responsibility, the UN mission was quickly closed in an effort to dodge paying reparations to family of the victims and $1.4 billion needed to eradicate the bacteria. The incensed Haitian parliament has refused to vote to legalize the presence of the current UN mission MINUJUSTH. Secretary Antonio Gutteresis playing a game of cat and mouse and avoiding being clear on when the UN will meet its obligations in Haiti.

Haitians and Election of Donald Trump
In the history of U.S. elections, Donald Trump was the first presidential candidate to meet with the Haitian-American community in little Haiti, Miami, Florida in 2016. He promised to be their “greatest champion.” Frustrated by the managementof the reconstruction after the January 12, 2010 and faultingthe Clinton’s, Haitian-Americans voted massively for Donald Trump in Florida. They were one of the three constituencies who put Trump on top in Florida. For the first time in U.S. political history Haitian-Americans who traditionally vote 9-1 democrats reversed their votes.  Their loyalty was paid back when Trump reversed himself on TPS, ending the programfor 59,000 Haitians and putting in jeopardy their 27,000 kids who are American Citizens and have never known Haiti. 

With the latest allegations of his views about the Haitian people all being AIDS patients, it begs the question about whether or not the Haitian community will turn out for Mr. Trump again in 2022. Groups are taking sides. A scathing op-edin the Washington Post cites Trump’s track record in Charlottesville as evidence that the NY Times story fits within a pattern of anti-immigrant and racist behavior by the President. The Haitian Round Table has already taken the position that they will never again support Mr. Trump based on these allegations.

Haiti and the United States
The contributions of Haitians to the United States and the world date back to the Revolutionary War in which Haitian soldiers – who had only recently secured their freedom from slavery – fought side-by-side the Americans for their independence. When British soldiers wanted to reconquer the United States in 1812, Haitian President AlexandrePetionsent Haitian soldiers to the Battle of Chalmette (known as the battle of New Orleans) to protect the independence of the United States. And, by defeating Napoleon’s army in Haiti, Haitians forced the French to sell Louisiana to the United States doubling the size of the country. You scarcely find this history in U.S. textbooks, however. Haitians contribution to the U.S. – which also includes the founding of Chicago -- to the various professionals in every sector of American life, is undeniable. In contrast to the Administration, the Congress’s the support for Haiti has been bi-partisan.


For years both Republican and Democratic Presidents have done their best to support their oldest neighbor in the Caribbean. We take very seriously any allegations of racism or degradation of our proud history and people. We’ve helped build America – and stood for freedom throughout the world including providingpassports for Jewish people fleeing Nazi Germany and soldiers and arms to Latin American revolutions. Yet, we should also seize the opportunity to reignite this cooperation – rather than tear it apart based on an emotional response to an unconfirmed oped. Let’s seize this opportunity to reassess our relationship and open a dialogue and restructure this bilateral relationship.

28 Mars 1995: Assassinat de Mireille Durocher Bertin par Jean Bertrand Aristide et ses chimères du mouvement lavalas, 23 ans après pas un brin de justice !

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"Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable c'est renier la démocratie, c'est la réduire à un simulacre."

Le 28 Mars 1995 Mireille Durocher Bertin était assassine par des officiels et des sbires au service du gouvernement Haïtien. Apres vingt trois ans les informations publiées et les témoignages disponibles prouvent que les ordres pour l'exécution de Me. Mireille Durocher Bertin venait directement du Président constitutionnel de la république Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate mère de 4 enfants en bas âge fut tuée par plus de vingt balles. Eugene Junior Ballairgeau, son client, qui était aussi dans le véhicule crible de balles, perdait aussi la vie. Le jour de son exécution Me. Mireille Durocher Bertin, était enceinte. Vingt trois ans après pas un mot des représentants du barreau des avocats, pas un mot des organisations de femmes et pas un mot des organisations de droits humains. Ont-ils peur d’être assassines ?

Mireille Durocher était un avocat brillant et une militante politique très active. Patriote, elle luttait pour le respect des lois de la république et de la constitution d'Haïti. Avec une grande conscience sociale, elle défendait gratuitement dans les tribunaux haïtiens les cas des petites marchandes et des démunies. En 1994, cette patriote était la seule femme à se rendre sur le Champ de Mars pour déposer une gerbe de fleurs aux pieds des héros de l’indépendance pour protester contre le débarquement illégal des militaires étrangers sur le sol Haïtien.

Mireille Durocher Bertin publiquement plaidait pour le respect de la souveraineté nationale violée par le débarquement des militaires américains sollicite par Jean Bertrand Aristide pour le réinstaller au pouvoir. Aristide sans l’aval du parlement avait signe pour autoriser ce débarquement. Il avait qualifie cet acte de trahison de « ti dezod ». L’assassinat de Bertin fut ordonne parce qu’elle voulait que les instances de notre république, particulièrement que le Président Jean Bertrand Aristide explique au peuple, les provisions constitutionnelles  et légales qui lui ont permis de solliciter officiellement l'intervention des militaires des Etats Unis pour le réinstaller au pouvoir en Haïti?

Aristide savait que les actions de Mireille Durocher Bertin contre l'illégalité de sa demande officielle d'intervention militaire de 1994 ainsi que sa demande d'imposition d'un embargo économique sur le pays aboutiraient à son jugement pour trahison par devant les tribunaux Haïtiens. Les actes poses par lui étaient inconstitutionnels et illégaux.  Aristide risquait d'être convoque par devant la Haute Cour de Justice pour être juge pour trahison et crimes contre l'humanité pour les enfants, femmes et citoyens tues par son embargo économique. Un risque qu'il n'allait pas prendre. Il décida d’exécuter sauvagement Me. Bertin.

C'est dans ce contexte que le complot pour assassiner Mireille Durocher Bertin prit naissance au Palais National. Aristide voulait fermer définitivement la bouche de cette avocate qui gênait et fermer le débat public et légal sur sa trahison qui mènerait au lancement d'une procédure judiciaire contre lui, le Président de la république. Le complot pour la tuer fut orchestre au Palais National. La responsabilité pour exécuter le plan fut déléguée au Ministre de l'Intérieur, Mondésir Beaubrun https://www.washingtonpost.com/archive/politics/1995/04/04/haiti-minister-now-suspect-in-murder-plot/4314ee5a-5db2-4614-98dc-d3727f96d28a/?utm_term=.14a8a4a9f3d3  
 Ceci sera confirme par une enquête du FBI qui fut déclassifiée par le Congres des Etats Unis et qui est disponible sur l’internet. Cette enquête révélera que le ministre de l'intérieur Beaubrun, le coordonnateur de l'assassinat de Madame Bertin, suivait à la lettre les instructions données par Jean Bertrand Aristide. L'exécution de Bertin provoqua un scandale et une révolte.

Suite à l'enquête du FBI, à cause de son implication directe dans l'assassinat de Bertin, sur demande de l'administration américaine, le Ministre Mondésir Beaubrun fut mis à l’écart durant la visite officielle du Président Clinton en Haïti le 31 Mars 1995. L'enquête du FBI identifia les frères Eddy et Patrick Moise comme les tueurs employés par le ministère de l'Intérieur pour exécuter Mireille Durocher Bertin. Les armes utilisées par les frères Moise ont été enregistrées et fournies par le ministère de l'Intérieur ainsi qu'un véhicule tout Isuzu Trooper de couleur grise. Les frères Moise avaient aussi en leur possession des cartes d'identification du ministère de l’Intérieur. Pour plus de détails sur l'enquête du FBI en français klike la: https://www.slideshare.net/Stanleylucas/recit-de-lassassinat-de-mireille-durocher-bertin-le-28-mars-1995-source-bob-corbett-list  en anglais klike la : http://www.haitian-truth.org/account-of-the-assassination-of-mireille-durocher-bertin-on-march-28-1995-2/  

La découverte des enquêteurs sur la responsabilité des frères Moise dans l'assassinat de Bertin suscita des inquiétudes au palais à cause des demandes d’informations additionnelles du Congres des Etats Unis. Pour éviter des complications pour Aristide aux Etats Unis, il fut décidé au Palais National d'exécuter immédiatement les deux frères Moise pour éviter qu'ils parlent devant un tribunal.

L'exécution des frères Moise aura lieu à Leogane. Ils furent assassinés à 5:00 a.m. par le régime alors qu'ils étaient dans leur sommeil, selon les témoignages de policiers de la Swatt team. Le trio tout puissant qui contrôlait la police à l'époque coordonnait l'exécution. Les instructions données par le palais pour cette opération de la SWATT team se résumait ainsi: sous aucun prétexte, il ne faut  absolument pas ramener pas les frères Moise vivants!

Le ministre de la justice en poste à l’époque, Jean Joseph Exume, qui était l'un des conseillers privilégiés d'Aristide en sait long sur cette affaire. Il n'a jamais rien dit et il fait toujours semblant, prenant son air de militant de droits humains. Il veut se faire oublier ou peut être a-t-il peur de parler pour ne pas connaitre le sort de Venel Joseph ou Oriel Jean? Ou encore avait-il un rôle similaire que celui de Mondesir Beaubrun? Les militants de droits humains qui font de la politique en Haïti refusent de publier des rapports sur ce crime qui implique leurs amis.

Vingt trois ans après aucune condamnation, aucun questionnement du secteur droits humains et aucune procédure judiciaire, aucun communique du Barreau comme si Me. Mireille Durocher Bertin était un chien.

La grande question, pourquoi, restée sur les lèvres, relancée par Anne-Rose Schoen à travers onze questions. Schoen dit, en effet, Maitre Mireille Durocher Bertin, personnage public, était encouragée dans ces prises de position par plusieurs secteurs de la société haïtienne. Cependant ces mêmes entités n’ont pas jugées bon de condamner sa mort. Elle se demande : POURQUOI ?

Maitre Mireille Durocher Bertin, femme, épouse et mère de 4 enfants, n’a pas non plus bénéficiée de la condamnation de son assassinat par les multiples associations féminines, qui militent sur le terrain et dont elle a été la fondatrice d’au moins une. Ces organisations des femmes vaillantes, ces « potomitan » de la société sont restées muettes jusqu’à aujourd’hui? Elle se demande : POURQUOI ?

Maitre Mireille Durocher Bertin, de son vivant, travaillait souvent gratuitement pour les associations de marchandes, leur expliquant leurs droits et devoirs et défendant certaines gratuitement au Parquet de Port-au-Prince. Pourtant, aucune association ou fédération du secteur informel n’a élevé la voix pour condamner ce crime crapuleux. Elle se demande : POURQUOI ?

Maitre Mireille Durocher Bertin défendait passionnément les droits de l’enfant, s’opposant contre le fléau du système restavek, contre les abus dans les procédures anarchiques d’adoption en Haïti et contre le trafic de ce que nous appelons aujourd’hui communément l’Esclavage Moderne. Bizarrement, aucune association de droit de l’homme, de la femme ou de l’enfant n’a jugé bon, même 18 années après, de condamner ce qui est arrivé. Elle se demande : POURQUOI ?

Maitre Mireille Durocher Bertin, avocat, membre du Barreau de l`Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été assassinée avec son client en plein exercice de ses fonctions, jusqu'à date, le Barreau est resté silencieux…Elle se demande : POURQUOI ?

La société civile, ainsi que ses associations qui œuvrent pour l’installation de la démocratie, pour un progrès socio-économique et pour un état de droit pour tous et toutes en Haïti, n’a pas non plus montré son désaccord par rapport à cette disparition subite et terrible d’une force vive et engagée de son propre milieu. Elle se demande : POURQUOI ?

Les associations patronales, qui comptaient et qui comptent toujours parmi elles beaucoup de clients de Maitre Durocher Bertin, ont préféré de mettre leurs têtes dans le sable ou imiter la fameuse sculpture des trois singes qui ne voient rien … n’entendent rien… ne disent rien…Elle se demande : POURQUOI?

Une organisation internationale de défense des droits de l’homme me déclarait par la suite et durant une conversation téléphonique en décembre 1995, qu’elle ne comptait pas défendre le cas d’un des amis de Mireille incarcéré illégalement, car il avait et je cite « politiquement la mauvaise couleur » et qu’elle ne pouvait pas se permettre en 1995 de défendre le cas d’un mulâtre en Haïti…Elle se demande : POURQUOI ?

Partout ou le nom de Maitre Mireille Durocher Bertin surgit, les intervenants utilisent l’exemple à leurs propres fins ou tournent tout simplement le dos, en déclarant qu’elle aurait dû s’arrêter … se taire, quand elle en avait encore le temps. Elle se demande: POURQUOI ?
Personne ne s’est mis à manifester au grand jour en criant « plus jamais » - comme cela a été le cas pour tant d’autres victimes d’un crime violent. Elle se demande : POURQUOI ?

Nous sommes restés muets et nous restons toujours muets, prétendant que cet assassinat n’a jamais eu lieu ou qu’il fait partie de la chronique des faits divers. Elle se demande : POURQUOI ?

Anne-Rose Schoen ajoute: "Ce sont là mes réflexions personnelles sur une situation qui perdurent depuis trop longtemps … 18 longues années, et qui devrait, à mon sens, révolter la conscience de plus d’un. Quelle organisation, institution, association, fédération privée ou publique condamnera finalement l’assassinat de cet être humain, commis il y a 18 années déjà ? Lui rendant ce minimum de respect dont toute personne devrait bénéficier de nos jours ? Tous les crimes se doivent d’être condamnés, y compris celui de Mireille et celui-ci ne l’a toujours pas été… Je me demande : POURQUOI ?

Quelqu’un pourra-t-il un jour lui répondre … ? POURQUOI ?"

Les victimes, Mireille Durocher Bertin, Brignol Lindor, Pasteur Antoine Leroy, Jacques Fleurival, Jacques Roche, Sénateur Yvon Toussaint, Michel Gonzalez, le General Mayard, Jean Dominique, le Père ti Jean et tant d'autres mentionnes dans la lettre du Sénateur Irvelt Chery, klike la: http://www.haitian-truth.org/liste-partielle-des-victimes-et-magouilles-du-lavalas/ Sans parler d’Oriel Jean qui comme confident et chef de la sécurité de Jean Bertrand Aristide a fait des révélations sur les crimes commis. Pour vérifier : https://www.youtube.com/watch?v=GYNTDPp7Ugw  

Ces citoyens font partie d'une longue liste de citoyens exécutés par lavalas pour des raisons politiques. Leurs familles souhaitent des actions de la justice malgré les menaces qui pèsent encore sur eux aujourd’hui. Les bourreaux lavalas sont toujours puissants, ils continuent de défier les autorités judiciaires, de marcher et de cracher sur les victimes. Nombreux sont ceux qui ont constate avec quelle facilite ces bourreaux ont tue devant sa résidence l'ancien gouverneur de la Banque Centrale Venel Joseph qui voulait témoigner devant un tribunal de la Floride aux Etats Unis sur la corruption de Jean Bertrand Aristide dans l'administration publique d'Haïti!  Son fils Patrick Joseph a fourni des détails qui ont déjà conduit a la mise en prison de plusieurs corrompus du mouvement lavalas.

Que faire? Pour qu'il y ait justice devons-nous conforter et sécuriser les familles victimes et les témoins ? Devons-nous travailler pour que la reforme de la justice et l'égalité des citoyens devant la loi devienne une réalité ? Est-ce qu’il faut se battre pour traduire les bourreaux devant les tribunaux?

Mireille Durocher Bertin que la terre te soit légère! Ton combat pour la justice le respect des lois et de notre constitution continue vingt trois ans après.

Eta Jenero : Demokrasi, Pouvwa Politik ak Avni peyi Dayiti pa Stanley Lucas

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Ampil nan moun ki vle pran e ekzèse pouvwa politik nan peyi dayiti parese ampil. Ampil ladan yo refize chita e reflechi sou kompleksite problèm ke peyi a ak pèp la ap viv . Yo refize chita e reflechi pou fè yon minimom de preparasyon k ap pèmèt yo dirije byen si pèp la bayo pouvwa leta nan eleksyon.

Ampil lidè peyi dayiti parese e enkonpetan
 Rezilta parès  sa a fè ke ampil nan moun k ap fè politik pa genyen okenn referans ideolojik. Program elektoral yo se yon pakèt slogan ki pa kanpe sou anyen serye an matyè de politik piblik. Akoz desa tout lajounen n ap obsève yon pakèt enprovizasyon, pale anpil nan radyo, san sibstans ki p ap mennen peyi a okenn kote.Yo champyon nan kritike e yo absan nan propoze solisyon. Paske pa gen preparasyon, planifikasyon e oganizasyon tout lajounen yo sètoblije ap entèvni e reponn sou kriz konjonktirèl paske popilasyon an nan yon zonn ou yon lòt pran lari e ap rele anmwe  e revandike pou yon problèm ke yo genyen. Dirijan politik toutbon pa fonksyone konsa. Dirijan politik toutbon toujou òganize pati politik pa yo, planifye alavans pou aji, antisipe problèm yo e solisyone yo. Lidè peyi dayiti ki parese e enkonpetan refize fèsa. Se pou rezon sa kifè ke lidè politik pa kapab genyen eleksyon paske yo pa genyen anyen pou ofri pèp la. Politik la se menmjan ak ekonomi, jwèt òf e demand ekziste ladanl tou. Demand la soti nan mitan pèp la e wol pâti politik yo se pou yo ofri bon machandiz solisyon. Pati politik yo pa fèssa. Se pousa ampil lidè politik anakopopilis toujou nan konplo pou pran pouvwa san eleksyon.

Jesyon leta : bouba won, pete kare
Pou nou mete koze sa a sou po tanbou, jesyon leta koute yon pakèt lajan pa rapò ak kèk minis ak direktè jeneral k ap regle zafè pèsonèl yo e kèk palmantè k ap menase tout lajounen , paske yo bezwen pozisyon nan ekzekitif la ak lajan. Reyalite sa fè ke yon pâti nan lajan leta ki ta dwe ale solisyone problèm pèp la depanse nan regle zafè pèsonèl. Kansè sa a ekziste nan leta a depi kèk jou. Leta pa kapab kontinye jere konsa paske  lè w rantre nan lojik sa a p ap gen ni mwayen ni resous ki rete pou reponn a bezwen pèp la e retire peyi a nan mizè e mennen l nan devlopman. Rezilta reyalite a  fè leta absan nan yon pakèt zonn nan peyi dayiti. Lè’w analize pifon ou dekouvri tou ke leta pa gen mwayen finansye pou peye pou tout pos e strikti ke konstitisyon an kreye. Se pousa moun k ap réfléchi yo pa sezi wè ke gen de fwa plizyè biwo leta konn pase ampil mwa san leta pa ka peye yo. Reyalite a sèke depi kèk tan nou gen yon leta bounda won, pete kare. Men pèsonn pa vle manyen e solisyone problèm sa a.  Depi plizyè ane pase yo solisyone problèm sa a, dirijan yo pito rantre nan defisi bidjetè ak yon seri de manèv ki foure nou pifon nan trou a.

Yon seri de nouvo lougawou
Kanta pou koripsyon se yon kansè ki rive jis nan zo. Akizasyon kont Prezidan, Premye Minis, Minis, Direktè Jeneral ki vòlè fè kenken tout lajounen nan radyo. Men pi gro vòlè k ap piye leta yo pa janm pale de yo. Radyo pè pèdi piblisite nan men yo. Yon pati nan sektè prive tradisyonèl la ansanm ak nèg sosyete sivil ap piye leta  depi plis ke 40 an, san yo pa gen pozisyon ofisyèl. Ekip lougarou sa a ki nan prive e nan sosyete sivil sou woulman e trafik infliyans tout lajounen nan palè nasyonal, nan primati, nan ministè yo, nan direksyon jeneral yo elatrye. Yo toupatou tankou sansi k ap pede souse leta. Leta se chwal papa yo. Lè yo pa mete moun pa yo nan kabinè ministeryèl ou nan lot pozisyon pou fè pou yo, fok ou maton ampil pou jwen tras dega ke yo fè andedan leta a travè kontra ou acha bidon.

Minotri, Petrokaribe, Gwoup de Boudon, Gwoup Blakawout, lougawou deyò
 Gade sakpase a Minotri, PL-480, biwo ak pwosesis monetizasyon nan achte e vann gaz, Varreux 1, 2 e 3, Petrokaribe wa komprann. Kom lougarou sayo ki nan prive e nan sosyete sivil pa gen pozisyon ofisyèl, tankou soumaren anba dlo lanmè, ou pa ka wè yo si ou pa maton. Kanta jesyon 1 milya 700 milyon Petrokaribe sou 3 Prezidan e 6 Premye Minis li malfèt. Menmsi genyen bagay kifèt lè ou konsidere projè ki komanse ki pa fini e projè kote lajan an depanse e projè yo pafèt, ou konstate ke gen problèm e jesyon an te kafèt pibyen. Fòk nou di tou te gen enkonpetans tou ladan l. Pandan 10 zan ke program saa ekziste genyen otorite leta ki asosye ak kèk nèg sektè prive kinan Gwoup de Boudon, Gwoup Blakawout elatrye melanje ak kèk blan ki mete ansanm pou volè yon pâti nan lajan petrokaribe. Si’w onèt w ap rekonèt ke genyen bagay kifèt toutbon ak lajan petrokaribe, te genyen enkonpetans e genyen tou volè ladan l. Pou nou wè klè nou dwe pran san nou pou nou separe diferan kategori sa yo. Moun serye gen dwa aprann pa dako sou strateji nan itilizasyon resous sa yo. Malerezman politik patizan anakopopilis melanje ak enkonpetans politik nèg ki vle pouvwa san eleksyon, ampeche peyi dayiti jwen laverite sou program sa. Sanble se lè bagay yo ranje Venezuela ke Ayiti pral jwen laverite sou kesyon sa a. Moun ki nan piye leta yo fonksyone byen ak moun ki nan trafik dwòg, moun k ap pote bwat lajan bayo e moun ki nan sistèm bankè e finansye kap ede yo blanchi lajan dwòg. Yo mete tèt ansanm pou kenbe sistèm nan anplas.

Yon gro krim kont pèp Ayisien
Depi 30 an, amplis de koripsyon anndan leta e pon ki ekziste ak dwòg dilè ki nan Johnson & Johnson, genyen tou jesyon èd entènasyonal la, ki genyen ampil koripsyon, trafik infliyans ak gaspiyaj sistematik k ap fèt. Jan blan yo kraze lajan èd bilatéral, miltilateral e donasyon prive pou Ayiti apre 12 Janvye 2010, bagay sa reprezante yon gro krim kont pèp Ayisien. Anakopopilis ki pè blan pa pale de sa ditou. Poutan se plis pase 13 milya dola ameriken ke sa reprezante. Wap remake tou nan dosye trafik dwòg Johnson & Johnson, blan yo de tanzantan ranmasse ti trafikan men gwo bankye kap blanchi yo pa enkyete. Okontrè gro pot politik louvri pou yo nan kapital peyi etranje yo e yo toujou chita nan tout reyinyon ak resepsyon ofisyèl. Dosye ipokrit sa merite analize.

Kase ren koripsyon an
Tout bagay sa yo merite pou ranje, men se pa yon travay fasil. Fòk ou gen ampil kouraj, karaktè, metòd, konpetans ak detèminasyon, fòk ou pa yon ti visye ki renmen lajan e pare pou sakrifye tèt ou pou kase ren koripsyon sa yo nan peyi dayiti. Lè ou komanse kase ren koripsyon an ou dwe metodik, disipline e fè atansyon pou’w pa mouri tankou Robert Marcelo oubyen pran koudeta tèlman kowompi yo awogan e pwuisan.

Eritaj 30 an lavaj sèvo
Sa nap viv la depi  apeprè 30 an, se pa yon aksidan ke li ye. Se eritaj yon ideoloji ki reyalize yon lavaj sèvo nan tèt pèp la e ki tabli tou yon sistèm jesyon ki gen pou l koule nou tout si nou pa chanje sa. Premye faz lavaj sèvo sa fèt de 1986 a 1990. Nan premye faz la, anakopopilis yo kraze tout valè tradisyonèl ke pèp la te kwè ladan l, ansanm ak kèk enstitisyon. Yo kraze kwayans relijye, valè moral nou ak valè ke travay e edikasyon te reprezante. Granmoun, jènn, fanm, gason, tout sosyete a te kwè nan travay kom zouti, mwayen kap pèmèt ou ateri ak rèv ke ou genyen nan lavi’w. Sosyete a te kwè nan travay ak konsyans latè, travay ak konsyans lekol, travay ak konsyans nan inivèsite, travay ak konsyans kom profesè, kom pè, kom pastè, kom peyizan elatrye. Depi 1986 ideolog anakopopilis chanje sa e kraze valè sa ke yo rele travay. Yo fè ampil malere kwè ke san edikasyon, san konpetans, san yo pa travay yo ka rive nenpot ki kote ke yo vle nan lavi. Se konsa anakopopilis yo pral kreye e kalé granmanjè, chimè, militan elatrye. Yo pral fòse tout moun konpetan retire kò yo, travayè pral fè revandikasyon san travay, elèv pral mande promosyon san etidye e san konpetans e eksperyans tout moun pral vle prezidan, premye minis, minis, direktè jeneral, senatè, depite, majistra, casec, delegue, elatrye. Pou kore koze sa yo, anako yo lage nan radyo chak jou yon kilti deba ki chita sou otodenigreman de tout sak Ayisien. Nan lavaj sèvo sa, anako fè ampil Ayisien pèdi konfyans nan tèt yo e fè kwè tou ke se blan ki ka fè. Anako yo tankou yon kansè kraze konsyans nasyonal la ampil kote. Fòk patriyòt levekanpe kont sa anvan pita pitris.

Ideoloji anakopopilis la fè peyi a fè bak
Rezilta :  lè’w chita pale ak majorité lidè pâti politik e yon pâti nan gro otorite leta pou poze problèm e chache solisyon ou mande kisa moun sa yo ap fè nan pozisyon sa yo tèlman yo enkonpetan e pa gen kalifikasyon pou pòs ke yo okipe. Se konsa leta anakopopilis tabli e fonksyone depi 30 an. Nan demokrasi pou leta a mache byen  e pou gen progrè fòk pati politik yo fonksyonèl e fòk tou lè 3 branch leta yo genyen ampil moun ki gen kompetans ak eksperyans landan yo ke pati politik mete. Nan nivo sa a, nou fè ampil bak òz de ideoloji anakopopilis la. Si pati politik yo pa solid e fonksyonèl sa pral genyen yon enpak negatif dirèk sou 3 branch pouvwa leta yo e sou sosyete sivil la. Nou dwe travay pou remambre pâti yo pou nou rive genyen 6 pati politik solid nan peyi dayiti.

Dezyèm faz lavaj sèvo
Dezyèm faz lavaj sèvo a sa fèt a pati de 1992. Li komanse ak anbago ke Aristide ak lavalas mete sou peyi dayiti e sou pèp la an 1992. Anbago sa a pral kraze kolònn vètebral ekonomik peyi a e l ap kraze tou anviwonman peyi dayiti. Pa genyen ekriven ayisien ki ekri vrèman sou katastròf ekonomik e anviwonmantal sa e analize siyifikasyon li sou avni peyi dayiti ak pèp la e mizè nap viv jodia. Dezyèm faz sa a pral kontinye ak Aristide ki mande 2 debakman solda etranje nan peyi dayiti. Aristide fè 22 mil solda ameriken debake an 1994. Lè ameriken yo deside retounen lakay yo an 1995, Aristide pral fè 17 mil solda nasyonzini debake an 1995. Prezans 20 an solda etranje nasyonzini nan peyi dayiti pral gen yon empak katastrofik sou mantal Ayisien. Prezans militè nasyonzini yo pral kreye yon empwuisans alalfwa senbolik e reyèl nan mitan yon pati nan pèp la. Prezans militè blan yo pral devlope yon filozofi nan mitan yon pati nan nouvo e ansyen jenerasyon Ayisien ka pral kwè se blan an ki kapab e ki dwe pran tout afè nou anchaj. Nan desizyon konze sa yo anakopopilis lavalas yo lage pouvwa reyèl nan men blan yo pandan ke tankou popetwèl yo kenbe pozisyon leta yo e fè makak ak machin ofisyèl,  sirènn nan lari a. Desizyon krakè anakopopilis yo reprezante yon gro kou nan mantal anpil nan jènn yo e reprezante yon fom de lavaj sèvo.

Kansè anakopopilis la
Tankou nou te di l piwo, toujou nan dezyèm faz la, ideoloji anakopopilis yo apre ke yo fè anpil Ayisien pèdi konfyans nan tèt yo, anako yo tabli nan radyo yon kilti otodenigreman pèmanan de tout sa ki Ayisien. Kòm rezilta politik otodenigreman anako yo, ampil granmoun tankou jènn pral pèdi konfyans nan Ayiti e avni nasyon an. Anako yo fè ampil moun kwè ke nasyon an pa kapab jere tèt li. Nan filozofi anako a kelkeswa inisyativ, projè, solisyon ke yon Ayisien propoze, anako yo kritike l e detrui l.  Anako yo toujou vle montre ke Ayisien pa kapab e Ayisien pa gen solisyon. Anako yo  pa janm ka gade aspè pozisitf Ayisien. Ideoloji otodenigreman anakopopilis yo afebli konsyans nasyonal la, kreye ampil divizyon e demanbre anviwonman sosyal ki te konn pèmèt Ayiti lontan nan tèt ansanm kanpe anfas tout danje ki te menase l e menase pèp la. Kòm rezilta de ideoloji kansè sa a ke anakopopilis yo simaye pandan 20 an, konsyans nasyonal ki te ekziste kay majorité Ayisien vle disparèt. Eritaj Aristide ak lavalas kite pou nou se yon kansè ki ka detrui nou tout si anyen pafèt.

Pou fini…
Se pousa moun ki pa kontamine pa kansè ideoloji otodenigreman anakopopilis yo dwe leve tèt yo, kanpe, goumen kont lavaj sèvo sa pou remambre konsyans nasyonal nou. Fok nou reaprann viv ansanm toutbon. Aprann viv ansanm, chita ansanm, dialogue ansanm pa kapab yon taktik pou jwen moso pouvwa politik san eleksyon. Li dwe yon mouvman reyèl pou remambre konsyans nasyonal, poze problèm konplèks yo e inove e kreye solisyon toutbon ki pou pèmèt nou soti nan trou ke ideoloji anakopopilis la lage nou. Se la petèt, si eta jenero yo byen oganize e reyisi nou ka kreye yon fenèt pou yon avni miyò pou peyi dayiti. Sa dwe komanse ak chanjman règ jwèt politik la ki se konstitisyon an, kreyasyon yon ideoloji ki remambre konsyans nasyonal peyi a e yon vizyon nasyonal klè pou 50 an kap vini la. Eske ou vle soti nan pyèj otodenigreman ke deba sal konjonktirèl yo ap ankouraje e ki ede ideloji kansè anakopopilis yo detrui Ayiti plis chak jou oubyen eske ou vle levekanpe travay pou chanje sa, pou ou bati konsyans nasyonal la?

La 3ème Lettre de Moïse Jean-Charles : un modèle de charabia ou de Politique Fiction par Stanley Lucas

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La troisième lettre https://www.facebook.com/MoiseJnCharles/photos/pcb.1358758907592748/1358758804259425/?type=3&theaterde Moïse Jean-Charles, le leader de Pitit Dessalines, est un excellent exemple de politique fiction. On y trouve un énorme mélange de folie de grandeur, d’imaginaire lavalassien, de confusions de vocabulaire, de charabia populiste, et de langage délirant dicté par un sentiment de toute-puissance digne des dictateurs  dont la société haïtienne ne veut plus aujourd’hui.

Cette lettre est à méditer dans tous les mouvements politiques car elle a le mérite d’exposer clairement la médiocrité d’un leader politique dépassé. Voyons voir précisément le contenu de la lettre.

L’apocalypse imaginaire du lavalassien
Cette lettre  apocalyptique démarre par des images catastrophiques d’inondation, « d’eaux en crues » : A vous voir vous débattre dans ces eaux en crue, alors que les plus grandes averses sont à venir.

Ces scènes « d’eaux en crue » et « d’averses à venir » reflètent clairement des images de lavalasse, dignes de l’imaginaire lavalassien de ce leader politique. Elles confortent un tableau catastrophique de la situation politique haïtienne. « Je vois mon pays sombrer », « vous auriez pu éviter le désastre », poursuit sinistrement l’auteur de la lettre, en insistant sur « nos malheurs et notre déchéance »…  Pour compléter le tableau, il y ajoute  « le spectre affreux de la Révolte populaire qui hante les esprits ». Plus loin dans ce déballage obsessionnel de catastrophes, Moïse Jean-Charles, transformé en prophète de malheurs répète 7 fois « c’est la fin » ! A partir de la troisième fois on avait déjà compris ! Mais face à cette perspective politique apocalyptique se dresse Moïse Jean-Charles, enveloppé d’une grande « sérénité » : « Je vous plains dans ma sérénité. »…

Folie de grandeur et « approches scientifiques »
Tout n’est pas perdu pour Haïti, puisque Moïse Jean-Charles, du haut de sa grandeur enveloppée de la sérénité et du recul que lui donnent « l’expérience et la diligence de l’observation patiente », a pu produire des « approches scientifiques » de la situation haïtienne. Et si l’actuel chef de l’Etat, accusé « d’amateurisme » a des difficultés, ce serait parce qu’il « n’a pas su profiter » des conseils du « cénacle » de Moïse Jean-Charles, qui détenait toutes les solutions. C’est la folie des grandeurs qui pousse le leader de Pitit Dessalines à se présenter comme celui qui détient la solution aux problèmes économiques d’Haïti, car dans ses « approches scientifiques » il avait déjà réalisé « la radiographie de la situation sociale, économique, institutionnelle et politique de l’Etat. »



Un langage confus pour des prétentions scientifiques

Avant de voir plus en détail le côté inconsistant du délire politique de Moïse Jean-Charles, notons au passage quelques confusions de termes regrettables chez un penseur politique. Relevons deux confusions parmi d’autres. La première, qui est énorme, consiste à confondre « immigration » et émigration, comme le montre l’extrait suivant de cette brillante lettre : « C’est la fin camarade quand votre administration qui loue l’immigration massive de nos jeunes compatriotes désespérés ne peut, aux demandeurs, procurer des livrets de passeports ». De quoi parle-t-on ici, d’immigration ou d’émigration de « jeunes compatriotes désespérés » ? Lorsque J. C. Moïse parle de la « pritivation d’entreprises publiques », accordons-lui la confiance qu’il parle de privatisation d’entreprises. Regardons de plus près le contenu de la politique fiction que contiennent les prescriptions du docteur Moïse Jean-Charles pour sauver Haïti.

Politique fiction : les médicaments populistes du docteur pananrans Moïse Jean-Charles
Parmi les tactiques préférées des populistes citons le langage catastrophiste (ici : malheurs, désastre, sombrer déchéance), la dévalorisation du fonctionnement de l’Etat démocratique et des processus électoraux qui seront remplacés par un leader providentiel et par la  refondation. Quant à l’appareil politique, qui remplacerait l’actuel Etat haïtien soi-disant chaotique, il serait issu d’une « refondation » de l’Etat, basée sur un Conseil d’Etat issu d’Etats généraux (comme dans la Révolution Française). Les prescriptions politiques du docteur Moïse Jean-Charles sont en grande partie des généralités assez vagues et passe-partout, que l’on peut citer n’importe quand et n’importe où : L’Adéquation et le fonctionnement des institutions républicaines, Le cadre légal et environnemental de l’investissement, la situation écologique, Identité haïtienne et intégration planétaire, la Sécurité plénière, Transports et circulation etc…  Tout ce charabia est vendu comme un discours soi-disant « accueilli favorablement dans les salons diplomatiques »  de Washington, de Paris, d’Ottawa, de Pékin, de Brasilia, de Santo Domingo, de Caracas etc…

En conclusion, tout ce charabia prêterait à sourire, s’il ne reflétait la pauvreté de pensée d’un leader politique qui aspire à gouverner Haïti. Evidemment notre pays connaît des situations de crise aggravée par le jeu trouble de maints organismes internationaux mais l’Etat haïtien n’est pas comparable aux situations véritablement chaotiques d’autres pays comme l’Aghanistan, le Sud Soudan, le Yemen… Par ailleurs l’inconsistance de la lettre du sauveteur docteur Moïse Jean-Charles montre qu’il sous-estime l’intelligence politique des citoyens lecteurs haïtiens. 

Kòb Petrokaribe : Dimitri Vorbe mawon pou li pa fè deba ak Stanley Lucas sou Scoop FM

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Pran san’w li analiz sa, pou’w kapab komprann defi kap tann nou tout nan 12 mwa kap vini yo la. Dimitri Vorbe te monte nan emisyon Sa Kap Kwuit pou fè divèsyon ak nom mwen pou pèp la pa wè ki kantite kob petrokaribe e lajan taks leta ki nan men li. Mwen te reponn li, klike la a
 
Devan volim manti kifèt mwen te mande jounalis Garry Pierre Paul Charles yon deba sou Scoop FM pou tou moun kapab wè klè nan dosye Petrokaribe a. Depi lè sa Dimitri Vorbe bay Garry gwo presyon pou dikte koman deba sa dwe fèt. Finalman Garry Pierre Paul Charles anile deba sa nan sèvi a ekzijans Dimitri Vorbe fè. Vorbe mande fòk mwen fisikman prezan. Demand Dimitri a etranj ampil pou 2 rezon. Premye a se pa yon match bòks ou tenis kote fòk jwè yo prezan. Se yon fas a fas radyo. Jodia nan mond lan 89% entèvenan yo nan radyo e nan televizyon pa prezan nan stidyo. Depi w gade CNN wap wè sa. Dayè mwen fè plizyè fas a fas konsa nan Scoop ; yon bò mwen fè deba pa telefonn ak Andre Michel sou Scoop e yon lot bò ak Moise Jean Charles se te nan telefon tou. Dezyèm rezon ki fè sa etranj se ensistans Dimitri pou mwen la fizikman. Li tèlman ensiste ke li potre yon nèg kap pare anbiskad. Eske nou sonje jan nèg sa yo te pare anbiskad e touye Robert Marcelo pou 80 milyon dola petrokaribe ? Pou dekouvri kapasite violans mesye sa yo nan abiskad e touye moun klike la : https://www.facebook.com/StanleylucasHaiti/videos/1094695657233347/ Prekosyon pa kapon sitou lè w gade jan nèg yo tire lidè RDNP a Eric Jean Baptiste maten an. Jodia 1 Oktob 2018 Dimitri mawon deba sou kot kob petrokaribe sou Scoop FM. Mwen mande tout moun konstate sa.

Dimitri Vorbe, ak tout klik ki nan ekip li a, fonksyone menm jan ak yon mafia ki enfiltre nan yon seri de gran pwojè leta, kote k genyen anpil milyon dola k ap brase. Kijan sa mache ? Ekip piyajè sa a, mete moun pa yo nan gwo djòb leta, yo trafike de gwo kontra nan enterè poch yo, de kontra ki « irevokab ». Lè yo kòmanse demaske yo, yo chanje non, yo chanje po tankou zonyon. Lè ou demontre manigans yo, yo defann tèt yo ak plizyè taktik : swa yo voye labou sou ou di se pwopagann w ap fè, swa yo chèche achte w, swa yo chèche eliminen w, asasine w.

Pou analiz la kapab klè Stanley Lucas pa janm jere ni lajan Petrokaribe ni lajan leta nan vi li. Noumenm, n ap goumen sou dosye Petrokaribe depi anvan otorite Lespwa-Inite ki te kontrole leta te touye Robert Marcelo pou 80 milyon dola ameriken Petrokaribe an 2009. Pou moun ki bliye yo, gade :1. Klike la : http://solutionshaiti.blogspot.com/2009/01/haiti-bilan-2008-par-stanley-lucas.html

Taktik zonyon : magouyè chanje po chak fwa yo dekouvri yo
Nan jwèt politik malouk e brital pou piye pèp la, reyaksyonè ki mèt k ap kontrole jwèt politik la koken mastèbrenn ampil. Yo kache dèyè e sèvi ak kèk nèg klas mwayènn e katye popilè pou bay peyi a ak pèp la ampil move kou. Y ap fè sa depi lontan e se move kou sa yo ki detrui peyi dayiti. Chak fwa pèp la dekouvri yo, yo chanje nom. Yo te komanse ak lavalas, lè pèp la dekouvri granmanjè, dwog dilè, kidnapè e asasen yo, yo chanje nom yo tounen Lespwa, klike la : http://solutionshaiti.blogspot.com/2009/01/le-parti-fanmi-lavalas-vit-du-crime.html  
Lè pèp la dekouvri magouyè ak granmanjè Lespwa yo chanje nom an anko e pran nom Inite, klike la : http://solutionshaiti.blogspot.com/2010/01/haiti-bilan-2009-une-decennie-ratee-par.html   Pi devan lè pèp la dekouvri vakabondaj Inite nan jere leta, yo chanje nom e yo kreye Verite. Anvan yo chanje Inite pou Verite te genyen gen yon ti konfizyon ak LAPEH, kote epòk senatè Anacasis te deside kanpe lwen bizango sa yo. Pèp la ki te vin komprann jwèt mètdam chanje non sa bayo kanè ak bon kout bwa nan eleksyon 2011. Jodia anko yo vle chanje nom ankò. Fwa sa a, koken yo pran poz yo vle goumen pou lajenès ak yon nouvo nom Ayiti Nou Vle A. Nan strateji mètdam nan zonyon anpil po ke yo pare a, yo di tou sistèm nan pa bon, san yo pa menm gade responsabilite yo nan kraze peyi e detrui a. Malgre jwèt koken e mètdam sa a ki rekomanse, pèp la pare pou yo.

Pou konbat mastèbrenn, fòk nou byen enfòme
Genyen yon bagay ki pa janm chanje nan strateji sa. Se toujou ti reyaksyonè piyajè Potoprens, ki toujou kache dèyè mouvman politik sa yo, pou yo piye leta san yo pa gen okenn fonksyon ofisyèl. Nan piye leta yo lage ti myèt pen bay militan ke yo fè chèf. Ti reyaksyonè piyajè sa yo ki nan Gwoup Blakawout, Gwoup de Boudon se yo ki finanse lavalas, Lespwa, Inite, Verite e Ayiti Nou Vle A. Yo pran kèk malere ki se ti esklav yo genyen nan klass mwayènn e katye popilè ke yo mete minis, senatè, depite elatrye. Apre sa fèt, otorite ke reyaksyonèyo enstale nan gwo djòb leta mete nan leta siyen avnan ak kontra irevokab pou Gwoup Blakawout ak Gwoup de Boudon. Yo fè yo kado byen leta pou degouden tankou minotri dayiti, Varreux elatrye. Yo ba yo aksè a lajan leta nan bank santral, ONA, BNC elatrye. Yo ba yo franchiz, louvri ladwann ak frontyè a pou yo, san yo pa peye taks ak tout kalite lòt kontra ki pèmèt souse leta a travè nan mètdam sifaktirasyon. Mwen pap pale de koze franchiz la. Strateji sa a raple nou sa yo te rele “Politique de doublure” nan istwa dayiti, nan diznevyèm syèk. Jodi a tout jènn ki vle goumen kont koripsyon nan zafè kòb taks leta ak kòb Petrokaribe ke yo volè, dwe komprann strateji sa a e metrize dosye sa yo. Si se pa sa ou pral nan vyolans, lajistis p ap jije pèsonn e lajan ke nèg yo vòlè a ap rete nan poch yo pandan y ap krisifye kèk moun kom bouk emisè. Si ou pa idantifye oligak gwoup de boudon e gwoup blakawout yo, fonksyonman yo andedan leta a e si ou pa devlope yon strateji entelijan pou goumen kont reyaksyonè sa yo kap piye leta, ou fèk kòmanse vire anwon won e bwè mizè.

Kòm « Santinèl Pèp la », depi lontan nou pa janm fè bak devan entimidasyon nèg gwoup blakawout, nèg gwoup de boudon, anakopopilis ki se esklav k ap travay ak yo pou ede yo piye leta. Semènn sa ekip Gwoup Blakawout – Inite, Lespwa, Verite menase nou nan radyo kòmsi yo ta renmen touye nou menmjan yo te touye Robert Marcelo, yon fason pou nou sispann pale. Si ou bliye kòman nèg yo te touye Robert Marcelo e menase pitit fi li ki t ap mande jistis pou papa li apre ke li mouri gade 2 atik sa yo :

Men dosye ki cho pou Dimitri Vorbe
Noumenm nou pa nan griyen dan ak nèg e fanm ki enplike nan koripsyon nan kelkeswa kan politik ke yo ye, sa vle di tèt kale tou. Sèl patron nou se konsyans nou paske tout moun konnen nou pa achtab, nan lit sa depi 20 an, se peyi nou ki nan kè nou nap defann. Yo eseye touye nou plizyè fwa, sa pa mache. Yo esaye eseye ofri nou gwo lajan ak gwo avantaj, sa pa mache nonplis. M ap prezante nou 5 dosye cho, ke Dimitri Vorbe pa vle diskisyon fèt sou yo nan radyo. Depi yon jounalis, yon militan kòmanse manyen e analize dosye sa yo toutbon, li envite’w vinn vizite SOGENER ki konstrui ak lajan leta, nan lide ke li pa chich e li pral sèvi avèk ou. Gen jounalis ki mache nan lojik dafè sa e gen jounalis ki gen karaktè ki pa mache nan koripsyon sa a. Men 5 dosye ke li pa vle sosyete a diskite :

1. Dosye Blakawout la : Gen 15 zan desa kèk nèg nan Inite, Lespwa e Verite kite nan pouvwa a deside ke yap monte yon rakèt pou piye leta e kenbe pouvwa a pandan lontan. Yo te vle konstrui yon pati inik menm jan sa te ekziste nan peyi Meksik ak yon pati ki rele PRI ki te kontrole leta pandan 55 an. Pou pran eletrisite a nan men leta, premye bagay yo pral fè, yo pral voye boule pasyèlman izinnn elektrisite leta Varreux ki te fèk repare ak lajan leta. Jodi a, si gen ankèt ki fèt, y ap jwenn ki moun ki te fè boule Varreux. Epòk kriminèl sa yo pral boule Varreux, yo mete 2 lòt dife nan Potoprens kòm pou fè divèsyon. Pou verifye, gade repòtaj sa a radyo Kiskeya te reyalize sou sa, klike la : http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3958 

Apre yo pasyèlman boule Varreux, yo remèt li bay zanmi yo nan Gwoup Blakawout. Anvan leta remèt antrepriz piblik bay sektè prive, Komisyon Modènizasyon Antrepriz Piblik genyen pou fè evalyasyon e rekomandasyon bay Konsèy dè Minis. Pou komprann gade jan satefèt pou teleko e cina. Sa pa janm fèt nan ka izinn eletrisite leta Varreux. Kijan fè Varreux yon antrepriz leta tounen Sogener jodia yon antrepriz prive ? Otorite leta yo dwe reponn pèp la kesyon sa.

Pou ranfòse monopòl ke yo pral kreye pou Gwoup Blakawout e kraze EDH, yo bay Gwoup Blakawout 40 milyon dola ameriken leta nan bank BNC pou achte dèlko. Apre sa toujou ak konplisite kèk otorite Lespwa, Inite e Verite ki te kontrole leta, yo ekri yon kontra vann leta eletrisite irevokab bay Gwoup Blakawout ke okenn Prezidan e okenn Premye Minis pa ka revoke yon fason pou lajan leta kontinye rantre nan pòch yo. Kontra irevokab sa a ba yo tou tout kalite franchiz pou tout sa yo enpòte, sa vle di yo pa bezwen peye ladwann.

Sa pat rete la, kèk otorite Inite, Lespwa, Verite ki te kontrole leta bay nèg Gwoup Blakawout yo yon lèt garanti ki pèmèt yo chak mwa al pran ant 10 e 20 milyon dola ameriken pa mwa san otorizasyon ministè finans. Gen de moun ki di sa fèt pandan 15 zan gen de moun ki di pandan 10 zan nèg yo rantre chak mwa labank al pran 20 milyon dola ameriken. Sa vle di chak ane Gwoup Blakawout pran nan bank santral ant 120 e 240 milyon dola ameriken. An 10 zan nèg Gwoup Blakawout yo resevwa ant 1 milya 200 milyon e 2 milya 400 milyon dola ameriken lajan leta, lajan pèp la nan eletrisite sèlman aloske tout moun rekonèt se blakawout yo t ap vann leta. Wa fè kalkil la pou 15 zan. Jodi a kòm Gwoup Blakawout di yo pa chich y ap esaye envite e achte jounalis pou koze sa yo pa pale e pa diskite sou radyo e nan laprès dapre twit sa ki soti sou kont Dimitri Vorbe. Y ap entimide, atake sitwayen ki pa pran nan kaponnay e ke yo pa kapab achte konsyans yo. Pèp la pa egare ! Nan ki peyi responsab leta bay kontra irevokab ak franchiz nan kondisyon sa yo? Okenn ! Nan ki peyi yo kite reyaksyonè ap foure men nan lajan leta konsa chak mwa epi se blakawout pèp la jwenn ? Nan ki peyi yo bay ti reyaksyonè lèt garanti pou al touche tout lajan sa yo labank menm lè amplwaye leta pa ka touche ? Okenn !


2. Dosye Wout : Kèk otorite Inite, Lespwa e Verite ki te kontrole leta bay Vorbe et Fils a travè ministè travo piblik yon pakèt kontra pou konstrui wout sou 10 zan nan tout peyi a. Tout moun dekouvri jodi a ke Vorbe & Fils fè leta peye 1 milyon 600 mil dola ameriken pou chak kilomèt wout alòske vrè pri pou menm kalite kilomèt wout koute 100 mil dola ameriken pa kilomèt. Eske sa vle di pandan 10 zan nan sifaktirasyon sou chak kilomèt wout, yo vòlè 1 milyon 500 mil dola ameriken ? Mande travo piblik bay konbyen kilomèt yo te ba yo fè depi 10 zan wa fè kalkil la. Lè nou poze pwoblèm sifaktirasyon sa a, Vorbe t al monte sou Scoop FM pou pase leta ak Prezidan Jovenel nan bètiz. Li tèlman abitye ak otorite leta ki se esklav mantal ti gwoup reyaksyonè sa yo, misye panse ke li se leta andedan leta. Kòm Santinèl Pèp la ki gen karaktè, n ap toujou goumen pou defann enterè pèp la.

3. Dosye Asfalt : Èske se vre otorite lespwa, Inite ki te kontrole leta nan konfyolo ak nèg blakawout yo pou sabote e bloke 4 izinn asfalt ke leta genyen pou yo te ka piye leta nan zafè wout e fòse leta enpòte asfalt ke yo fè peye 4 fwa pi chè ? Eske se vre Venezuela te bay asfalt tou ki tal nan men Gwoup Blakawout ? Èske se vre asfalt sa a tal vann Sendomeng. Se diskisyon sou radyo, ankèt ki dwe bannou repons sa yo ke n ap chache pou nou jwen kot kob Petrokaribe a. Dimitri pa vle fè deba sou radyo ak sitwayen ki kapab. Anmenm tou lè li ale nan sena a, se teyat li oganize ak senatè ke li konsidere kòm amplwaye l. Ekip sa a sa pa vle ankèt sou dosye sa yo abouti e se pousa y ap distribye lajan nan katye popilè yo e yo nan mache prese pou mete vyolans.

4. Gaz Petrokaribe nan BMPAD : Preval ak kèk otorite lespwa, Inite e Verite ki te kontrole leta bay gwoup blakawout 250 milyon dola gaz Petrokaribe pou yo mete nan dèlko ke leta te achte pou yo. Jodi a gen moun ki di ke yo vann gaz sa e yo pa janm peye BMPAD. Èske se vre ? Nan interview, Dimitri di se fòse yo fòse l pran gaz la. Tout moun mande èske misye ap pase moun nan bètiz ? Pou gade interview sa klike la: https://www.facebook.com/StanleylucasHaiti/videos/321497791745920/

5. Rapo Sifaksirasyon :  Nan tout tranzaksyon sa yo, amplis de lòt lajan ke yo fè mal, dapre rapò leta sanble toujou gen sifaktirasyon Gwoup Blakawout toupatou, nan eletrisite, nan asfalt, nan fè wout elatrye. Men yon ekzamp klike la a : https://www.slideshare.net/Stanleylucas/rapport-de-la-commission-nationale-de-reforme-du-secteur-energie-en-haiti  Èske lakou siperyè dè kont ap kapab ankete seryezman sou dosye sa yo ?

Sou 15 zan Dimitri Vorbe genyen nan men li apeprè ant 2 milya 400 milyon dola ameriken leta e 3 milya ki se lajan taks pèp la e kòb petrokaribe ke li ranmasse nan zafè wout e nan blakawout. Nou dekouvri istwa sa a kòmanse ak politisyen Lespwa, Inite e Preval ki te kontrole leta e ki te nan men Vorbe. Yo menm di ke nèg sa yo te tèlman chèf sou Lavalas-Lespwa-Inite ke pandan yo pa t gen pozisyon ofisyèl nan leta, yo te menm patisipe nan dikisyon-negosyasyon ak Venezuela lè bagay petrokaribe yo tapral kòmanse e se te yon fason pou yo ranje kabann yo byen pou rakèt sa. Èske se vre ?

Sou dosye koripsyon sa yo, si Prezidan Jovenel pa aji pa rapò a ti reyaksyonè sa yo ki piblikman ap pase l nan bètiz, sabote politik li, l ap pran yon koudeta nan men yo.

Chak fwa moun serye kòmanse diskite koze sa yo pou fè pèp la komprann piyaj sa, ti reyaksyonè yo toujou fè 4 bagay pou atake e sabote sitwayen ki vle goumen kont koripsyon sa:
1. Yo di se propagann w ap fè alòske se reyalite w ap diskite
2. Yo di w ap defann yon patron alòske ou pa gen patron, se peyi ak pèp w ap defann
3. Yo peye jounalis nan radyo pou ampeche’w pale paske yo pa chich
4. Yo eseye entimide’w plizyè jan, si sa nesesè y ap touye’w menmjan ak Marcelo. Pou gade pratik vyolans mesye sa yo sou jènn kip a dako klike la : https://www.facebook.com/StanleylucasHaiti/videos/1094695657233347/


Jodi a peyi a, pèp la ap mande kou siperyè dè kont prepare dosye teknik sa yo san politik pa ladanl. Kesyon k ap poze, èske kou siperyè dè kont ap ka jwenn sipò gwo kompayi odit tankou KPMG, Deloitte elatrye pou fè travay sa? Yo poze kesyon tou tankou, èske vòlè ki piye leta yo ap ka achte moun k ap travay nan kou siperyè dè kont ? Se gwo defi sa yo k ap tann peyi nan 12 mwa k ap vini la a. Lòt defi a, èske pou gate jwèt la e anpeche ankèt e pwosè fèt, èske volè yo ap reyisi kreye e simen vyolans anvan ankèt la finalize, nan objektif pou yo mete yon gouvènman provizwa tankou pa gouvènman Privert a, kapral defann monopòl ak avantaj pa yo. Jou 17 Oktob nou dwe levekanpe pasifikman kont koripsyon sa a e ba yo prèv de nivo matirite politik nou! Wi a mobilizasyon pasifik pou fòse kou siperyè dè kont reyalize e pibliye yon bon ankèt ! Non a vyolans pou fè koudeta, bloke ankèt petrokaribe e mete gouvènman provizwa ! Pandan n ap mobilize kont koripsyon, nou dwe kòmanse idantifye moun serye kapral kòm kandida pou depite e senatè nan pwochenn eleksyon yo, an Novanm 2019.

#Haiti Petrokaribe : Langaj e mo ke nou dwe konnen pa Stanley Lucas

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Gwo deba ap fèt sou dosye petrokaribe an Ayiti. Petrokaribe se yon pwogram kowoperasyon ki ekziste depi 2008 ant Venezuela e Ayiti kifè peyi sa a vann Ayiti gaz pou yon bon pri. Lè Ayiti finn vann gaz la sou mache nasyonal la, genyen yon pati nan kòb la ke peyi a voye tounen lamenm Venezuela e genyen yon lòt pati ke Ayiti kenbe. Pati Ayiti kenbe an depann de pri baril petròl la sou mache entènasyonal la. Pa ekzamp lè pri baril petròl la 150 dola, Ayiti kenbe 70% , epi rès la tounen Venezuela lamenm. Men lè pri baril petròl ant 40 e 50 dola, Ayiti kenbe 30%, rès la tounen Venezuela lamenm. Genyen 5 opsyon konsa sou pri baril la.

 Kòb sa a Ayiti kenbe a, se pou fè pwogram devlopman. Ayiti gen pou remèt kòb sa a sou yon periòd 20 an, a yon to enterè ki ba anpil. Pwogram sa a fèt sou 3 Prezidan (Preval, Martelly e Privert) e 6 Premye Minis (Michele Pierre Louis, Jean Max Bellerive, Gary Conille, Laurent Lamothe, Evans Paul e Enex Jean Charles soti 2008 rive 2016.) Yo depanse 1 milya 700 milyon dola ameriken petrokaribe pou 398 pwojè. Genyen 54 minis, 20 sekretè deta, 24 direktè jeneral PL-480, BMPAD, DINASA ki patisipe ladan l, Gwoup de Boudon, Gwoup Blakawout, sosyete sivil, palamantè, etranje ki patisipe nan jesyon kòb sa a. Pwogram petrokaribe a divize an 2 peryòd. Premye peryòd la ke moun yo rele peryòd nòmal, sa vle di, de 2008 rive 12 Janvye 2010. Dezyèm nan rele peryòd anòmal, soti 12 Janvye 2010 rive an 2016, kote peyi a viktim yon trambleman de tè kifè l pèdi 14 milya dola ameriken e yon siklònn, Matye, kifè l pèdi 3 milya dola ameriken.

Genyen 2 rapò redisyon dè kont kifèt nan sena dayiti nan dosye petrokaribe a. Tou 2 rapò sa yo pa valab e pa legal, paske nan vòt kifèt an asanble, sena a rejete yo akòz ampil iregilarite e politik ki te ladan yo. Règleman enteryè sena a di ke depi asanble a pa vote anfavè yon rapò, li pa valab e li pa legal. Se pousa, poufè dosye a vanse, sena a te mande kou siperyè dè kont prepare yon rapò teknik pou idantifye moun ki jere byen e moun ki jere mal, pwojè kifèt e pwojè kote lajan te debloke e depanse epi yo pafèt. Yo dwe gade tou kòb petrokaribe ki pase nan eletrisite soti 2008 rive 2016. Gen 2 kalite kòb ki pase nan eletrisite, kòb petrokaribe e kòb ki se taks pèp la peye leta. Toujou nan dosye eletrisite a gen 250 milyon gaz petrokaribe ki soti nan BMPAD ki rantre nan twou san fon blakawout la. Ampil kòb petrokaribe pase nan sifaktirasyon wout tou. Pèp la rele anmwey pou konpayi ki tapfè leta peye 1 milyon 600 mil dola ap kilomèt wout aloske pri kilomèt wout la 100 mil dola. Pandan rapò sa ap prepare nan kou siperyè dè kont, pèp peyi dayiti pran lari déjà 2 fwa e mande redisyon dè kont nan mande kot kòb petrokaribe a. San rapo kou siperyè dè kont li emposib pou'w idantifye volè e mennen yo devan lajistis. Pandan revandikasyon sa yo apfèt tout petrovolè yo fè konsansis pou rapò sa pa finalize, mete violans e fè koudeta. Men pèp la ki komprann reponn depi'w nan violans se petrovolè wap pwoteje. Depi lè deba sa komanse sanpransouf nan radyo e toupatou genyen ampil mo ki soti.

Anpil lwa petro nan seremoni magouyè petrokaribe
Sou baz deba sa yo, men kèk mo ki soti nan diskisyon yo e siyifikasyon yo :

PetroVòlè: Se yon moun, oubyen dè moun, konpayi ou oganizasyon prive ou politik ak etranje raketè ki patisipe nan vòlè kòb petrokaribe e lajan taks pèp la soti 2008 rive 2016

PetroKomplis: Se moun ak ofisyèl ki ede petrovòlè piye leta nan vòlè kòb petrokaribe e lajan taks pèp la

PetroChimè: Se yon chimè ki resevwa kòb nan men petrovòlè pou mete violans, boule, kraze, piye, entimide e touye nan lespwa koudeta ka fèt pou mete yon gouvènman defakto ilegal san patisipasyon pèp la e san eleksyon

PetroMètdam: Se petrovòlè nan plizyè kan politik, nan gwoup reyaksyonè, nan sosyete sivil e kèk etranje raketè kapfè manèv pou voye nan labatwa pèp la kèk bouk emisè nan kòb petrokaribe pandan yap esaye retire kò yo.

PetroMagouyè: Se petrovòlè ak anakopopilis k ap brase, san yo pa vle rezilta ateri nan dosye petrokaribe a. Yo chak gen objektif politik diferan. Petrovòlè yo pa vle ankèt ak pwosè e redisyon dè kont, paske yo kenbe kòb yo. Anakopopilis pa vle redisyon dè kont, ankèt ak pwosè pou jistifye violans e koudeta pou mete yon gouvènman defakto ilegal san patisipasyon pèp la e san eleksyon.

PetroAktè: Se otorite, ofisyèl leta ki patisipe nan jesyon kòb petrokaribe ki pat nan vòlè. Genyen ki jere byen e delivre e genyen ki jere pasab kifè kèk ti erè teknik e de chwa ki pa kondanab. Men yo se moun pwòp.

PetroVerite: Se sèl rapò teknik kou siperyè dè kont kap pote limyè sou sa ki verite e sou sa ki manti. Pa genie oken lòt opsyon ki ka ramplase sa. Tout moun swete pou byen peyi a pou limyè kafèt manm kou siperyè dè kont yo pa rantre nan politik menmjan ak senatè yo ki te rantre nan fabrikasyon.

PetroManti: Se tout akizasyon, manti, fabrikasyon san prèv kapfèt nan dosye pettrokaribe pou asasine karaktè moun aloske rapò kapral idantifye vòlè e moun ki jere byen poko pare.


PetroJistis: Se sitwayen kap chache jistis nan dosye petrokaribe a. Sitwayen sa yo konnen fok gen ankèt teknik kou siperyè dè kont kifèt pou jwen prèv. Se ak prèv sa yo ke ou ka rele moun ki volè yo devan lajistis pou kondane yo.

PetroDemagoji: Se moun kap mande kot kob petrokaribe e mande nan radyo pou lajistis mete anbakod ansyen otorite leta aloske ankèt kou siperyè dè kont poko fèt pou jwen prèv ki kapab pèmèt lajistis fè travay sa.

PetroFili: Se tout moun kifè pati de mouvman kap mande kot kob petrokaribe ki gen tout kalite moun landan l e ampil pozisyon diferan sou dosye petrokaribe a


PetroLatoublay: Se santiman e diferan kalite latwoublay ke dosye petrokaribe kreye andedan peyi dayiti e nan mitan diaspora a

PetroPouchis: Se politisyen kap travay men nan men ak petrochimè kap mande kot kòb petrokaribe men yo pa bezwen repons. Yo vle sèvi ak dosye petrokaribe a pou mete violans pou fè koudeta nan lespwa yo kapab voye Jovenel ale, apre sa pran pouvwa a san eleksyon pou yal fè gagòt menmjan satfèt sou gouvènman defakto Privert. Yap travay men nan men ak petrovolè Gwoup Blakawout kap finanse yo.

PetroJounaleu: Se moun ki rele tèt yo jounalis men ki pa jounalis toutbon, ki pa respekte etik ak deontoloji metye jounalis, kap fabrike nouvèl e bay manti nan radyo pou kòb petrovolè a peye yo

PetroWoulibè: Se politisyen kap esaye pran woulib e rantre nan mouvman revandikasyon pasifik pèp la pou mete violans e fè koudeta

PetroDilè: Se dwòg dilè ki rantre kòm militan nan mouvman revandikasyon pou mande kot kòb petrokaribe a. Objektif yo se mete enstabilite politik kap afebli leta, fasilite trafik dwòg e blanchiman lajan. Lè gen gouvènman defakto sa ogmante aksè politik dwòg dilè nan leta.

PetroDivèsyon: Se tout aktivite kap fèt pou bloke ankèt petrokaribe soti 2008 rive 2016 sou 3 Prezidan, 6 Premye Minis, 54 Minis, Gwoup Blakawout, Gwoup de Boudon, 100 konpayi prive, Palmantè benefisyè nan 47èm 48èm, 49èm e 50èm lejislati e etranje kowompi nan dosye eletrisite. Se jefò tou pou pwoteje kèk ti gwoup petrovòlè.

PetroReyaksyonè: Se dè nèg nan sektè prive a ki monte gwo magouy, strateji ak strikti pou yo piye kòb petrokaribe ak lajan taks pèp la. Yo nan Gwoup Blakawout, Gwoup de Boudon e plizyè konpayi bidon. Na mitan yo gen gwo e ti mimi.

PetroRapè: Se mizik rap ke Gwoup Blakawout finanse ak kòb petrokaribe pou oryante chantè e jènn katye popilè nan direksyon moun ke yo sible e garanti ke yo pa chante sou jan yo menm Gwoup Blakawout piye kòb petrokaribe nan eletrisite, wout e nan pwogram atis pou lapè. Ampil jènn ki dekouvri jwèt koken sa a di kou sa a pap pase paske yo dèyè tout petrovòlè.

PetroChallenge: Se yon mouvman ki vinn rapouswuiv ak lit ki komanse depi 2008, pou mande kot kòb petrokaribe a. Yon pati nan nouvo mouvman sa a bon, e se jènn ki dèyè l. Yon lòt pati nan mouvman sa a sal e kowompi, paske se petrovòlè Gwoup Blakawout kap finanse l. Lè Petrovòlè Gwoup Blakawout ap finanse mouvman sa a,  y ap pwoteje tèt yo e y ap woule politik yo, anmemtan ke y ap lonje dwet sou lòt gwoup moun ke yo deside fè pase kòm koupab sou do bourik la.

PetroMobilizasyon: Se manifestasyon pasifik pèp la nan lari peyi dayiti, pou mande enstitisyon leta, tankou kou siperyè dè kont, fè rapò sou petrokaribe a, idantifye moun ki vòlè, yon fason pou lajistis mare tout petrovòlè ke rapò sa a indantifye.

PetroKonsyans: Se moun k ap reflechi, ki komprann bezwen peyi a e kisa ki ta dwe fèt ak kòb petrokaribe a. Genyen ki gen refleksyon pragmatik, ki chita sou reyalite. Genyen se nan rèv ke yo ye, tèlman yo lwen reyalite a.

PetroZombi: Se moun ki pa komprann yon po pistach nan dosye Petrokaribe a, k ap repete koze yo tande, san yo pa komprann yo e san yo pa konnen si enfomasyon sa a verifyab ou si se yon manti ke yo fabrike.

PetroOnorab: Se palmantè 47èm, 48èm, 49èm, 50èm lejislati ki benefisye de kòb e pwojè petrokaribe. Gen palmantè ki fè pwojè toutbon ak kòb la menmjan tou gen palmantè ki foure kòb la nan pòch yo san pwojè pa fèt.

PetroMinis: Se Minis ki te nan kabinè ministeryèl soti 2008 rive 2016 ki pase 14 rezolisyon an konsèy dè minis pou debloke 1.7 milya dola ameriken pou 398 pwojè. Genyen 3 minis ki di ke yo pat siye rezolisyon yo men pa gen mwayen verifye si se vre ou si se manti.

PetroOdasye: Se petrovòlè kap mande kot kòb petrokaribe a

PetroBizango: Se chimè anakopopilis lavalas k ap esaye eksplwate kwayans vodou pèp la, nan melanje kwayans sa a ak dosye petrokaribe pou mete violans nan sosyete a. Y ap esaye fè manifestasyon lannwuit pou pwofite pou boule, kraze, brize e vòlè.

PetroLimena: Se tout limena ki manje nan kòb petrokaribe a e ki pè yon vrè ankèt e kap joure lè Stanley Lucas ap bay verite

PetroLucas: Yon nèg ki rele Stanley Lucas kap goumen depi 10 zan sou dosye Petrokaribe a. Li komanse goumen kont koripsyon nan dosye petrokaribe a apre chimè Lespwa-Inite yo touye Robert Marcelo, Prezidan Komisyon Mache leta, pou 80 milyon dola ameriken petrokaribe an 2008.

PetroVokabilè: Se nouvo mo ki parèt nan deba sou dosye petrokaribe a , ka pral anrichi vokabilè lang kreyòl la, ki tradui anpil pawòl nan koze petrokaribe.

Gwoup Blakawout: Se petrovòlè ki piye kòb petrokaribe e taks pèp la nan dosye eletrisite en nan sifaktirasyon wout

Gwoup de Boudon: Se petrovòlè ki piye kòb petrokaribe nan monetizasyon e lòt aktivite finansyè ke yo reyalize pandan ke kòb petrokaribe a te chita nan men yo pandan plizyè mwa

Mezanmi komplete pou mwen. Si ou ajoute yon mo bay definisyon 

16 Desanm : Jodia se jou selebrasyon dwa de vòt pèp Ayisien pa Stanley Lucas

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Dwa vòt se yon dwa ki sakre pou pèp Ayisien. Tantativ pou konstwui demokrasi e tabli dwa pou sitwayen vote an Ayiti komanse depi apre endepandans nou. Premye fwa Ayisien vote se 23 Novam 1806 nan Asamble konstitiyant ki mete amplas repiblik endepandant peyi dayiti.  De 1806 a 1957 Ayisien vote dè santènn de fwa. Men sanble etranje kap ekri sou listwa resan peyi dayiti sanble gentan bliye sa. Nou dwe fè antansyon pou yo pa efase memwa istorik nou. Mwen konnen gen 2 peyi kote entelektyèl peyi nou ap revizyone listwa nou e efase memwa kolektif nou. Nou dwe fè atansyon ak sa.

Doktè Francois Duvalier rive sou pouvwa kom Prezidan elu an 1957. Duvalier kale Louis Dejoie nan yon eleksyon ki te gen ampil kompetisyon. Apre sa a travè referandòm li enstale yon diktati ki dire 29 an. An 1986 pèp Ayisien kraze sistèm diktatoryal la e deside pran wout demokrasi. Se pousa le 29 Mas 1987, pèp la nan vote mete amplase yon konstitisyon ki defini règ jwèt demokrasi a. Youn nan dwa ke konstitisyon an retabli pou sitwayen yo, se dwa de vòt. Ampil sitwayen tombe pou dwa sa vinn reyalite. Sitwayen tombe nan riyèl Vaillant le 29 Novanm 1987 pou dwa de vot sa tounen reyalite.

Le 16 Desanm 1990 apre ampil tan e mapil goumen pou demkrasi, se premye fwa toutbon nan 20èm syèk la pèp la tapral gen opotinite vote dirijan ki tapral okipe fonksyon nan leta. Jou 16 Desanm sa, tout Ayisien tal vote pou yon pakèt kandida pou Prezidan, pou Senatè, pou Depite, pou Majistra. Jou sa, se te yon jou fèt pou derape ak demokrasi nou an. Ke sa ki te genyen eleksyon an, ke sak ki te pèdi eleksyon sa, jou 16 Desanm sa se te jou selebrasyon dwa de vòt, selebrasyon demokrasi.

Dwa de vòt sa ke konstitisyon bay chak sitwayen Ayisien se yon privilèj. Ou dwe itilize entelijans ou pou sèvi ak privilèj sa byen lè gen eleksyon. Anvan’w vote fòk ou pran san’w gade ki pati politik ki gen vizyon, pwogram, plan ? Ou dwe gade, evalye pou’w wè ki kandida ki gen kompetans, eksperyans, kapasite e ke konstate apre analiz ke li ka delivre an fonksyon de atant e bezwen ke ou genyen? Kom sitwayen, dwa de vòt sa lè ou pral ekzèse l ou pakab fèsa sou emosyon men pito sou baz enterè ke ou genyen, sa vle di eske pati sa, kandida sa ou pral vote ka rezoud pwoblèm ke wap viv yo ? Se sou baz kalkil sa yo ou dwe ekzèse dwat de vòt ou e lage bilten pou yon pati ou yon kandida. Pou ede’w wè klè jounalis yo ta dwe tou pase pati yo, pwogram yo, kandida yo nan paswa. Si ekzèzis sa yo pafèt demokrasi a ap pran kou.

Eksperyans demokratik 30 an fè nou komprann ke nou dwe aprann sèvi byen ak dwa de vòt sa. Dwa de vòt sa fè nou goumen kont koudeta militè pou restore demokrasi. Dwa de vòt sa fè nou goumen kont diktatè anakopopilis lavalas ki soti nan eleksyon e bali kanè. Dwa de vòt sa fè nou goumen kont tantiv koudeta elektoral lavalas an 1995, 1997 e 2000. Dwa de vòt sa fè nap goumen chak jou kont anakopopilis kap esaye ak violans bay gouvènamn konstitisyonèl ke nou chwazi nan eleksyon koudeta. Dwa de vòt sa fè nou dekouvri demokrat degize ki vle fè koudeta nan pale de tranzisyon ou de konferans nasyonal. Dwa de vòt sa fè nou dekouvri fo demokrat kap pale de sistèm ki fini nan sèvi ak violans pou kraze enstitisyon e konstitisyon. Dwa de vòt sa fè nou dekouvri reyaksyonè ki pa vle redisyon dè kont vrèman men kap sèvi ak dosye petrokaribe pou mete violans pou fè koudeta. Dwa de vòt sa fè nou dekouvri reyaksyonè kap piye leta san yo pa gen fonksyon ofisyèl e ki refize respekte règ jwèt demokrasi la nan sèvi ak violans pou fè koudeta pou pwoteje enterè yo ki diferan de enterè peyi a e enterè pèp la. Se dwa de vòt sa ki fè nou dekouvri tout menas sa yo ki soti nan dè kan politik e katèl ekonomik ki pa vle pèp chwazi dirijan yo nan eleksyon.

Jodia 16 Desanm jou selebrasyon dwa de vòt e demokrasi, fòk ou pran tan reflechi sou tout bagay sa yo. Jodia ou dwe reflechi sou ki kote nou soti an 1986 e ki kote nou rive jodia an 2018? Ou dwe tou komanse reflechi pa rapò a eleksyon 2019 kote anakopopilis ki nan violans pa vle oumenm sèvi e ekzèse dwa de vòt sa ke konstitisyon an barou e ki vle deside pou ou nan sèvi ak violans. Anakopopilis vle bloke eleksyon, anakopopilis vle bloke pwodiksyon kat elektoral pou pa al vote an 2019. Eske ou reflechi sou sa ? Anakopopilis ki nan violans pè eleksyon lib, onèt e demokratik an 2019 menmjan yo te pè eleksyon an 2015 ke yo te gate ak violans e pèdi ankò an 2017. Eske ou reflechi sou sa e sou kou yap pare pou ou pou ou pa kapab ekzèse dwa de vòt ou an 2019 ? Nan kesyon dwa de vòt sa ou dwe reflechi pou’w deside eske wap pèmèt moun ki gen paspò ameriken, kanadyen, franse elatrye vote an Ayiti pa rapò a amandman konstitisyon kidwe fèt ? Genyen 13 peyi sou latè sou 192 kote safèt sou kondisyon. Eske ou vle sa pou peyi dayiti ?


Jodia 16 Desanm, devans menas violans kont dwa de vòt e demokrasi a, devan menas koudeta violanreflechi nan mwa ki pral vini la yo kijan ou pral defann dwa de vòt ke konstitisyon an bay chak sitwayen pou chwazi dirijan ke li vle. Eske wap kite violans anakopopilis retire dwa de vòt sa nan men oumenm sitwayen ki kwè nan demokrasi ?

28 Mars 1995: Assassinat de Mireille Durocher Bertin par Jean Bertrand Aristide et lavalas, 24 ans après pas un brin de justice !

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 "Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable c'est renier la démocratie, c'est la réduire à un simulacre."

Le 28 Mars 1995 Mireille Durocher Bertin était assassine par des officiels et des sbires au service du gouvernement Haïtien. Les informations publiées et les témoignages disponibles prouvent que les ordres pour l'exécution de Me. Mireille Durocher Bertin venait directement du Président constitutionnel de la république Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate mère de 4 enfants en bas âge fut tuée par plus de vingt balles. Eugene Junior Ballairgeau, son client, qui était aussi dans le véhicule crible de balles, perdait aussi la vie. Le jour de son exécution Me. Mireille Durocher Bertin, était enceinte. Vingt quatre ans après pas un mot des représentants du barreau des avocats, pas un mot des organisations de femmes et pas un mot des organisations de droits humains. Ont-ils peur d’être assassines ?

Mireille Durocher était un avocat brillant et une militante politique très active. Patriote, elle luttait pour le respect des lois de la république et de la constitution d'Haïti. Avec une grande conscience sociale, elle défendait gratuitement dans les tribunaux haïtiens les cas des petites marchandes et des démunies. En 1994, cette patriote était la seule femme à se rendre sur le Champ de Mars pour déposer une gerbe de fleurs aux pieds des héros de l’indépendance pour protester contre le débarquement illégal des militaires étrangers sur le sol Haïtien.

Mireille Durocher Bertin publiquement plaidait pour le respect de la souveraineté nationale violée par le débarquement des militaires américains sollicite par Jean Bertrand Aristide pour le réinstaller au pouvoir en 1994. Aristide sans l’aval du parlement avait signé pour autoriser ce débarquement. Il avait qualifié cet acte de trahison de « ti dezod». L’assassinat de Bertin fut ordonné parce qu’elle voulait que les instances de notre république, particulièrement que le Président Jean Bertrand Aristide explique au peuple, au parlement, les provisions constitutionnelles et légales qui lui ont permis de solliciter officiellement l'intervention des militaires des Etats Unis pour le réinstaller au pouvoir en Haïti ?

Aristide savait que les actions de Mireille Durocher Bertin contre l'illégalité de sa demande officielle d'intervention militaire de 1994 ainsi que sa demande d'imposition d'un embargo économique sur le pays aboutiraient à son jugement pour haute trahison par devant le parlement et les tribunaux Haïtiens. Les actes posés par lui étaient inconstitutionnels et illégaux.  Aristide risquait d'être convoque par devant la Haute Cour de Justice pour être juge pour trahison et crimes contre l'humanité pour les enfants, femmes et citoyens tues par son embargoéconomique 1992 – 1994. Un risque qu'il n'allait pas prendre. Il décida d’exécuter sauvagement Me. Bertin.

C'est dans ce contexte que le complot pour assassiner Mireille Durocher Bertin prit naissance au Palais National. Aristide voulait fermer définitivement la bouche de cette avocate qui gênait et fermer le débat public et légal sur sa trahison qui mènerait au lancement d'une procédure judiciaire contre lui, le Président de la république. Le complot pour la tuer fut orchestre au Palais National. La responsabilité pour exécuter le plan fut déléguée au Ministre de l'Intérieur, Mondésir Beaubrun   
Ceci sera confirmé par une enquête du FBI qui fut déclassifiée par le Congrès des Etats Unis et qui est disponible sur l’internet. Cette enquête révélera que le ministre de l'intérieur Beaubrun, le coordonnateur de l'assassinat de Madame Bertin, suivait à la lettre les instructions données par Jean Bertrand Aristide. L'exécution de Bertin provoqua un scandale et une révolte.

Suite à l'enquête du FBI, à cause de son implication directe dans l'assassinat de Bertin, sur demande de l'administration américaine, le Ministre Mondésir Beaubrun fut mis à l’écart durant la visite officielle du Président Clinton en Haïti le 31 Mars 1995. L'enquête du FBI identifia les frères Eddy et Patrick Moise comme les tueurs employés par le ministère de l'Intérieur pour exécuter Mireille Durocher Bertin. Les armes utilisées par les frères Moise ont été enregistrées et fournies par le ministère de l'Intérieur ainsi qu'un véhicule tout terrain, Isuzu Trooper de couleur grise. Les frères Moise avaient aussi en leur possession des cartes d'identification du ministère de l’Intérieur. Consultez les détails de l'enquête du FBI en français et en anglais.

La découverte des enquêteurs sur la responsabilité des frères Moise dans l'assassinat de Bertin suscita des inquiétudes au palais à cause des demandes d’informations additionnelles du Congres des Etats Unis. Pour éviter des complications pour Aristide aux Etats Unis, il fut décidé au Palais National d'exécuter immédiatement les deux frères Moise pour éviter qu'ils parlent devant un tribunal.

L'exécution des frères Moise aura lieu à Léogane. Ils furent assassinés à 5: 00 a.m. par le régime alors qu'ils étaient dans leur sommeil, selon les témoignages de policiers de la Swatt team. Le trio tout puissant qui contrôlait la police à l'époque coordonnait l'exécution. Les instructions données par le palais pour cette opération de la SWATT team se résumait ainsi : sous aucun prétexte, il ne faut absolument pas ramener pas les frères Moise vivants!


Le ministre de la justice en poste à l’époque, Jean Joseph Exumé, qui était l'un des conseillers privilégiés d'Aristide en sait long sur cette affaire. Il n'a jamais rien dit et il fait toujours semblant, prenant son air de militant de droits humains. Il veut se faire oublier ou peut-être a-t-il peur de parler pour ne pas connaitre le sort de Venel Joseph ou Oriel Jean? Ou encore avait-il un rôle similaire que celui de Mondesir Beaubrun? Les militants de droits humains qui font de la politique en Haïti refusent de publier des rapports sur ce crime qui implique leurs amis.

Jean Bertrand Aristide et l’Assassinat du Journaliste Jean Dominique par Stanley Lucas

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Cela fait cinq ans que le Juge d’instruction Ivickel Dabresil a identifié les neuf personnes proches d’Aristide responsables de l’assassinat du journaliste Jean Dominique. Ce sont : Annette Auguste alias Sô Ann, Gabriel Harold Sévère, Frantz Camille alias Franco Camille, Jeudy Jean Daniel, Markenton Michel, Mérité et Dimsley Milien, Toussaint Mercidieu figurent sur la liste des inculpés*.

Malgré le rapportdu juge d’instruction, rien n’a été fait en trois ans. Aristide continue de menacer les juges se faisant accompagner d’un petit groupe de chimères violents à chaque convocation. La dernière a été en Mars 2017 où il a dû comparaitre devant le Juge Dorin dans une affaire de kidnapping e de blanchiment impliquant son chef de garage Anthony Nazaire.

Le travail de la justice haïtienne pour arriver à ces conclusions n’a pas été facile. Les juges ont été l’objet de menaces de mort et d’intimidations pendant 17 années. Nombreux sont les juges qui pour rester en vie ont préfère abandonner l’enquête sur ce crime.  Revisitons ensemble ce parcours tortueux e dangereux de l’enquête sur l’assassinat de Jean Dominique.

Jean Dominique est un journaliste Haïtien qui a été assassine le 3 Avril 2000.  Pendant treize ans les juges et commissaires du gouvernement qui se sont succèdes sur son dossier judiciaire ont été victimes d’intimidations, de sabotages et de démissions forcées par le pouvoir exécutif sous le contrôle du mouvement Lavalas de Jean Bertrand Aristide. Nous ne parlerons des témoins exécutes. Le débat de cette semaine n'est pas politique mais plutôt judiciaire. Malgré la propagande, les efforts de relations publiques dans la presse étrangère et les diversions de terrain la question centrale demeure: Qui a tué le journaliste Jean Dominique?

Pour la première fois en vingt-cinq ans un juge d’instruction de la république d’Haïti Ivickel Dabresil a le courage de mener son enquête et traduire plusieurs responsables de l’état devant la justice pour répondre à ses questions en vue de trouver les assassins de Jeando. C’est dans ce contexte que le juge avait convoqué l’ancien Premier Ministre Yvon Neptune, l’ancien Sénateur Danny Toussaint, l’ancien Président de la république René Préval ainsi que Jean Bertrand Aristide qui occupait la même fonction.

Toussaint, Neptune et Préval avaient répondu paisiblement et séparément à la convocation du juge d’instruction. Chacun a répondu pendant des heures aux questions du juge.

Le Mercredi 8 Mai 2013 était le jour de la première convocation de l’ancien Président Jean Bertrand Aristide. Dès le 7 Mai Aristide envoya quelques-uns de ses chimères pour intimider la justice haïtienne et le juge d’instruction dans les rues de Port-au-Prince à travers des actions violentes.

Le juge d’instruction avec courage ne céda pas aux pressions, menaces et aux actes d’intimidations et de violences des chimères d’Aristide et de son parti Fanmi Lavalas. Le 8 Mai 2013 accompagné de plusieurs centaines de ses chimères Aristide fut obligé de se rendre aux bureaux du juge Dabresil ou pendant plusieurs heures il a dû répondre aux questions. Encore une fois les supporters d’Aristide utilisèrent la violence. Le journaliste Frantz Henry Délice de Radio Télé Ginen fut l’une des victimes des chimères de Jean Bertrand Aristide le 8 Mai 2013. Cet acte de violence contre un membre de la presse a été condamné par l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH). 

Bien que nous condamnions cette attitude violente de Jean Bertrand Aristide et de ses partisans de Fanmi Lavalas nous n'affirmons pas qu'il soit coupable ou innocent dans cette affaire. C'est à la justice haïtienne d'identifier les coupables et le juge Dabresil a déjà franchi la première étape.

Rappelons que Jean Bertrand Aristide pendant la période de 2000-04 figurait parmi les 38 présidents considérés comme prédateurs de la presse à travers le monde. Les détails sur la répression du gouvernement de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas sur les journalistes et la presse haïtienne en général durant cette période sont horrifiques. Durant cette période Haïti était 169èm au classement mondial sur la liberté de la presse comparativement à aujourd'hui 2013 où le pays est classe 52èm.

Le Sénateur de la république d'Haïti Irvelt Chery avait aussi à l'époque envoyé une lettre aux différents commissaires du gouvernement pour leur demander de mettre l'action publique en mouvement pour les différents crimes commis.


Jusqu'à présent les gangs lavalas continuent de tuer des journalistes Haïtiens. La dernière victime a été le journaliste Vladjimir Legagneur assassiné par un gang de Gran Ravinn contrôle par le Député Lavalas Printemps Belizaire selon le témoignaged'un des chefs de gangs sur Scoop FM.  

Nous souhaitons finalement que la justice haïtienne trouvera et punira les coupables qui ont assassines les journalistes haïtiens Jean Dominique, Brignol Lindor, Jacques Roche et Georges Honorat et ne cédera pas aux menaces des anarchistes. Le peuple Haïtien souhaite que la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme ne restera pas silencieux sur ces crimes politiques et les violences politiques récentes d’Haïti.


* Il y a un média, dans sa complicité pour protéger les crimes d’Aristide, efface des articles et documents publies. Aristide a aussi employé deux hackers pour saboter des liens compromettants sur le net.

Stanley Lucas reaji sou piblikasyon dezyèm rapò sou jesyon kòb Petrokaribe

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Kou siperyè dè kont pibliye dezyèm rapò final sou jan kòb petrokaribe jere. Pou moun ki bezwen kopi rapò sa klike la : https://www.scribd.com/document/412058339/Haiti-Deuxieme-Rapport-de-la-Cour-Superieure-des-Comptes-sur-la-Gestion-des-Fonds-Petrocaribe 

Rapò sa se swuit premye rapò a ki te pibliye an Janvye 2019. Premye rapò a te gen 291 paj li te analize 6 ministè e 560 milyon dola ameriken ki te depanse. Dezyèm rapò a ki pibliye 31 Mai 2019 gen 612 paj, analiz yo fèt nan 733 paragraf e fwa sa yo analize 675 milyon dola ameriken kòb petrokaribe ke 8 enstitisyon leta e plizyè konpayi prive depanse. Enstitisyon leta ke yo analize se ministè travo piblik, planifikasyon, sante piblik, FAES, UCLBP, Chanm Depite, Sena e kou siperyè dè kont. Se 3 Jij kou dè kont ki ekri rapò sa. Se Robert Saint Paul ki se yon ansyen Prezidan Lavalas Chanm Depite, se Jean Ariel Joseph, ansyen sekretè jeneral sena sou laprezidans Simon Desras ak Saint Juste Momprevil ki se yon ansyen depite pati louvri baryè. Nan rapò sa men ki kantite kòb ke yo analize pou enstitisyon leta yo sou 3 Prezidan e 6 Premye Minis ak plizyè gouvènnman soti 2008 rive nan lane 2016:
-       Ministè Planifikasyon : 253 milyon dola ameriken
-       Ministè Travo piblik : 217 milyon dola ameriken
-       Ministè Sante Piblik : 78 milyon dola ameriken
-       FAES : 171 milyon dola ameriken
-       UCLBP : 43 milyon dola ameriken
-       Chanm Depie : 7 milyon dola ameriken
-       Sena : 1 milyon 162 mil dola ameriken
-       Kou siperyè dè kont : 1 milyon 696 mil dola ameriken
-       Genyen plizyè konpayi prive ki resevwa kob ke rapo a analize

Nou poko detaye kòb konpayi prive resevwa.  Sakbèl nan rapò sa, li fasil pou wè ki kote te gen malvèsasyon, vòl e gagòt. Ka rakèt sa yo rive sou tou lè 3 Prezidan e sou 5 nan 6 premye minis yo. Si lajistis fè travay li lap fasil pou mete volè yo anbakòd ak bonjan prèv e san fè moun abi.

Apre analiz e lekti, bagay ki choke mwen se sak pa nan rapò sa. Lè mwen li dezyèm rapò a, kou siperyè dè kont pa di yon mo sou Robert Marcelo, premye petrochalenjè, ki mouri pou 80 milyon petrokaribe. Silans sa choke’m paske map goumen pou transparans, redisyon dè kont e jistis nan dosye petrokaribe a depi 2009, ane sa fè 10 zan map batay pou jwen rezilta. Se pa sou sa sèlman kou siperyè dè kont bèbè sou li. Yo pa di anyen sou yon pakèt kòb ki pase nan men gwoup de boudon depi lè PL-480 te la kote monetizasyon gaz petrokaribe tapfèt anvan BMPAD fòme. Jij yo pa di anyen sou gwoup blakawout nan piye leta nan eletrisite, nan monopol wout, nan gaz petrokaribe ak 3 kagezon asfalt ki vann Sendomeng. Jij yo prèske pa di anyen tou sou rapò Garry Conille ki te montre kòman yon seri de konpayi prive ak yon senatè Dominiken piye leta ayisien e kòb petrokaribe. Kanta pou Patrick Norame li bèl ti gason. Se pousa lè ou analize byen dezyèm rapò kou siperyè dè kont lan ou dekouvri ke rapò sa 55 pousan teknik e li 45 pousan politik. Kesyon ke nou dwe gade tou, kijan fè Robert Saint Paul alafwa jij e pati nan rapò sa? Kijan fè se li ki te apwouve kontra yo e se li ankò kapfè rapò sou yo? Li te dwe rekize tèt li e kite lòt Jij nan kou siperyè dè kont fè odit la. Li pafè sa.

Nan pakèt konpayi prive ke dezyèm rapò kou siperyè dè kont analize se Agritrans kote se Jovenel Moise ki te Prezidan li alepòk. Sektè violan e destriktè a vle sèvi ak sa pou sible Jovenel Moise ki Prezidan jodia pou bali koudeta. Konpayi Agritrans te siyen yon kontra pou 39 milyon goud sa vle di 433 mil dola ameriken pou lifè reyabilitasyon wout an tè Borgne – Petit Bourg Borgne. Agritans resevwa sèlman 15 milyon goud sa vle di 166 mil dola pou 80 pousan travay la ke li te deja reyalize. Jiskaprezan li poko touche rès kòb la. Agritrans pat finn fè 20% nan travay la akòz de konfli ki te gen nan zonn nan. Men chimè sektè violan e destriktè yo ap rele anmwey volè toupatou nan radyo e fè matrakaj sou sa.

Se pasa sèlman pou mete konfizyon e rele vòlè yo melanje e mete ansanm patant 2 konpayi sa a Agritrans lan ki diferan e pagen anyen pou l wè ak patant yon lòt konpayi ki rele Betexs. Eske ou imajine’w 3 Jij kou siperyè dè kont falsifye patant pou fè manti sou yon prezidan key o bezwen bay koudeta ?

Bagay ki rèd nan koze sa sèke nan nan kad aktivite sosyal li Agritrans fè plizyè wout gratis san leta pa peye yo goud. Se Agritrans kifè gratis ti cheri wout 12 kilomèt ki soti Kafou 3 pou rive Anse a Folè. Apre 6 mwa sou wout la leta bay Agritrans 5 milyon goud an gaz.  Se Agritrans kifè gratis tou 4 kilomèt wout Kafou Devarenn Kachiman, se li tou kifè gratis travay terasman wout karakol, li fè gratis travay reyabilitasyon de plis ri vil trou di no e li reyabilite gratis ti cheri teren foutbol lokalite kachiman.

Anako yo ap goumen pou bloke tout deba serye sou sa pou klarifikasyon pafèt, nan lespwa saka ede yo mete violans nan lari peyi dayiti, boule mache, biznis, komisarya polis e lekòl pou fè koudeta. Nan mache prese nan gè psikolojik yap mennen nan radyo pou mete violans kap debouche sou tantativ koudeta, boujwa reyaksyonè ak chimè anakopopilis entoleran ampil. Yo pa vle okenn moun kipa dakò ak violans e koudeta e kap chache transparans ak jistis toutbon pale. Yo mande tout jounalis kap sipòte sektè violan e destriktè pou ankouraje violans e gè psikolojik la pou mete deblozay nan lari e bloke opinyon tout moun kipa nan lojik koudeta.

Reyalite a jodia pa chanje, depi lè Jovenel Moise te kandida pou Prezidan yo te vle detwui li. Yo te voye Privert mete l deyò ak komisyon falsifiksyon lè li te finn genyen eleksyon 2015. Lè Privert oganize eleksyon ankò Jovenel kale tout lòt kandida yo yon dezyèm fwa. Depi lè sa boujwa reyaksyonè mete ak chimè nan fè kanpay pou diskredite lejitimite eleksyon yo. Yo echwe. Apre sa yal envante dosye enkilpasyon kote ak fabrikasyon e manipilasyon yo fè yon kont an goud labank tounen yon kont an dola. Apre 18 mwa devan lajistis Jij Bredy Fabyen nan òdonans de kloti dekouvri ke se te yon montaj. Nèg lwuil la fabrike dosye petrokaribe sapa mache. Jodia se menm kalite tantativ koudeta sa yo kap kontinye olye yo ede mete anbakòd gwo mimi ki volè yon pati nan kòb petrokaribe a.

Sektè violan e destriktè a nan mache prese ak koudeta. Koudeta sa genyen plizyè branch pou mete violans nan lari. Premye branch lan, se kreye rarte atifisyèl gaz pou provoke reyaksyon negatif pèp la e fòse l pran lari. Dezyèm branch lan, se kreye rarte atifisyèl dola kap gen empak negatif sou pri manje kapral ogmante e sou tout bagay. Nou te remake koman sondaj kifèt sou sa montre ke se Unibank ki nan gwoup de boudon ki champyon nan kreye rarte atifisyèl dola. Twazyèm branch tantativ koudeta a, kom 85 pousan sa nou manje e konsome soti aletranje e kom se yo menm ki kontwole empotasyon yo pral kreye rarte atifisyèl manje. Katryèm branch koudeta, machann blakawout la pral bay blakawout nèt al kole sou pretèks pa gen gaz. Malgre tout sa’w tande yo machann blakawout la toujou kontinye rantre bank santral chak mwa pou pran 12 milyon dola ameriken. Senkyèm branch koudeta a, boujwa reyaksyonè sa yo pral alimante gang yo pou ogmante volim ensekirite e mete laperèz. Sizyèm branch lan, bloke ratifikasyon gouvènman. Plis tan ki pase san gouvènman se plis pwoblèm ekonomik e sosyal yo ak ogmante e nou Ayiti pa ka siyen anyen serye ak lòt peyi ki ka ede malere. Pa ekzamp, kòb ki negosye ak FMI, Bank Mondyal, BID e OPIC pou kredi bloke. Septyèm branch koudeta a se destabilize palman an e afebli pati politik ki prezan nan enstitisyon sa. Ywuityèm branch koudeta a se politize e fabrike rapo dwa moun. Finalman sèvi ak dezyèm rapò petrokaribe a pou simaye violans, pran pouvwa tankou pouchis e elimine advèsè politik yo.

Mwen konprann ke yo ka vle kapitalize politikman sou rapò a. Men poukisa yo oblije bay manti e mete violans? Men yon ekzanmp manti. Pou idantifye benefisyè youn nan program sosyal yo leta te konn bay chak benefisyè program sa yon braselè. Nan youn nan komand yo leta te komande 11 mil braselè. Dapre rapò sa braselè sa yo te koute 90 goud chak sa vle di yon dola ameriken (paj 429 e 450 rapò a). Lè ou tande sektè violan e destriktè a sou radyo e rezo sosyo yo, yo di chak braselè koute 90 dola ameriken. Yo te ka si olye leta peye yon dola ameriken sa vle di 90 goud pou chak braselè leta te ka negosye yo pou 45 santim chak olye yon dola. Non fòk sektè violan e destriktè a bay manti e envante nan lespwa sa ka kreye violans.

Se pa sa sèlman pou nou gade. Li enpòtan pouw gade kompòtman 3 Jij yo nan redaksyon rapò sa. Gade repetisyon kifèt nan lojik politik. Analize koze kontra ke yo di yo pa jwen. Koman fè se Robert Saint Paul ki apwouve yon kontra epi nan analiz li nan rapò a, Saint Paul di ke li pa jwen kopi kontra ke li apwouve yo? Koman fè 3 Jij sa yo di yon minis siyen kontra an 2011 aloske moun ke yo di ki siyen kontra an 2011 kòm minis pat minis an 2011, se an 2013 ke moun sa vinn minis? Dezyèm rapò menm lè li gen ampil verite ladanl, gen ampil montaj ak manti tou pou asasine moun politikman e ede mete violans nan sosyete a pou fè koudeta. Se yon bagay byen kalkile.

Lè ou tande deba kapfèt sou radyo depi dezyèm rapò a pibliye gen 3 kan politik kap fwape sou radyo :
1      Kan demokratik ki vle transparans, redisyon dè kont e jistis triyonfe toutbon san fòs kote, san manipilasyon politik e medyatik
2      Kan entoksikasyon kapfè manipilasyon e sèvi ak manipilisasyon pou mennen yon gè psikolojik nan anpeche deba rasyonèl nan lespwa ke yo ka mete violans pou fè koudeta.
3      Kan ki volè kòb petrokaribe a, kap akize lòt moun pou kreye konfizyon yon fason pou fè nou vire anwon

Reyalite a sèke nan jesyon òb petrokaribe a gen otorite leta ak boujwa reyaksyonè e dirijan konpayi prive ki volè toutbon. Fòk nou rekonèt tou gen otorite leta ak konpayi prive ki byen jere kòb petrokaribe a. Yo konstwui plis pase 40 pon, yo konstwui lise, yo fè wout elatrye. Rapò 3 Jij yo fè eksprè yo pa di yon mo sou kote kòb petrokaribe a depanse e bay rezilta.

Pou nou mete moun ki vòlè yo anbakòd se ak tèt frèt pou nou fèsa. Tout moun ou wè ki nan violans se volè yap pwoteje e koudeta ke yo bezwen fè pou alfè gagòt e regle kont politik. Jodia li enpotan ke deba serye fèt sou rapò sa pou nou ka wè klè pou jwen redisyon dè kont ak jistis. Pandan nap fè deba sa yo, nou dwe veye e bloke gè psikolojik nan radyo ki gen pou objektif fè lenchaj politik, violans e koudeta. Nou dwe lonje dwèt sou moun nan radyo kapfè montaj pou mete violans.

Pou kontinye wè klè sou 2 rapò sa yo e deklanche aksyon jidisyè kont vòlè, sena a ta dwe oganize plizyè seyans odisyon.  Yon odisyon ak 3 Jij kou siperyè dè kont ki ekri rapò sa paske gen ampil bagay ki merite klarifikasyon. Odisyon ak otorite e ansyen responsab leta ke rapò sa akize ansanm ak responsab konpayi prive yo ke rapò a lonje dwèt sou yo. Li ta bon tout ke tout enstitisyon leta ke kou siperyè dè kont lonje dwèt sou yo reyaji e pote presizyon ak klarifikasyon. Depi rapo a pibliye pa gen okenn enstitisyon leta ki reaji. Sa a pa nòmal. Isit Ozetazini nan lojik pou esaye mete Prezidan Obama atè yo te di li pa ameriken e li pat gen batistè. Obama te reaji e fèmen bouch repibliken yo. Depi Prezidan Trump monte demokrat yo te akize li ke li te nan magouy ak peyi Russie pou volè eleksyon. Malgre te gen yon rapò ki pibliye sou sa, chak jou ki leve Trump goumen ak demokrat yo pou montre ke li pat nan koze sa yo. Lè gilè jònn te bezwen mete Prezidan Maccron atè li te reaji. Nan peyi dayiti otorite leta yo pa kapab rete bèbè. Safè prèske 4 jou ke rapo a soti fok enstitisyon leta yo komanse reaji. Pèp la nan blakawout e pa okouran de sa ki deside nan tout reyinyon kapfèt yo. Menm pou listwa e moun kap ekri istwa peyia kominike ofisyèl gen empotans yo. Nan domènn sa gen ampil neglijans nan mitan responsab leta yo. Lè wap goumen pou demokrasi ou dwe alèz pou’w pale e bay laverite. Ou pa ka kite nèg ap fabrike manti sou radyo menmjan yo te fèsa pou bidjè a san ou pa reaji. Si ou pa reaji manti yo tounen verite nan yon peyi ki gen 54 pousan analfabèt. Si enstitisyon leta yo pran twòp tan pou reaji ofisyèlman sa ka gen gwo konsekans politik.

Mwen menm mwen toujou alèz poum pale e mwen alèz pou analize 2 rapò kou siperyè dè kont pwodwui sou petrokaribe. Se yon dosye map goumen sou li depi 2009 apre chimè lespwa touye Robert Marcelo pou 80 milyon dola ameriken. Mwen alèz pou mwen pale sou sa paske mwen pa janm jere kòb leta nan vi mwen. Mwen pa janm jere kòb petrokaribe nonplis e mwen pa janm resevwa yon goud kòb petrokaribe.


Gen ampil nèg kap akize e lonje dwèt sou moun sou radyo pandan ke nom konpayi pa yo nan rapò sa kòm konpayi ki volè kòb petrokaribe. Jodia deba sa dwe fèt ak tèt frèt ak bonjan prèv e referans e san lenchaj politik pou nou ka mete tout volè san pati pri anbakòd. Tout moun kap chache violans kont redisyon dè kont, transparans e jistis. Men lèw tande radyo ou konstate ke mafya ki volè kob petrokaribe a konsantre sou 433 mil dola agritrans lan men yo pa di yon sou rès kob la ki se 674 milyon dola ameriken. Wa komprann !

Empòtans eleksyon primè nan pati politik pou ranfòse demokrasi pa Stanley Lucas

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Pati politik yo se yo ki se potomitan demokrasi a. Pou pati politik potomitan demokrasi fok yo fonksyonèl. Si konstitisyon an defini sistèm politik la ak enstitisyon ki dwe ekziste ladanl e koman yo dwe fonksyone, se pati politik yo kapral ranfòse enstitsyon sa yo e fè demokrasi a mache toutbon. Se pati politik kapral rekrite, fòme e voye sitwayen ak sitwayènn kòm kandida pou kasèk, pou majistra, pou depite, pou senatè e pou prezidan. Se pati politik la lè li genyen eleksyon kapral chwazi e nonmen moun kapral chèf de sèvis, direktè rejyonal, direktè, konsil, delege, konsil jeneral, direktè jeneral, sekretè deta, minis, premye minis, delege elatrye nan administrasyon piblik la. Se pati politik la kapral rekomande e nonmen gwo jiris kòm jij. Se pati politik la lè li gen eleksyon kapral mete moun poufè 3 pouvwa leta yo fonksyone. Se pati politik la an fonksyon de vizyon li kapral remèt chak otorite sa yo an fonksyon de konpetans yo, yon ajanda pou yo aplike lè yo rive andedan leta a. Ajanda sa chita sou ideoloji, plan, vizyon pati e pwomès ke kandida li yo te fè anvan eleksyon. Premye travay sa pafèt nan majorite pati politik yo an Ayiti. Sa se youn nan eksplikasyon pou komprann feblèss enstitisyon yo e feblèss demokrasi nou.


Kidonk pou demokrasi a mache fòk pati politik yo oganize e fòk yo fonksyonèl. Fòk moun ki gen menm vizyon de sosyete a ki nan yon pati politik pran abitid reflechi sou pwoblèm sosyete a e elabore dè solisyon. Ou pral jwen tout solisyon sa yo nan plan pati a. Youn nan eleman fondamantal kifè yon pati politik dinamik se eleksyon primè. Sa vle di si gen plizyè sitwayen ou sitwayènn andedan pati a ki ta renmen kandida pou Prezidan, pati ap oganize yon eleksyon entènn kote manm pati a nan 10 depatman e nan diaspora pral vote pou kandida sa yo an fonksyon de règleman entènn pati a sou eleksyon. Yo pral vote pou kandida sa yo an fonksyon de kapasite lidèchip ke yo demontre, vizyon yo e pwopozisyon solisyon ke yo prezante pou rezoud pwoblèm ekonomik, politik e sosyal ke pèp la, manm pati a ap viv. Kandida ki resevwa plis vòt se li kap kandida ofisyèl pati nan eleksyon jeneral pou prezidan e se li ki pral reprezante pati a nan eleksyon prezidansyèl anfas  kandida pou prezidan lòt pati politik yo. Malerezman majorite pati politik an Ayiti pa janm fè okenn eleksyon entènn. Eksepsyon pou FUSION, KID, OPL e MOCHRENAH. Nan tout lòt pati politik Ayisien yo lidè yo avi. Reyalite avi sa afebli ampil pati politik e se pousa yo pa kanpe sou anyen. Trè souvan lè yon pati pa fè eleksyon entènn, li afebli, li entoleran e toujou nan violans. Lè yon pati pafè eleksyon entènn, responsab pati sa yo ki fou pou pouvwa, gen tandans gade enstitisyon leta tankou yon gato pou yo separe olye de yon zouti pou chanje lavi pèp la e fè peyi a progrese. Pati fèb sa yo kip a kanpe sou anyen gen tandans tou pa respekte prensip demokratik yo. Pa gen anyen yo papfè pou pouvwa. Trè souvan yo nan koudeta.

Fonksyonnman lajistis ap fini ak peyi dayiti pa Cyrus Sibert

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#LeReCit — Zak enjistis ki pase nan kapital #Haiti jodi 5 me 2020 an kote yon jij Delma bay lòd pou arete mare tankou krab, yon sitwayen ki gen anpil laj, yon pèsonaj ki tap egzekite yon desizyon Kasasyon an favè li sou teren li, se prèv eta dekonpozisyon pouriti lajistis an #Haiti.

Nou refize di bagay yo jan yo ye : Lajistis peyi Haiti se yon kansè ki anpeche envestisman ak devlopman ekonomik.

Se chak jou jij ak notè ak avoka, isye, grefye ak polisye, mete tèt yo ansanm pou vyole dwa pwopriyete moun...volè tè, volè kay.

Lajistis Haiti vyole dwa moun pi plis pase lapolis. Poutan se #PNH tout moun ap fè rapò sou li.

Pagen okenn moun tèt dwat ki pral envesti yon goud nan yon peyi kote lajistis nan konplo pou pran byen moun oubyen refize tranche daprè sa lalwa di.

Ap toujou gen vanjans, moun sivilize pap janm vini envesti ni kreye travay nan yon peyi konsa.

#LeReCit kont tout demagoji. Nou dwe di bagay yo jan yo ye. Fason lajistis ap fonksyone nan peyi d’#Haiti ap detri peyi-a net ale.

Pi fò moun ap chache lajan nan nenpòt kondisyon.

Ki itilite CSPJ? Daprè mwen bagay sa pagen okenn enpòtans. Se yon “sinécure”. Bagay yo te pi bon avan. Paske jij yo te konnen yo ka revoke yo, sa te bay yo lakrent, yo te pridan.

Bagay CSPJ sa se mete dra blan sou kabann sal.

An 2011, nou te di Prezidan Martelly dwe netwaye jistis la ak bonjan rapò Vetting avan li kreye CSPJ ki se yon desizyon ki kapab konsakre yon bann jij konwonpi andedan sistèm lan. Prezidan Préval te refize kreye CSPJ ak tout blan tap mande sa.

Kòm dabitid moun #Tetkale sa yo pa janm koute nou. Ann di yo koute nou lè yo pran nan cho. Kidonk, yo te inyore nou sou koze jistis sa, menm jan yo pat koute nou sou koze amandman chanpwèl konstitisyon 1987 Préval ak INITE te fè pou ranfòse pouvwa yo.

Jan nou te di sa

1- konstitisyon amande ki pèmet Palman rekipere pouvwa lè prezidan gen pwoblèm, lakòz palman an chita nan konplote koudeta pou jete prezidan selman. Yo refize fè travay palmantè yo, se konplote pou kapote prezidan ak espwa yap ka rekipere palè nasyonal.

2- kreyasyon CSPJ ak yon bann moun kòwonpi andedan sistèm nan, san netwayaj apati bonjan vetting, lakòz lajistis tounen gang kap fè moun enjistis, kenbe malere nan prizon san rezon, fè konbinezon pou vole byen moun, fè konbinezon ak palmantè pou koudeta, elatriye.

Majorite kriminèl ki nan gang, kap touye moun an Haiti, se bandi Lapolis te arete deja men jij te libere ak tout gen prèv kont yo. Lajistis gen yon teknik disparèt rapò lapolis voye bay yo, zam yo sezi ak lòt disparèt. Epi, yo òganize yon jijman san prèv, san yo pa envite viktim ni moun kite pote plent. Epi, bandi libere !

Sepa yon aza si okenn jij pa janm viktim nan men bandi. Sepa yon mirak si fanmi yo ak moun ki pwòch pajan viktim anba bandi. Tandiske tout moun konnen nan peyi serye kote lajistis ap kwape bandi, jij toujou gen gwo menas sou do yo, nan peyi d’Haiti tout jij kè pòpòz.

Siman kapab gen yonn w de jij kap pran presyon. Men la ankò, se prèv ke majorite jij nan tete lang ak bandi.

Li lè pou’n sispann ak demagoji sa k’ap fini ak peyi-a. Sispann pran pòz nou pa wè.

CSPJ pa pwouve li itil anyen nan fè lajistis fonksyone korekteman;

lajistis se yon kansè kap touye leta d’Haiti.

Nou mèt kontinye fè komsi nou pa wè, pran pòz nou pa konprann oubyen nou pa konsène.

Gen kèk jou depi gras a etid ak rechèch nap fè nou aprann gade bagay yo sou yon angle yo rele : “ Le temps long”. Ki vle di analize evolisyon evènman yo apati analyz listwa ak pwojeksyon sou lavni lwen. Paske si wap gade bagay yo chak jou, w pap konprann anyen. W pap wè nan ki woulo w pran.

An verite map di sa. Aysyen ap travay pou peyi sa fini tankou yon pwovens Repiblik Dominiken.

Paske nou pa serye nan anyen;

nap jwe, ranse betize ak tout bagay. Chita pale anpil, pedi tan ak opòtinite.

Tandiske tan ki pase pap janm tounen. An 2019, lè nou tap bloke peyia, pran plezi nan #PeyiLock, timoun tout lòt peyi tap ale lekòl. Jodia, #Coronavirus bloke lekòl, tout lòt peyi alèz pou kite timoun yo pase klas yo san konpoze. Men nou men aysyen, se an janvye 2020 nou te konmanse ale lekòl. Bagay la anbarasan pou al di etranje yo ke tout timoun pase ak mwens ke 3 mwa lekòl.

Anyway, nou mèt kontinye ranse betize!

Pèsonèlman mwen pagen foli dirije anyen an Haiti. Mwen pagen foli pouvwa. Dayè, mwen panse gen plis prestij nan dirije yon konpayi ke dirije yon bwat an Haiti.

Gen moun ki konn di’m poukisa w pa ale kòm kandida pou Sena. Mwen toujou reponn : “Si pou’m ta Senatè sepa pou fè lajan. Paske lajan moun fè nan politik pagen mèt. Nenpòt ti vakabon ki chita ap ranse tout jounen panse li ka derespekte’w pou li. Dayè sa lakòz byen w reyalize nan travay di pase pou bagay yo genyen gras a pouvwa.

Kidonk, pou mwen menm ale pou pòs Palmantè ta dwe gen pou objektif al diskite nan Palman.

Nan sans sa, ki deba serye w wè kap fèt nan Palman an?

Yon bann nèg “ridicul” kap rele fè bri pou moun wè yo. Apre sa chak jou yap fè le kontrè de tout bèl pawòl yap di nan seyans oubyen nan radyo ak televizyon. Ti grenn moun ki kapab yo oubyen ki serye yo pase pami lafoul. Yo pa bay yo tan pou devlope okenn lide, se toujou “YON MOTION Prezidan”, okenn ide paka devlope, apre sa batay mete pye, kowòm kraze, demen maten pifò moun al nan biwo moun yo yap akize oubyen kritike yo pou negosye kòb oubyen pòs.”

Mwen pa anvi twouve’m nan bagay konsa.

Sa fè’m mal pou moun mwen konnen ki kapab, ki onèt, men ki twouve yo nan asanble sa yo.

Nou pa menm bezwen pale de operasyon bayakou a.

Zanmi, w pa bezwen joure’m. Mwen reziye’m ak demach nap fè pou #Haiti disparèt la. Paske se sèl pale mwen ka pale.

Men li klè, e pagen okenn dout ke si nap kontinye konsa, Haiti ap disparèt nan enterè Repiblik Dominiken ak tout lòt pèp rasis ki vle pwouve ke nou paka dirije tèt nou.

Yon peyi bezwen envestisman pou kreye travay pou moun travay epi okipe fanmi yo. Li bezwen lekòl pou fòme pwofesyonel ki apresa dwe jwenn travay.

Lajistis se baz pou gen lapè andedan yon sosyete. Lè tout moun konnen gen yon tribunal ki pral tranche sou yon konfli nan sans verite ak sa lalwa di, espwa jistis sa kreye lapè, pagen bezwen vanjans... epi tou se yon gwo garanti pou moun vi’n envesti.

Bagay sa lakòz menm pitit peyi-a ki fin bourike nan peyi etranje pa fouti mete pye nan peyi-a pou vini jwi pansyon ak retrèt yo.


Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
05 Mai 2020
Whatsapp: +509-3686-9669

www.reseaucitadelle.blogspot.com

Pour en finir avec l’insécurité foncière par Michele Oriol

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« Si, bergers du troupeau,
nous nous en constituons les loups;
 si, gardiens de la maison,
nous nous faisons les voleurs qui la brisent et la pillent… »

Dumarsais Estimé, 1950


Le 5 mai dernier, c’était l’émoi dans la capitale haïtienne. Dans une spectaculaire intervention à la pelle mécanique, le juge de paix de Delmas fait casser les murs d’un voisin pour entrer sur la propriété des Benoit aux Palmes, dans la commune de Pétion-Ville, et donne l’entrée des lieux à un groupe armé prétendant agir au nom de la justice et des héritiers Laurenceau. Les images du propriétaire baignant dans son sang, ligoté et gisant dans la poussière font le buzz sur les réseaux sociaux. Que devient la citoyenneté quand les juges se comportent comme des bandits ?

La violence de l’action a choqué et a suscité des questions : de quelle protection bénéficient les agresseurs pour arriver d’abord à produire une décision de justice et ensuite déployer une telle brutalité dans la mise en œuvre de cette décision ? On avait vu cette violence fleurir dans l’Artibonite au temps où les terres de la vallée avaient un prix élevé grâce à la production de riz, on avait vu des individus armés se déployer dans la commune de Tabarre en août 2016, poussant le ministre de la Justice de l’époque à suspendre l’exécution des jugements touchant aux questions foncières. Mais on ne connaissait pas encore cette brutalité de l’appareil judiciaire. Pas à Port-au-Prince en tous cas.  Mais que se passe-t-il donc dans la région métropolitaine ?

Les antécédents récents

            La spoliation est un délit créé par le décret du 30 septembre 1983. Le problème était, l’époque, déjà suffisamment important pour susciter la promulgation d’un texte législatif, même si la définition de la spoliation donnée dans le texte est ambiguë. Il s’est amplifié jusqu’à prendre ces dernières années une envergure qui apparait aujourd’hui comme ingérable et menaçant les libertés et les droits des citoyens. Les spoliations se font le plus souvent à bas bruit et je ne parle ici que des cas qui ont été rapporté par la presse ou les associations des droits de l’homme. Autrement dit, la partie émergée de l’iceberg. Tant d’humbles citoyens qui n’ont pas une grande surface sociale sont tous les jours victimes de cette forme d’insécurité foncière.

            En avril 2006, suite à une succession de spoliations violentes, une rencontre se tient au commissariat de Pétion-Ville entre le directeur général de la PNH, le directeur départemental de l’Ouest, l’inspecteur général en chef de la PNH, le commissaire du gouvernement de la juridiction de Port-au-Prince. L’objet de cette rencontre fait suite à de nombreux scandales et dénonciations : ce sont des policiers qui sont le fer de lance des opérations de spoliation. Il en sortira une mise en garde du chef de la police à ses subordonnés. S’il y a eu des mesures disciplinaires, elles ne furent pas rendues publiques.

            En février 2007, la presse dénonce l’action de l’ancien colonel Arné, sur l’habitation Cazeau au lieu-dit Petit Rocher, pour spolier principalement des propriétaires à l’étranger. Habitation et lieu-dit sont dans une sorte de no man’s land entre les communes de Kenscoff et de Pétion-Ville du fait de l’indéfinition légale des limites entre les deux communes.

            En 2013, un propriétaire absent, résidant en France, dénonce l’action d’un ancien délégué du Nord, ancien directeur général du ministère de l’Intérieur et mari de la sénatrice Youseline Augustin Bell, qui occupe illégalement sa propriété en plein cœur du Cap-Haïtien. Malgré plusieurs actions en justice dont il est sorti vainqueur, Castel Jean n’arrivait pas à entrer en possession de son bien, héritage de son père.

            En 2016, une vague spectaculaire de tentatives de spoliation se déploie dans la commune de Tabarre. Les victimes sont connues, ayant été parmi les premiers à lancer un certain type de développement urbain dans cette zone : deux entreprises, SunAuto et BoJeux. Des groupes armés, policiers et voyous mêlés entrent sur les propriétés, se livrent à des destructions, partent en fermant les barrières, gardant ainsi les employés prisonniers à l’intérieur. Les murs sont tagués « jugement exécuté ». Des résidences sont aussi ciblées, notamment la propriété des héritiers Benoit en cours de lotissement. Les Benoit, ainsi qu’ils en ont témoigné dans une lettre ouverte publiée au Nouvelliste le 26 décembre 2016, sont en butte à des difficultés depuis le 9 août 2014.  L’un des sénateurs de l’Ouest, ancien commissaire du gouvernement, Jean Rénel Sénatus, dénonce un chargé de mission du palais national, Jean Luxama Mérisier qui, de mèche avec une quinzaine de policiers de l’Unité de Sécurité du palais national, au service de certains parlementaires, notamment du sénateur Willot Joseph. Le palais national s’empresse d’annoncer que le dit chargé de mission n’y travaille plus. Le ministre de la Justice demande de suspendre temporairement l’exécution d’un certain nombre de jugements prononcés par défaut sur plusieurs biens fonciers. Le sénateur Sénatus parle de « mafia de la terre » où se retrouveraient officiels du gouvernement, parlementaires, parquets et police. La situation est maitrisée et les propriétaires restent en possession.

            La réponse au problème surprend. Le 12 juillet 2017 un arrêté présidentiel crée la Brigade d'Intervention Contre l'Insécurité Foncière (BRICIF). La brigade est constituée du Commissaire du gouvernement ou d’un substitut (on suppose de la juridiction de Port-au-Prince), d’’un juge de paix de la juridiction de conflit (qui ne siège donc pas en permanence), de policiers issus d’unités spécialisées de la Police haïtienne (le porte-parole de la police annonce une vingtaine au départ mais le directeur du cabinet du ministre de la Justice précise que “la brigade est appelée à se dilater”), de deux avocats non militants. Elle est placée sous l’autorité du ministre de la Justice et de la Sécurité publique. Les juridictions de Port-au-Prince et de la Croix des Bouquets sont annoncées prioritaires.

          Le 27 avril 2018, une intervention de la BRICIF à Mare Mirande, dans la commune de Thiotte, dans le Sud-Est, défraie la chronique. Jacotin Bleck, connu sous le nom de Jacques Bleck, affirme depuis plusieurs années être détenteur d’un titre de propriété colonial ou presque pour 317 carreaux dans la localité qui porte son nom, localité qui serait à cheval sur trois communes, Thiotte, Grand Gosier et Anse à Pitres. Détenteur d’une décision de justice du tribunal de première instance de Jacmel, il a essayé sans succès en 2012 de prendre possession de ces terres. On est en présence d’un cas classique de conflit où un individu retrouve dans ses tiroirs un manman pyès et, sans se soucier des transactions intervenues entre le moment où le titre a été produit (parfois un siècle ou plus) et le moment où il agit, sans être en mesure de les localiser de façon même approximative, essaie de prendre possession d’une propriété, et suscite la colère des possesseurs et des voisins, personne ne sachant où commencent et où finissent les prétentions de celui qui réclame. Jacques Bleck introduit son dossier à la BRICIF et arrive à mobiliser quinze agents de police, deux arpenteurs, deux véhicules de police, qui se retrouvent pris en embuscade entre deux barricades dressées sur la route. Des coups de feu sont tirés, un adolescent est blessé et treize agents de police doivent prendre refuge au commissariat de Thiotte tandis que deux autres se réfugient d’abord à Marigot puis à Grand Gosier, après avoir été désarmés par la population (6 mitrailleuses Galil, 3 fusils de 12, 9 pistolets Taurus, des gilets pare-balle, des uniformes de police, etc.). On peut voir sur tous les réseaux sociaux l’image de ces policiers désarmés par une population sans armes, se replier sous les quolibets et aussi flamber les deux véhicules. Dans un premier temps le secrétaire d’Etat Ronsard Saint Cyr sort une note pour condamner « énergiquement cet acte inqualifiable [de la population]» et réaffirme « sa détermination à combattre l'insécurité foncière sous toutes ses formes » et salue « le comportement professionnel et exemplaire des policiers pour leur conduite face à des menaces et des jets de pierre dont ils en ont été l'objet». Le ministre de la Justice, le chef de la police, le directeur départemental de la police, tous affirmeront ne pas avoir été mis au courant, ni avoir ordonné l’opération. Il est vrai que l’arrêté de création du BRICIF n’établissait pas de procédure de saisine. Deux jours plus tard, Luno Cazeau, inspecteur de police assurant la coordination de la BRICIF, est arrêté. Le secrétaire d’Etat à la Sécurité publique déclare qu’une demande a été produite à l’inspection générale de la PNH pour qu’elle mette l’inspecteur à la disposition de la Justice et que Bleck allait être également déféré par devant les tribunaux à Jacmel. On n’entendra plus parler de la BRICIF.

L’affaire Benoit

La date la plus ancienne que l’on retrouve dans les papiers de famille est 1859. Il s’agit d’une adjudication dont le bénéficiaire est probablement Dumai Lespinasse, connu pour son opposition radicale au président Boyer, et qui semble s’être constitué un patrimoine foncier important dans la plaine du Cul de Sac, notamment les habitations Soissons et Moquet, dans la section rurale de Bellevue-Charbonnières, commune de Port-au-Prince. Ce sont apparemment deux de ses héritières qui, en 1892 et 1893, vendent à Démosthène Lespinasse, député du peuple résidant à la Croix des Bouquets. On peut faire l’hypothèse d’un cohéritier rachetant à ses cohéritiers. Démosthènes Lespinasse a été député de 1890 à 1902, membres de quatre législatures, de la 19eà la 22e.

La succession de Démosthènes Lespinasse est partagée le 16 septembre 1913. Clémence Lespinasse, veuve Léon Benoit, fait partie des héritiers. L’habitation Soissons-Moquet fait partie de la masse successorale à partager. La gestion de l’indivision étant particulièrement difficile en Haïti et un premier partage n’entrainant pas nécessairement la sortie de l’indivision, on voit intervenir le 19 février 1953 un jugement du tribunal civil de Port-au-Prince ordonnant un nouveau partage entre les héritiers.

Le document le plus édifiant est certainement le procès-verbal d’arpentage dressé par l’arpenteur Justin Bouzon le 17 février 1896. Justin Bouzon (1850-1928) est une référence. Il a produit un nombre important de cartes pendant le 19e siècle, cartes de Port-au-Prince, de Pétion-Ville ; c’est un professionnel de haut niveau qui a également publié des essais sur l’administration et l’histoire.  Il établit les faits suivants :
-       Soissons et Moquet sont deux habitations différentes, contiguës, dont les droits sont acquis par Démosthènes Lespinasse ;
-       Il s’agit d’un ensemble de 301 carreaux d’un seul tenant sur la section de Bellevue Charbonnières, dont une partie en « corail » (178 carreaux) et une partie arrosable (123 carreaux) ;
-       La propriété est limitée à l’est par la rivière Grise, au nord-ouest par l’habitation Maguet ou V. Louis Gilles, la veuve Dorisca Louis et Tapage, à l’Ouest par les habitations Frères et Caradeux, ainsi que par les héritiers Simon et les héritiers Désir, au Sud-Est par le chemin qui va de Pétion-Ville à la Croix des Bouquets, et également par Laurenville Laurenceau et Victor Fils-Aimé au lieu-dit Boyoco ;
-       On voit bien sur le plan les trois petites parcelles de Laurenville Laurenceau, Victor Fils-Aimé et des héritiers de la dame Désir, coincées entre l’habitation Frères et l’habitation Soissons ;
-       Les voisins cités qui accompagnent l’arpenteur sur les lisières qui les concernent sont Saint-Martin Boisrond-Canal, fils du président Boisrond-Canal et copropriétaire de l’habitation Frères, Victor Rémy, Pierre Exumé Lainé et… Lorenvil Laurenceau.

On peut donc comprendre d’où vient cette réclamation musclée depuis 2014 des héritiers Laurenvil Laurenceau. Comme on l’a vu dans de nombreux conflits, notamment dans l’Artibonite avec le conflit Attié/Bricourt. Une fois son capital foncier vendu ou morcelé au-delà de toute subdivision possible, on essaie de s’approprier une propriété voisine qui a pu garder une certaine taille, une certaine valeur foncière. Et en l’absence de cadastre ou d’expertise foncière qualifiée, on crée un conflit à partir d’une proximité malheureuse. Et la chose devient d’autant plus pressante qu’on a vendu à des acheteurs naïfs ou complices, pressés de prendre possession.

Faire l’histoire de la propriété Benoit, c’est remonter le cours de l’histoire d’Haïti. Une époque où le pays ne comptait pas un million d’habitants et où l’on ne connaissait pas la pression foncière qui va monter progressivement avec la pression démographique, en l’absence de toute politique nationale pour freiner le morcellement et l’installation du minifundium.

Il y a concordance aussi parfaite que possible dans l’état des choses en Haïti entre les documents légaux et la possession effective de la propriété.


Pourquoi ?

Il y a certes les appétits des uns et des autres. Mais il faut dépasser les situations particulières, dépasser la dimension émotionnelle créée par la violence du conflit, pour comprendre les causes systémiques de ces conflits fonciers qui atteignent aujourd’hui une dimension qui met en péril la cohésion sociale. Le pénal cache les dysfonctionnements du civil, or le civil est au cœur du problème.

Le premier point est sans doute l’écart qui existe entre le Code civil et les pratiques. Le droit de propriété y est affirmé et défini. Les formes d’accès à la propriété sont décrites. Il dit notamment que la prescription en est un. Pour parler un langage profane, lorsqu’un propriétaire ne peut établir son droit de propriété parce qu’il ne peut produire son titre de propriétaire pour une raison ou une autre (détruit par un cyclone, un incendie), il peut faire valoir le fait qu’il est en possession paisible depuis dix ans ou plus. Il ne devrait donc pas y avoir de problème pour les Benoit qui sont en possession depuis 1892 et 1893 ! Ce qui serait la façon la plus facile de sortir du conflit, même quand il existe une abondance d’actes à l’appui de leurs droits de propriété. Les pratiques du système judiciaire haïtien font qu’ils utilisent rarement cette disposition du code, consacrant ainsi des usages de l’époque coloniale où le titre a prééminence sur la possession. Nous ne savons pas quels ont été les documents à l’appui de la réclamation Laurenceau et cela importe peu en regard du droit. La possession effective des lieux, plus que centenaire, aurait dû jouer en faveur des Benoit. La prescription acquisitive qui pourrait permettre de mettre fin à ce genre de conflits ne joue jamais et on enchaine sur des dizaines d’années des conflits épuisants et de plus en plus dangereux.

Le deuxième point de droit qui fait souvent conflit, c’est la vente des « droits et prétentions » sur une terre en indivision. L’indivision ne peut en principe être dissoute qu’à l’unanimité des indivisaires mais dans la pratique des ventes sont opérées sur une propriété en indivision, par l’un ou l’autre des indivisaires, le plus souvent sans identification formelle de la part ainsi cédée. Ceci amène des contestations sur plusieurs générations et des frustrations lourdes de violence quand un partage formel intervient.

Enfin, malgré une interdiction formelle du décret du 26 février 1975 réglementant la profession d’arpenteur de délivrer d’autorisation d’arpentage sur la base de titres de propriété portant don national ou remontant à 80 ans ne peut être utilisé, le système judiciaire haïtien continue à opérer à partir de tels documents. Il y a une « tropicalisation » du code civil qui est présent dans beaucoup d’autres conflits.

En l’absence de cadastre, les arpenteurs et les notaires doivent, depuis le 19e siècle, établir l’origine des droits sur les biens. Ce qui se fait tant bien que mal à partir des archives privées de ces professionnels délégataires de puissance publique et à partir des archives de la Conservation foncière à la DGI. Sauf à s’inscrire en faux contre toutes les écritures publiques depuis l’indépendance, et à créer une crise majeure dans la société, on doit s’appuyer sur ces archives pour gérer les conflits fonciers.

En l’absence de cadastre, les procès-verbaux d’arpentage deviennent un élément essentiel de l’identification d’un bien. Or, les outils dont dispose l’arpenteur haïtien sont obsolètes et, s’ils ont permis de localiser un bien de façon consensuelle quand le morcellement n’était pas trop prononcé, la diminution constante de la superficie des parcelles rend l’opération difficile aujourd’hui. En d’autres termes, on peut avoir la forme (pas toujours, vu le niveau technique de beaucoup d’arpenteurs), la dimension des côtés, la superficie (lorsque la forme n’est pas trop tarabiscotée) mais on n’a pas une position géographique unique, ce qui permet à un voisin mal intentionné de réclamer une parcelle qui ne lui appartient pas. Ce qui est très précisément le cas des Benoit, si l’on se réfère au relevé de 1896. Depuis que l’école d’arpenteur a fermé, depuis que la profession ne se transmet plus au sein de la famille, on a vu le niveau professionnel baisser dans la profession qui s’exerce sans contrôle réel depuis de nombreuses années.

En l’absence de cadastre et du fait de l’émiettement du foncier causé par le partage égalitaire, on a perdu les références toponymiques qui permettaient aux arpenteurs de se retrouver sur le terrain. Le morne l’Hôpital connait aujourd’hui de nombreux conflit autour de cette question. Le cas de l’habitation Fourmy et des héritiers Denis est exemplaire. Au-delà des limites des propriétés elles-mêmes, il est indispensable d’insérer les parcelles dans une grille toponymique formée par les anciennes habitations coloniales. Limites des lieux-dits, limites administratives sont indispensables pour repérer sur le terrain la position la plus précise possible des propriétés.

En l’absence de cadastre, et donc de limites administratives établies, légales, les professionnels et les juges peuvent opérer en dehors de leur juridiction supposée, en toute impunité. C’est au moins le cas du juge Ricot Vrignaud.

Aujourd’hui, seul le GPS peut donner la position, les dimensions et la taille précises d’un terrain et la traduction cartographique de ces relevés pour lever l’équivoque en ce qui concerne l’identification des parcelles. L’identification des droits sur ces parcelles et l’identification des détenteurs de ces droits peuvent faire l’objet d’une enquête publique, où l’Etat s’engage avec les professionnels du foncier : c’est ce qu’on appelle un cadastre. Un cadastre est un outil qui se situe en amont des conflits fonciers, qui permet d’établir un état des lieux à un moment donné sur une base juridique, géographique et consensuelle.

Aujourd’hui, on est pris sous le feu des conflits qui se succèdent sans jamais avoir de résolution judiciaire définitive. Le pénal l’a emporté sur le civil. On est dans un schéma bien connu dans le monde rural. Une contestation de droit de propriété commence avec des actes de vandalisme : coupe de bois, destruction de récoltes, abattage du bétail du possesseur du terrain. Cette première étape permet de porter l’affaire devant le juge de paix qui a juridiction sur les questions de possession, ce qu’on désigne dans le jargon juridique le possessoire. La transposition en ville de ce schéma rural prend la forme de destruction de murs de clôture, de barrières. Or, ces actions auprès du juge de paix pour troubles de possession cachent en fait une contestation du droit de propriété – qui se juge en tribunal civil, qui a juridiction sur les questions de propriété, le pétitoire des hommes du droit. Bloqués dans le règlement des problèmes qui relèvent du droit pénal, justiciables et autorités judiciaires ne peuvent arriver au cœur de la question qui est le droit de propriété lui-même. Jusqu’à ce que ceux qui défendent leurs droits se découragent et baissent les bras.

Aujourd’hui, on sait que pour qu’il y ait spoliation il faut :
-       un vieux papier ou une famille appauvrie par les circonstances,
-       une vente à des autorités politiques,
-       la mobilisation d’avocats, de juges de paix, de commissaires ou substitut de commissaire du gouvernement, de juges de première instance peu scrupuleux,
-       la complicité d’arpenteurs et de notaires commissionnés ou non pour les juridictions concernées,
-       la complicité active d’éléments de la police et d’hommes de main d’origine diverse mais souvent liés à ces autorités politiques,
-       des engins de travaux publics appartenant à l’Etat ou à des particuliers.

Tels sont les mécanismes et moyens de mise en œuvre qui permettent de perpétuer les spoliations.

D’autres sources d’insécurité foncière existent, notamment les envahissements, propriété privée ou domaine de l’Etat, qui se produisent à chaque changement politique de quelque importance, ou les déclarations d’utilité publique mal conçues, mal gérées et source non négligeable de corruption dans l’appareil d’Etat. Et aussi la légèreté avec laquelle l’Etat gère son domaine, privé et public, changeant d’attributaire, de fermier, au gré des opportunités, sans tenir compte du fait qu’il n’y a guère de terres de l’Etat sans usager. Mais ce n’est pas le propos aujourd’hui.

L’urbanisation

Prenons maintenant la question des spoliations sous un autre angle.

Port-au-Prince a explosé depuis trente ans. La commune de Port-au-Prince a été démembrée pour créer les communes de Delmas, Carrefour, Cité Soleil, Tabarre et Gressier, la commune de Pétion-Ville a été amputée pour créer la commune de Kenscoff. Il s’agit d’un conglomérat urbain sans discontinuité qui comptait 2 618 894 habitants en 2015 nous dit l’IHSI. Il faudrait y ajouter Croix-des-Bouquets (un quart de million d’habitants), qui s’est rajouté à la région métropolitaine stricto sensu. Et Canaan (300 000 habitants estimés), à cheval sur trois communes. L’emprise urbaine est passée de 45 à plus de 100 km2en 2015 et les densités explosent : 24 000 habitants au km2à Bas Peu de Chose, soit la densité de Calcutta ou de Paris.

La population dans ces communes vient certes de l’accroissement naturel de la population de ces communes mais aussi, surtout, d’un apport constant de personnes arrivant de province et en quête de logement. Cette urbanisation compulsive et désordonnée renvoie certes à la crise du monde agricole, ruiné par la libéralisation des importations agricoles et l’émiettement du foncier, mais aussi à une demande de ville mondiale. Les populations sont partout en quête de services et d’opportunités qui sont plus faciles à trouver en milieu urbain. En Haïti, deux phénomènes – croissance démographique et urbanisation - se sont produits dans le même temps, à un moment où les institutions atteignaient un niveau de dysfonctionnement sans précédent.

De fait, Port-au-Prince s’étale en laissant derrière elle des terrains non bâtis (les « dents creuses » des urbanistes), des logements non habités – phénomène qui s’est accentué après le tremblement de terre de 2010. Les constructions se font, au mieux, avec un étage, aucun dispositif n’existant pour permettre la densification en hauteur. Sans politique urbaine, sans incitatif à créer du locatif, les nouveaux arrivants partent à la conquête, légale ou non, d’un espace en propriété pour ne pas être en location. Le marché foncier est sans contrôle, sans transparence, et le prix de la terre urbaine est un sujet d’étonnement pour les spécialistes : il y a des poches urbaines où le mètre carré coûte plus cher qu’à Manhattan ! De ce fait et du fait aussi de l’immigration des classes moyennes qui s’est intensifiée au cours des dernières décennies, on se retrouve avec une capitale où, dans certains quartiers, plus de la moitié des propriétaires sont à l’étranger, particulièrement aux Etats-Unis. Si on se dit que l’urbanisme c’est d’abord une concertation entre l’Etat et les propriétaires et ensuite des règlements consensuels, on peut se dire que les interlocuteurs sont largement absents.

La ville est donc prise d’assaut. Le nouvel arrivant prend ce qu’il peut : fonds de ravine, pentes escarpées, lais et relais de la mer, envahissement des propriétés de l’Etat ou des terres privées en conflit ou aux propriétaires absents, spoliation des propriétés privées. Le foncier n’existe que par son utilisation. Au-delà des questions de propriété, nous devons apporter des réponses à la façon d’habiter la région métropolitaine. Le tremblement de terre de 2010 a posé la question à la société haïtienne. Il est temps d’y apporter des réponses.    


Ce qu’il faut faire aujourd’hui

S’il y a un domaine, parmi tant d’autres, où l’absence de politique publique rend pénible la vie des citoyens c’est bien dans celui de la propriété. Les textes en vigueur remontent à trente ou quarante ans, les nombreuses institutions concernées sont en dysfonctionnement, ayant perdu de vue leur raison d’être. A voir comment les particuliers et les autorités réagissent au coup par coup sans arriver à apporter des solutions à chacun des cas litigieux et sans pouvoir éviter des bavures de l’importance des événements chez les Benoit au début de ce mois, il est évident qu’il n’y aura pas de solution individuelle à chaque fois qu’un nouveau problème se présentera. On ne peut faire un marché de détail d’un marché de gros. Il faut une approche globale qui ramène la sécurité des esprits dans l’exercice du droit fondamental qu’est la propriété. Le message fort est qu’il faut agir sur l’ensemble des facteurs d’insécurité foncière et sortir de la logique que ce problème doit se régler au niveau du judiciaire. Il y a un ensemble de choses à faire et ces choses sont à notre portée. Il faut un peu de volonté politique et beaucoup de travail pour mettre en place un nouveau cadre d’exercice du droit de propriété en Haïti.

D’abord dans le domaine de la règlementation et de la loi.

1.     Promulguer sous forme de décrets les nouveaux textes soumis à la 50elégislature et restés dans ses tiroirs, pour moderniser et mieux encadrer les métiers d’arpenteur et de notaire, rendre le cadastre efficace et efficient, gérer la publicité foncière, déjudiciariser les questions foncières en amont des conflits.
2.     Actualiser la loi sur la spoliation de 1983 qui doit avoir une définition opérationnelle et passer du statut de délit au statut de crime. Ce crime serait passible d’emprisonnement (entre 10 et 20 ans suivant la gravité du cas) et les amendes conséquentes (entre 250 000 et un million de gourdes). Les autorités législatives, judiciaires et policières complices des actes de spoliation doivent être rayées à vie de toute fonction publique ou élective.
3.     Faire un décret complémentaire au décret du 22 août 1995 sur l’organisation judiciaire. Les juges de paix, auxiliaires des commissaires du gouvernement, ne peuvent en aucune façon être assimilés à des juges et relever du CSPJ. Et créer une chambre foncière au niveau de chaque tribunal de première instance qui sera seule à avoir compétence à la fois sur le possessoire (la possession) et le pétitoire (la propriété) mobilisant l’expertise foncière des arpenteurs et des notaires. Il faut, d’une part, en finir avec la dissociation du règlement des litige entre deux niveaux différents de justice, et, d’autre part, faire arrêter de faire passer la forme (le pénal) avant le fond (le civil), le pénal tenant le civil en état.
4.     Pour éviter les empiètements de juridiction des différentes autorités dans un cas donné, les arrêtés de délimitation des communes de la région métropolitaine, négociées par le Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire (CIAT) avec les maires élus de chacune des entités de cette région, devraient être promulguées dans les meilleurs délais.
5.     Prendre un arrêté de mise en cadastre des communes de la région métropolitaine et de la commune de Croix-des-Bouquets et rechercher un financement international pour la réalisation de ce cadastre.

Une partie du travail du CIAT au cours des cinq dernières années a été de mettre au point une méthode pour réaliser un cadastre simplifié, le Plan Foncier de Base, qui a été testé dans les communes de Chantal, Camp-Perrin, Sainte-Suzanne, Bahon et Grande Rivière du Nord, et dans les quartiers de Baillergeau, Bas Peu de Chose, Turgeau et dans le centre ancien de la ville de Port-au-Prince. Contrairement aux affirmations des bonnes âmes, soutenu par une équipe de communication proche des citoyens, le cadastre est une opération qui rencontre l’adhésion des populations qui n’hésitent pas à fournir les informations nécessaires à sa réalisation. Le cadastre peut régler une fois pour toutes un certain nombre de problèmes. D’abord, l’imprécision dans les limites administratives, dans la toponymie. Ensuite entrer dans la modernité avec le GPS et la cartographie notamment qui permettent de donner à chaque parcelle une position géographique unique et un dossier consultable dans chaque commune. Certes le cadastre n’est pas suffisant (les mesures ci-dessus et ci-dessous doivent marcher de pair avec lui), le cadastre prendra du temps (il faut prévoir au moins dix ans pour faire sérieusement la région métropolitaine) mais il peut créer un moment de mise à plat des droits des uns et des autres et assainir durablement la question foncière. Il faudra aussi effectuer la même démarche pour toutes les villes en expansion, particulièrement le Cap, Gonaïves et les Cayes, et tant d’autres.

Aujourd’hui tous les instruments existent pour la réalisation d’un tel cadastre : une photographie aérienne de haute qualité pour tout le territoire, un réseau d’antennes pour les GPS qui couvre également tout le territoire, un lot important d’équipements GPS et ordinateurs et scanners, un personnel formé, des interlocuteurs pour l’Etat (les associations de notaires et d’arpenteurs), une méthodologie patiemment élaborée à partir du travail concret sur six petites communes majoritairement rurales. Il faut juste le déclic politique pour mettre la machine en marche. L’Etat haïtien a dépensé des millions de dollars pour avoir ces outils dont il ne se sert pas aujourd’hui.

Il faut anticiper les conflits, changer les règles du jeu. Produire l’information foncière (le cadastre simplifié), la rendre accessible au grand public (une Conservation revenant sur sa mission de base et qui ne soit pas un simple outil fiscal), s’assurer que les notaires et les arpenteurs sont accompagnés dans les changements de méthode de travail et disposent des outils nécessaires pour faire la discipline de leurs professions. Ce faisant, il ne faut pas oublier un pan important de la réforme judiciaire qui permette enfin de gérer vraiment les conflits fonciers.

On ne peut plus repousser la mise en place de l’indispensable cadre d’urbanisation pour la région métropolitaine. Les institutions doivent accompagner et réglementer cette demande de ville qui s’exprime aujourd’hui dans la plus totale anarchie, on le voit aussi bien dans les conflits fonciers, que dans l’absence de services de base et la transformation de la violence urbaine en gangs organisés. La ville haïtienne ne peut plus gérer l’afflux de population. Les réponses sont connues : définir les périmètres urbanisés, faire bouger le marché foncier, interdire la construction en rez-de-chaussée, fixer des tailles minimales de parcelles pour permettre la densification en hauteur, investissements importants dans l’espace public (voies et réseaux, marchés, espaces verts, littoral, etc.), crédit pour le financement pour la production de bâtis pour la location, imposition des terrains non bâtis et des bâtis inoccupés au cœur de la ville, remembrement urbain amiable. Répressif et incitatif. Tous les pays développés le savent : la ville est un espace contraignant si on veut que la vie y soit bonne pour tous.

Il ne faut surtout pas croire qu’en faisant quelques réformettes, ou en s’attelant à certaines mesures et pas à d’autres on arrivera à créer la sécurité foncière. Les structures foncières sont systémiques ; leur réforme doit l’être aussi. L’Etat ne pourra pas jouer les pompiers à chaque fois qu’un conflit émergera. D’autant plus qu’il y a des pyromanes parmi les pompiers.

Michèle Oriol, 20 mai 2020


Serge Gilles : Je l’entends encore ! Par Jean Rommel Pierre

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« On ne fait pas de politique sans avaler des couleuvres, de temps en temps ! » disait le sénateur Serge Gilles. Il savait de quoi il parlait, après des décennies de vie politique. Depuis qu’il est retourné en Haïti après le départ de Jean Claude Duvalier, il a été, comme tout acteur politique, objet de calomnies, d’attaques pour des raisons diverses. Malgré tout, il illumine toujours son visage d’un grand sourire, en disant stoïquement : « neg isit ka p fe w ponn nan di move koze sou ou ».

 

Je me souviens d’une revue qui l’avait pointé du droit comme étant un aristocrate de gauche vivant dans un grand château à la rue Chavannes, à Pétion-ville. Et il enchaîne en me disant : camarade, peux-tu me mettre en contact avec ce pauvre qui a écrit ce mensonge ? Je voudrais bien l’inviter à admirer le Palais de plus près. En passant, dit-il , y a-t-il un palais dans cette rue ?  « Le tien» lui ai-je répondu.

Éclat de rire…

 

Cette histoire, curieusement, me fait penser à un proche du président américain, Barack Obama, qui disait que la présidence est comme une voiture neuve, elle commence à se déprécier à la minute où elle sort du parking. Une assertion aussi valable pour Serge Gilles qui pensait qu’une fois qu’on s’engage en politique, on devient cible et vous dénigre souvent à tort.

Tandis qu’il donnait une conférence en Amérique du Nord, les participants, après l’avoir écouté, l’ont applaudi chaudement ! Soudain, un participant s’adressant le premier, pour les séances de question lui a dit ceci : «  M. Gilles, ceux qui vous applaudissent ici ne vous connaissent pas, vous n’êtes rien d’autre qu’un magouilleur.». Froidement, Il a lancé pour toute réponse : « Je ne suis pas un magouilleur mais plutôt un manœuvrier, vous vous êtes trompés de mot. Comment voulez-vous que je sois capitaine du navire et que je ne fasse pas des manœuvres. Souvent nous accusons des responsables politiques parce que nous n’arriverons pas à saisir ce qu’ils font pour ne pas laisser couler la barque », sous un tonnerre d’applaudissement de l’assistance. Quand on disait de lui qu’il avait fait des erreurs, soit comme leadear de parti, soit comme sénateur, il avait une façon d’ouvrir grand ses yeux pour expliquer à tous ceux qui ne souhaiteraient pas commettre d’erreurs en politique, de s’asseoir chez eux, confortablement, dans un fauteuil moelleux toute leur vie.

 

Le Camarade Gilles montrait une grande patience dans ses entretiens à écouter l’autre. La tolérance était telle qu’il ne montrait jamais aucun signe d’énervement, même dans des situations de grandes controverses, d’hostilité manifeste vis-à-vis de lui. Un moment de discussion avec Serge Gilles était à la fois un temps d’apprentissage sur des questions théoriques et pratiques en politique. Une simple conversation avec lui emmène à parler de Plekanov, du CHE, d’Olof Palme, d’Histoire d’Haïti, de l’actualité politique du pays, de ses rêves pour le pays, de ses inquiétudes sans jamais être fataliste.

 

Sur Radio Télé Caraïbes, au cours d'une émission électorale spéciale en 2006, le présentateur a demandé, aux deux candidats présents, Serge Gilles et Hubert De Ronceray, :  « Qui d’entre vous sera président de la République ? » . Le Professeur Hubert De Ronceray a pris la parole et a dit ceci : « De toute manière, si Serge arrive au pouvoir cela ne me dérange en rien. Ce dont je suis sûr,  jamais, jamais, il n’enverra des gens incendier ma maison». Moment de silence !

 

Durant la même campagne de 2006, j’ai eu le privilège d’assister à l'un des plus beaux débats au Karibe Convention Center au Juvénat entre Leslie F. Manigat et Serge Gilles. Le professeur Manigat, ancien président de la République, démocrate chrétien et fier de l'être, leader du rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) et Serge Gilles, social-démocrate (il parle de cette doctrine comme si il l'avait inventée) leader de la Fusion des sociaux-démocrates, ont offert à l’assistance un bon spectacle digne de tout ce que les leaders mondiaux de la période pouvaient faire, de bon et de beau, sur le plan de la dialectique.

Après le débat, je me souviens avoir entendu le professeur Manigat, regardant, Serge Gilles, dans les yeux avec le côté chaleureux qu’on le connaît : «Je l’ai toujours dit, entre Serge et Moi, la divergence de vue n’était pas énorme quoique nous soyons  de tendances différentes ». Salutations entre les deux.

 

Comme tout grand homme, Serge était simple, modeste, d’une rare élégance, d’une grande courtoisie. Ses études, son capital social, ses relations avec les autres grands hommes d’État du monde, ne lui donnent pas la grosse tête. C’est aussi un homme en quête de modernité en matière politique. Voilà pourquoi il a innové et toujours cherché le consensus avec L’IFOPADA, le PANPRA. Plus tard, il a été à la base de la création de l’Espace de concertation et enfin de la Fusion.

 

Il croyait que la tolérance, le consensus et la solidarité pouvaient changer les pratiques politiques et, du même coup, changer la société haïtienne. Un ami a dit :  «Ce qui fait la force de Serge fait, en même temps, sa faiblesse ». Pour lui,  Gilles donne l’impression d’être un politicien sans ambition, un simple passionné du jeu politique. Il ne pratique pas souvent le real politique tant il joue collectif. Pour Serge Gilles, jouer ensemble est une valeur politique, pourtant dérangeant en Haïti !

 

Comment refuser le dialogue, la discussion, le fait de parler à un adversaire se demande Serge Gilles. A l’époque, il devrait parler au Président Aristide à la Nonciature après les élections de 2001. Pour lui, comme le croit un politologue américain, la démocratie est une discussion et cela de manière permanente ; humaniste, il croit que l’homme est perfectible, peut évoluer et changer de position.

 

De Maïssade à Hinche où il fonda le premier collège de la ville, en passant par l’École normale à Port-au-Prince jusqu’à Paris à la Sorbonne, il est resté égal à lui-même. De retour au pays, après 1986, je l’ai vu en conversation avec ses amis, camarades et compétiteurs, il était toujours comme un poisson dans l’eau. Ambiance de discussion franche, de solidarité dans la recherche d’organisation, de stratégie de lutte politique.

 

Marc Louis Bazin du Mouvement pour l’instauration de la démocratie en Haïti (MIDH), son ancien allié en 1990, devenu son compétiteur en rejoignant LAVALAS disait au début de la campagne des élections de 2006 qu’il reconnaissait en Serge Gilles un grand militant des droits de l’homme. Celui-là qui confiait à ses amis que « La démocratie doit pouvoir se défendre ».

En partant pour l’Éternité, Serge a privé, de sa chaude affection, sa belle famille, ses camarades, ses amis, ses admirateurs, et, même ses détracteurs.

 

SERGE GILLES, UN BEL ESPRIT NOUS QUITTE.

 

PAIX À SON ÂME.

Rapport Préliminaire sur la Manifestation du 28 Février 2021 sur l'insécurité en Haiti

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Des 147 communes de la république dHaïti, 4 communes seulement ont organisé des manifestations contre l’insécurité. La plus réussie est celle de Port-au-Prince avec 7000+ personnes, la moins réussie Mirebalais avec 20 personnes. Pour vérification technique sur le nombre de manifestants prière de consulter : https://fr.businessam.be/comment-mesurer-nombre-participants-manifestation/

• La plupart des manifestants étaient pacifiques.

• Certains militants lavalas et leurs associes du MOLEGHAF ont essayé de créer un environnement de violence, la majorité des manifestants ont refusé de participer à la violence. Les militants lavalas avaient reçu des instructions d’Aristide pour cibler Madame Lalime et l’Ambassadrice Sison dans l’espoir que leurs attaques contre ces deux responsables étrangers pourraient influencer leurs transferts de leur poste respectif à travers l’alliée principale d’Aristide à Washington et celle à l’ONU.

Près de 80 millions de gourdes investies par deux oligarquescorrompus de l’électricité, des produits pétroliers et du secteur financier. Ça n’a pas donné les résultats politiques escomptés. 

Un camion de son dun militant de lopposition a chaviré faisant des blessés 

Du côté de morne Lazarre des bandits affilies à fanmi lavalas étaient placés pour tirer sur la manifestation pour ensuite accuser les autorités de létat. Ce projet macabre a échoué.

La récupération politique de la marche a échoué 

Les courants politiques suivants ont essayé sans succès de récupérer la marche contre l’insécurité pour leur cause propre, la famille politique de René Preval, Fanmi lavalas, Pitit Desalin, les oligarques du secteur privé le MOPOD et Youri Latortue. Cet effort de récupération personnelle et individuelle ressemble aux deux tentatives de coup d'état du 7 Février qui a étalé les divisions de l’opposition. Le Premier avec Ivickel Dabresil, Marie Louis Gauthier et Mario Beauvoir qui écartait les partis politiques et se faisait pour Jean Bertrand Aristide. Le second avec Mécène, Youri et André Michel. Moise Jean Charles voulait Coq mais a été pris de vitesse.

• A morne Lazard fanmi lavalas avait envoyé ses chimères tirer sur les manifestants pour ensuite accuser la police et les autorités de l’état, ce plan macabre a été déjoué.

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